Envie de râler, un coup de déprime ?

Je suis un peu déçu.
Il y a quelques temps, j'ai participé à un AT (je ne cite pas l'appel en question pour ne pas donner une mauvaise image de l'éditeur qui au demeurant publie de très bon texte) ou la consigne était clair, écrire dans un genre particulier mais sans minimum, ni maximum en ce qui concerne le nombre de signes.
J'ai quand même envoyé un mail pour être sûr qu'il n'y avait vraiment pas de maximum car j'écrivais une nouvelle un peu longue, ce que j'ai dit dans le mail envoyé.
J'ai eu comme réponse que non, l'important c'est le texte, pas la longueur.
Je me suis dit chouette et j'ai envoyé mon texte.
Et là, j'ai reçu hier cette réponse :

Bonjour,

Je l’ai bien lue, mais ne peut la retenir. A 200 000 signes, c’est plus un court roman qu’une nouvelle…


Bien sûr le mail était signé mais comme je l'ai dit en début de message, je ne veux pas donner une mauvaise image de cet éditeur.
Mais là ou ça me chagrine, ce n'est pas de ne pas avoir été pris (les goûts, les couleurs...), mais plus que l'argument de refus est la longueur alors que c'était précisé qu'il n'y avait pas de longueur maximum.
Enfin, la bonne nouvelle c'est que je me suis éclatée à l'écrire, c'est déjà ça

Oui, quelque chose de ce genre m'est arrivé aussi avec un petit éditeur lui aussi très sympathique : on prend la peine d'écrire sur la question de la longueur pour ne pas faire perdre son temps au comité de lecture, et on n'est pas lu (ou pas pris dans ton cas) parce que c'est trop long. C'est un peu bizarre, mais dans mon cas pas décourageant, parce que ce n'était pas écrit spécialement pour ça.

J'espère que ton histoire aura une deuxième chance ailleurs !

Oh ça ne m'a pas découragé, plus déçu qu'autre chose. Comme je l'ai dit, je me suis éclaté à l'écrire et j'ai pleins d'idées dans le même "univers"
C'est juste que j'avais envie de râler un coup sur le coté "la taille ne compte pas mais en fait si".

Asavar écrit: Mais là ou ça me chagrine, ce n'est pas de ne pas avoir été pris (les goûts, les couleurs...), mais plus que l'argument de refus est la longueur alors que c'était précisé qu'il n'y avait pas de longueur maximum.

Pour le coup je comprends la position de l'éditeur : il était indiqué qu'il n'y avait pas de longueur maximale... tant qu'on restait dans le cadre d'une nouvelle, alors qu'avec tes 200 000 signes tu fais exploser le plafond. Je sais que les limites de tailles entre nouvelles / novellas / romans sont sujettes à discussions, mais 200 000 ce n'est clairement plus une nouvelle, pas même une "longue nouvelle".

Ah, je vois ce que tu veux dire. Oui, ça se défend. Question de catégorie... N'importe quelle taille, mais pour une nouvelle. Cela dit, dans ce cas-là, mettre une taille maximale, même un peu arbitraire, me paraît de bonne politique. Quitte à tolérer un peu plus : on a fait ça pour l'antho.

C'est pour ça que je ne râle pas trop, je sais qu'avec les 280 000 signes de la "nouvelle", j'ai éclaté le plafond, l'appart du dessus et les combles. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas dit le nom de l'édition non plus.
C'est juste que j'ai été déçu parce que j'avais prévenu l'éditeur et qu'il m'a dit qu'il n'y avait pas de problème.. Puis comme je ne sais pas quand le "nouvelle" passe à "roman court", une petite information sur le changement de format aurait été bienvenue.

Encore une maison qui ferme. Cette fois, il s'agit de Anyway éditions. J'avais apprécié de travailler chez eux.

C'est toujours triste ce type d'arrêt, surtout que finalement, beaucoup de petites maisons ont déjà du mal à passer le cap des 5 ans d'existence