Zugzwang (A. Boulanger)

Je me rends compte qu'il y a eu un grand blanc entre mon adolescence, où j'envoyais par la Poste des manuscrits tapés sur une Olivetti à deux doigts et que j'allais récupérer au secrétariat de Gallimard, et mon soudain désir de me remettre à écrire il y a deux ou trois ans... Entre les deux, le monde a changé dirait-on !

On enviait la Fédération ! Aujourd'hui... moins !

Elles ne sont pas prévues pour octobre de cette année avec les hoverboards ?!

Ce matin, j'avais 20 minutes avant de partir au boulot et j'ai été pris d'une inspiration subite : relire Les révolutions du Serpentaire, dans Écosystématique de fin du monde. Reprendre plus tard une nouvelle qui nous a beaucoup impressionnés à la première lecture, c'est une façon bien sûr d'éprouver si sa qualité est réelle ou tient à l'effet de surprise.

Eh bien, à cette seconde lecture, je n'hésite pas à dire, et je pèse mes mots, que pour moi cette histoire s'aligne sans problème avec les meilleures nouvelles d'Asimov ou de Heinlein. Je me suis empressé de recommander sa lecture à tout le monde autour de moi par email, mais j'ai malheureusement peu d'amateurs de SF chez mes amis, et peu de gens qui se disent que, SF ou pas, une bonne histoire c'est une bonne histoire.

En tout cas, merci !

C'était paru chez M&L ou il n'avait pas été retenu ? Je ne me souviens pas l'avoir lu ici.

Un jour, moi aussi je ferai de la SF intelligence à l'univers inattendu !