Jour 8 : mon coin d'écriture

Promis, j'en prends une dès que je récupère le 20e de mon énergie !

Pas de coin dédié pour moi. Je peux écrire partout pourvu que j’aie mon stylo plume et du bon papier (clairefontaine ou rhodia, ce qui revient au même). Tablette de TGV, coin de bureau, table du salon, table de bar... tout est bon.

Pour moi il y a deux lieux.
Quand j'écris sur PC, mon bureau en bordel avec dictionnaire de synonymes, deux trois papiers en retard que je ferais le lendemain (me dis-je), un bouquin ou deux d'Histoire, tasse de café plus ou moins froid, etc...

Sinon quand j'écris à la main, c'est souvent quand je suis en vacances dans le sud. Là c'est table avec un poste de radio qui diffuse un bon CD pour me mettre dans l'ambiance (ce qui revient le plus c'est du Vangelis ou du bon gros Heavy Métal), avec un petit café et le jardin devant moi.

Kaliom Ludo écrit:

Asavar écrit: Pour moi il y a deux lieux.
Quand j'écris sur PC, mon bureau en bordel avec dictionnaire de synonymes, deux trois papiers en retard que je ferais le lendemain (me dis-je), un bouquin ou deux d'Histoire, tasse de café plus ou moins froid, etc...

Sinon quand j'écris à la main, c'est souvent quand je suis en vacances dans le sud. Là c'est table avec un poste de radio qui diffuse un bon CD pour me mettre dans l'ambiance (ce qui revient le plus c'est du Vangelis ou du bon gros Heavy Métal), avec un petit café et le jardin devant moi.

Du coup, comme tu pratiques les deux types d'écriture, tu sens une différence dans ta façon d'écrire, d'aborder une histoire ? Il y a une méthode que tu préfères ?

Oui il y a clairement une différence.
Quand je suis sur le PC, c'est que je suis sur un projet ou en train de répondre à une AT. Je suis du coup beaucoup plus rigoureux et "m'impose" un rythme d'écriture pour ne pas perdre le fil et avancer dessus (minimum 5000 s.e.c/jour). Il y a donc une rigueur et une discipline que je n'ai pas forcément quand j'écris à la main.
En effet, lors des sessions d'écriture, si je suis dans le sud, ça veut dire que je suis en vacances et à partir de là, j’expérimente et écris des histoires qui me trottent dans la tête. Parfois ça marche (Conrad Stregoicavar et les prémices de "Humanités" ont vu le jour ainsi) et parfois non. Il arrive que j'écrive 10 - 20 pages (ce qui va sommes toutes assez vite à la main) et je me rends compte que ça ne mène à rien. Que ce n'est pas ce que je désire.
Mais je garde toujours ce que j'écris à la main de coté. Ça peut m'aider à trouver d'autres approches pour un sujet que j'aime bien.
Par exemple, ces derniers temps dès que je suis en Aquitaine, j'essaie d'écrire une histoire de conflit galactique mais au bout de quelques pages, ça ne me plait pas. Mais je les garde car ces "faux départs" sont un pas de plus pour aller vers une histoire qui me plaira (et si accessoirement ça plait à d'autres, c'est tant mieux).

Kaliom Ludo écrit:

captainmarlowe écrit: Pas de coin dédié pour moi. Je peux écrire partout pourvu que j’aie mon stylo plume et du bon papier (clairefontaine ou rhodia, ce qui revient au même). Tablette de TGV, coin de bureau, table du salon, table de bar... tout est bon.

J'imagine par contre que tu dois avoir une super installation pour bosser sur tes projets d'animation ?

Elle n'a rien de visuellement impressionnant : un écran 21/9, un clavier rétroéclairé, une souris (de CAD), et c'est à peu près tout, faute de place ici.
Le reste est caché sous le bureau : souris 3D, tablette graphique, clavier musical, unité centrale du Mac Pro, disque raid pour les données, les deux disques durs de sauvegarde, le casque, micro, les dizaines de câbles dans lesquels je me prends les pieds... Je ne sors les périphériques qu'au besoin.
Quand on s'installera en Bretagne, j'organiserai proprement mon plan de travail, avec tous les périphériques à demeure (il me faudra un hub alimenté de compétition ), d'avant que je compte bien ajouter des noeuds de rendu (c'est à dire d'autres ordinateurs dédiés uniquement au calcul et pilotés depuis l'unité principale) et utiliser mon défunt iMac comme écran secondaire, qui restera un très bon ajout, vue la qualité de la dalle.
En Bretagne, j'ai aussi un très beau bureau pour écrire qui ne sert qu'à ça. Un cadeau de madame quand je travaillais sur ma thèse d'Histoire.

Du coup voilà mon coin d'écriture à moi.



Comme je le disais, pleins de papiers (des nouvelles et d'autres projets en cours).
On y voit une tasse de café vide comme dit plus haut. Dans le coin droit, des dictionnaires et une petite peluche offerte par ma compagne.
On voit aussi une petite figurine Alsacienne et une autre Fallout (A gauche de la tasse).
Il y a sur la gauche une pile de livre en cours de lecture et sur mon écran, une nouvelle en cours de travail.
On dirais que c'est le bordel - et d'un coté oui ça l'est - mais en fait c'est très organisé

Avec un peu de retard, mon coin, au fond du bateau. Contrairement à celui d'Asavar, il a seulement l'air organisé. Le foutoir est caché. Mais pas mon encre ni mes plumes. Jamais !

Pour l'occasion, j'ai ressorti le manuscrit de Téra-République : oui, à l'époque, le jeune Silvio Dacey s'appelait Marc Xlix...