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Ne t'en fais pas, je suis sûr que personne ne te reproche rien ! On fait tous face à des moments difficiles, de temps en temps. C'est au-delà de notre contrôle.
@captain
Pour tout te dire, de mon côté, je traîne depuis un moment, mais j'ai décidé (le cœur lourd) de ne pas continuer les dédicaces qui sont de plus en plus contraignantes. Par exemple, il faut souvent faire acte de présence deux jours, sinon rien, et les ventes ne sont pas au rendez-vous. Ce n'est pas rentable financièrement parlant (stand, frais déplacement) et après ma semaine de travail, deux jours de dédicaces, c'est trop pour moi, sans parler de la route qui me bousille le dos. Mes collègues et les quelques lecteurs qui viennent discuter vont me manquer, mais à part les Imaginales que je ferai avec plaisir, si je peux y aller comme auteur, je vais rester dans mes pénates. Je tiendrai mes engagements de l'année, mais je ne m'inscrirai pas pour d'autres dates en 2021. Je crois que pour toi, comme pour moi, il vaut mieux s'alléger de certaines choses pour avancer sur d'autres : on va donc laisser tomber le kakémono.
Je trouve que tes illustrations pour tes nouvelles sont réussies. J'ai hâte de voir le résultat.
@Jeb, les années finissent par peser, c'est certain.
@Kaliom, pas de panique ici. On fait de notre mieux pour rester tous à l'écart de ce virus.
Je comprends parfaitement ce sentiment de lassitude, et cette nécessité de peser de son mieux (et de plus en plus difficilement) le pour et le contre. Bon courage à toi !
@verolyse : OK, en tout cas temporairement. Mais je suis quand même un peu du genre à avoir de la suite dans les idées.
Sinon, j’ai obtenu l’autorisation de m’absenter deux jours du boulot, je vais aller déposer toute ma tribu en Bretagne. Outre l’air de la campagne, elles seront bien plus à l’aise que dans notre maison de ville étriquée et bruyante. Je m’apprête donc ensuite à passer un mois tout seul si un confinement total est décrété - j’ai prévenu les enfants que je ne reviendrai peut-être même pas les weekends. Sauf si bien sûr, on met entretemps en télétravail, avec autorisation de télétravailler depuis la Bretagne, mais je n’y crois guère.
Dans l'état actuel, on a beaucoup d'autres choses à penser qu'aux projets créatifs (même si je pense qu'il faut se garder occupé), mais dans tous les cas ne garde pas de culpabilité de ne pas avancer sur la bande-annonce d'Erem.
On va espérer que tout revienne à la "normale" et on verra comment replanifier et se réorganiser sur les différents projets, en fonction des disponibilités et des envies.
En attendant, il faut se concentrer sur ses proches !
Et de surcroît, nous ne recevons plus d'emails depuis 14h25 (merci Orange). Demain, si ça tombe dans la nuit, il faudra affronter une nuée de clients en colère de ne pas avoir eu de réponse. Et si ça ne tombe toujours pas, il faudra affronter des clients en colère ET réussir à les faire tous basculer sur une adresse temporaire qui marche, alors qu'ils ont la force d'inertie d'un brontosaure arthritique. Quelle bonne journée on va avoir... d'autant que tout cela continue de ne concerner qu'une activité à l'importance dérisoire.
Bon, emails tombés d'un coup à minuit, avec jusqu'à une demi-journée de retard. Quel plaisir d'écoper à 4 heures du matin parce qu'Orange fonctionne quand il veut... Enfin, on a limité les dégâts.
Pff. Parler de "limiter les dégâts" en des temps comme ceux-ci, pour ce genre de choses. Je ne suis pas étonné que nos clients veuillent continuer à bosser, moi non plus je ne veux pas perdre mon emploi, mais stupéfait qu'aucun ne voit le côté dérisoire de ce que nous faisons...
Cette semaine, comme tous les 15 jours, semaine de patch (donc pour nous de traduction de notes de patch) chez un de nos clients. On pensait que, compte tenu des circonstances, ça nous serait épargné cette fois-ci... Mais non ! La requête vient de tomber ! Show must go on ! Alors qu'on pourrait rejoindre l'armée des volontaires, ou simplement faire les courses pour une mamie.
Je caresse depuis longtemps une idée de roman de SF inspiré d'un épisode historique revu et corrigé et qui s'intitulerait Ballade de guerre et de printemps. Une autre possibilité se fait jour : Ballade de fin du monde et de patchnotes.
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