Mots & Légendes est à la fois une maison d'édition et un site traitant de l'actualité de l'imaginaire, de préférence des petites structures. N'hésitez pas à venir participer au forum ou découvrir nos livres numériques.
Puisqu'on est dans les traductions disruptives... Je ne commande généralement rien dans les endroits exotiques, dans un mélange de défense du travail local et de souci écologique, mais exceptionnellement, j'attends un colis chinois.
Grâce à la traduction automatique, j'ai aussi le droit à un roman d'aventures.
Il y a de la passion, d'abord (les membres de la distribution s'embrassent), au milieu d'un drame social (les employés des compagnies aériennes protestent contre leur régime de rémunération). Malgré cela (ou grâce à cela), les trafiquants parviennent à envoyer leur cargaison de drogue (une partie seulement, le joint gauche ne sera pas livré). Bien sûr, prétextant qu'ils sont responsables du trafic de stupéfiants, les autorités brisent les revendications en faisant payer les employés des compagnies aériennes. Le roman finit sur leur départ... sans doute pour un camp de rééducation.
C'est beau cette histoire d'amour entre trafiquants de drogue de droite et combat social. Comme quoi, quel que soit le bord politique, on se retrouve tous autour de l'amour des colissimo
Une découverte musicale qui, par ailleurs, peut nous intéresser par la bande, nous autres qui écrivons sans avoir encore été publiés ou en ayant été publiés dans des petites maisons d'édition, et à qui l'on dit parfois que nous ne sommes pas de vrais auteurs.
Il y a quelques années, on a redécouvert Lucien Durosoir, immense concertiste d'avant la Grande Guerre qui fut tellement frappé par ce qu'il avait enduré dans les tranchées qu'il renonça à sa carrière internationale pour se retirer dans les Landes où il se mit à composer des œuvres qui ne furent jamais publiées ni jouées. Pas un vrai compositeur, donc...
Sauf que, publiées ou non, les œuvres existaient bien, on les a redécouvertes 90 ans plus tard, et on a commencé à les enregistrer. La musique de chambre avait déjà impressionné les amateurs, mais Hortus, dans sa très bonne collection Les musiciens et la Grande Guerre, publie aujourd'hui même l'espèce de requiem symphonique qu'il a consacré aux 25000 combattants de son 74e d'infanterie (Funérailles). C'est une pièce majeure, ni macabre ni morbide, d'un flux mélodique constant, d'une sorte de poésie intense et un peu Art nouveau par ses fioritures permanentes, d'une orchestration à la fois dense et limpide. Ça ne ressemble au style de personne d'autre et c'est une réussite remarquable.
Publiée ou pas, une œuvre terminée est une œuvre, et il se pourrait même qu'elle soit géniale.
Mon vieil iPad a rendu l'âme cette semaine.
Pourquoi une bonne nouvelle ? Parce que je ne compte pas le remplacer, tout simplement, ce qui va réduire mon addiction numérique. Je n'aurais bientôt plus que mon ordinateur de 3D, puisque je n'ai plus d'ordinateur portable personnel non plus. (Bon, le téléphone portable est actuellement une obligation professionnelle, aussi).
Le revers de la médaille, c'est que je ne viendrai plus sur le forum pendant les heures de travail !
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