Littérature (très) savante

19 Sep 2019 14:25 #171 par captainmarlowe
Réponse de captainmarlowe sur le sujet Littérature (très) savante
Et à Aix ! Deux ans de stage Jeux de rôle/guitare électrique/soirées cold wave. C'était vraiment trop dur.

Il y a une collectivité nerveuse dans mon crâne.

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19 Sep 2019 14:36 #172 par Fabien Lyraud
Réponse de Fabien Lyraud sur le sujet Littérature (très) savante

captainmarlowe écrit: Et à Aix ! Deux ans de stage Jeux de rôle/guitare électrique/soirées cold wave. C'était vraiment trop dur.


La cold wave, m'étonne pas. Aix à l'époque était le fief du label Facteurs d'Ambiance avec les trop sous estimés Martin Dupont, les Depeche Mode français.

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19 Sep 2019 18:07 #173 par Oliv
Réponse de Oliv sur le sujet Littérature (très) savante

Jeb écrit: D'autres, avec des petits riens, ne racontent rien. C'est le fond de commerce de Delerm depuis un quart de siècle. Ça en fait, des arbres abattus pour que dalle.


J'ai lu par hasard "La première gorgée de bière" il y a quelques années (c'était un exemplaire gratuit, je ne serais pas allé jusqu'à payer pour ce genre de littérature !) et je ne crois pas avoir lu beaucoup de choses plus insipides de toute ma vie. Dans mon souvenir, ce n'était pas même pas spécialement mauvais, mal écrit ou je ne sais quoi, juste... parfaitement insignifiant. Et là, "L'extase du selfie"... ça fait envie, tout un programme !

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19 Sep 2019 21:58 #174 par Fabien Lyraud
Réponse de Fabien Lyraud sur le sujet Littérature (très) savante
Delerm a le projet d'écrire de la poésie en prose, mais c'est pas publié en collection poésie. Ça devrait lui mettre la puce à l'oreille quand même. Qu'il y a un truc qui cloche dans ce qu'il fait.

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20 Sep 2019 18:49 #175 par Asavar
Réponse de Asavar sur le sujet Littérature (très) savante
Delerm, Angot, Olmi ou Nothomb sont pour moi des auteurs prétentieux et imbuvables. Trop surs d'eux et de leur "talent".
Je leur préfère, en Littérature Blanche, des auteurs comme Guillaume Musso ou Marc Levy.
En effet, même si leurs histoires ne me parlent pas plus que ça et que je ne trouve rien de particulier à leur plume, ils ont au moins le mérite de ne pas prendre les lecteurs qui les suivent pour des jambons. Ils sortent un livre tous les deux ans et on à le droit à des histoires de 400 à 600 pages, en écriture normale, pour la somme de 20€. Quand on aime leur style, on en a pour son argent.
Bien loin du dernier Nothomb ("Soif"), complètement insipide ou on se retrouve avec 142 pages écrit en 14 avec une énorme bordure de chaque coté pour 17€90...
Là c'est prendre ses lecteurs pour des vaches à lait.

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22 Sep 2019 19:00 #176 par captainmarlowe
Réponse de captainmarlowe sur le sujet Littérature (très) savante
Une de mes connaissances a posté cet extrait des furtifs de Damasio. Pas du tout le genre de ^phrase qui pourrait me tenter de lire le reste.

Ce qui diffère brise la familiarité en nous, déconstruit nos certitudes et par là nous jette hors de nos egocentres, vers l'inexploré. Là il nous faut inventer, prendre un étage de plus : grandir, en un mot.

Je retourne à Anatole Le Braz.

Il y a une collectivité nerveuse dans mon crâne.

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22 Sep 2019 20:36 #177 par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Littérature (très) savante
C'est pompier, mais ça reste de la psychologie de bistrot. Mon passage préféré des Furtifs (je cite de mémoire), c'est : "Quand elle m'appelait papa, elle me tirait dessus à bout portant avec une balle d'amour dans la bouche". On dirait du Tom McKenzie dans Sept ans de réflexion. La baudruche dégonflera, je prends les paris.

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24 Sep 2019 19:14 #178 par Asavar
Réponse de Asavar sur le sujet Littérature (très) savante
Petite surprise dans cette rentrée littéraire.
Au milieu de ces ouvrages médiocres et auto-centré, j'ai vu passer le nouveau roman de Laurent Binet (Auteur de HHhH, prix Goncourt du premier roman 2010, je n'ai jamais lu cet auteur, je n'ai donc aucun avis dessus) et qui s'attaque cette année à l'uchronie.
Voici le résumé :

Vers l’an mille : la fille d’Erik le Rouge met cap au sud.
1492 : Colomb ne découvre pas l’Amérique.
1531 : les Incas envahissent l’Europe.

À quelles conditions ce qui a été aurait-il pu ne pas être ?
Il a manqué trois choses aux Indiens pour résister aux conquistadors. Donnez-leur le cheval, le fer, les anticorps, et toute l’histoire du monde est à refaire.

Civilizations est le roman de cette hypothèse : Atahualpa débarque dans l’Europe de Charles Quint. Pour y trouver quoi ?
L’Inquisition espagnole, la Réforme de Luther, le capitalisme naissant. Le prodige de l’imprimerie, et ses feuilles qui parlent. Des monarchies exténuées par leurs guerres sans fin, sous la menace constante des Turcs. Une mer infestée de pirates. Un continent déchiré par les querelles religieuses et dynastiques.
Mais surtout, des populations brimées, affamées, au bord du soulèvement, juifs de Tolède, maures de Grenade, paysans allemands : des alliés.
De Cuzco à Aix-la-Chapelle, et jusqu’à la bataille de Lépante, voici le récit de la mondialisation renversée, telle qu’au fond, il s’en fallut d’un rien pour qu’elle l’emporte, et devienne réalité.



A première vue, je trouvais ça un peu "mouais pourquoi pas". Le coté les indiens auraient pu résister s'ils avaient eu des anticorps, du fer et des chevaux, c'est complètement absurde vu qu'ils avaient au bas mots 300 ans de retard technologique. Comme le coté populations brimées, affamées, au bord du soulèvement ou j'ai levé les yeux au ciel vu que l'image du paysan crève la faim vient des penseurs de la Renaissance pour se donner à eux des lettres de noblesse en tant que digne héritier des penseurs de l’Antiquité. Sans compter qu'en 31, on est dans le creux des Guerres de Religions ce qui permit, entre autre à la jeune monarchie espagnole, de se concentrer sur le Nouveau-Monde.

Mais plusieurs choses m'ont intrigués dans ce roman. La première, c'est qu'un collègue, fan de l'Imaginaire, m'en a dit beaucoup de bien et la deuxième c'est qu'il a été défoncé par l'émission auto-proclamé détentrice du savoir devant l'éternel qu'est le "Masque et la Plume" ou une des intervenantes à dit "qu'elle ne comprenait rien" (en même temps si ça parle pas de Parisiens dépressifs et avide de cul, ils trouvent que c'est de la merde). Sans compter que j'aime beaucoup les uchronies.
Du coup je dois encore finir quelques titres pour le boulot mais après, je vais me pencher dessus et je vous dirais ce que j'en pense.

J'espère ne pas être déçu :)

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24 Sep 2019 19:58 #179 par captainmarlowe
Réponse de captainmarlowe sur le sujet Littérature (très) savante
Tu nous diras quoi. A la lecture du résumé, je suis assez dubitatif.

Il y a une collectivité nerveuse dans mon crâne.

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24 Sep 2019 22:27 #180 par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Littérature (très) savante
HHhH est une catastrophe, comme il convient à un Goncourt. Le pire dans ce gloubiboulga est le procédé minable consistant pour l'auteur à intervenir en permanence dans la narration pour regarder son nombril de scribouillard, ce qui permet de tartiner du remplissage sans se fatiguer et de faire croire qu'on réfléchit aux fondations les plus subtiles de son art tout en sirotant un mazout et en regardant passer les trains.

Bien sûr, comme deux Goncourt sur trois, le sujet est la 2e Guerre, côté allemand, ce qui ravale à peu près le machin au niveau de ce que Nanarland appelle "la nazisploitation", alors même que nous sommes conviés à croire que c'est avec beaucoup de sérieux et de gravité que ces auteurs abordent des sujets importants. Seulement, contrairement aux critiques parisiens, nous, nous ne sommes pas des bigorneaux.

On devrait interdire la référence à la 2e Guerre dans les films, les BD, les jeux vidéo et les romans : on serait débarrassé de 600 navets par an et on sauverait des forêts entières.

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