Favori des dieux de Kevin Kiffer

Ce qui semble peser aussi c'est le conflit entre ce que la personne pense savoir de l'Antiquité et ce qu'un Maître es Histoire antique sait. Ce qui, comme on en parlait en privé avec Ludo, se rapproche de certains trucs évoqués sur ma nouvelle en bêta (termes militaires techniques qui, pour des profanes, semblent totalement inadaptés ou ridicules).

Question : Faut-il donc prendre ce facteur en compte, au risque d'être complètement mal compris ou mal interprété ?

Kaliom > Je crois que l'on est autant fautif l'un que l'autre. Je suis pas sûr que ça pèse tant que ça dans la critique : quand tu vas sur la fiche de Favori sur Booknode , tu vois le détail de l'évaluation faite par lunazione en bas de page et c'est très intéressant : on voit que les personnages ou le style l'ont moyennement accroché mais que c'est l'originalité et le suspense qui l'ont marqué.
Après, il y a des points d'amélioration mais de mon côté, je suis très satisfait de cet avis nuancé

Clone > le problème est de trouver le point d'équilibre entre "mise en place" (dans mon cas réussir à remettre le contexte en place, le rendre utilisable et crédible dans le scénario, ce qui implique forcément des détails) et "cours magistral" qui vient en plus mais n'est pas crucial (exemple : "ah, il te plait, mon exposé de six pages sur le panthéon !!!" ^^). Sur le format court, c'est très compliqué. Donc oui, à mon avis, c'est un facteur important à prendre en compte.
Ces temps-ci, en travaillant sur Asia Provincia, j'ai vraiment eu ce questionnement un long moment : à quel moment commence la contextualisation qui apporte un plus à l'univers et quand faut-il s'arrêter pour ne pas être saoulant ? Quid des termes techniques, quid du latin dans mon cas ? Rappelle-toi, on avait aussi eu le débat autour des notes de bas de pages à un moment, c'est vraiment pas évident.

Un commentaire sympathique sur Babelio :

La cité de Mytilène est prête à être rasée par l'armée de Rome. Cléos prophète protégé par les Dieux garde espoir en pensant que Dionysos pourra les sauver, en lui donnant un peu de son pouvoir.
Dans cette belle histoire, on ressent la détresse de Cléos, qui conçoit son pouvoir divinatoire comme une malédiction, ne se sentant pas assez courageux pour accomplir le dessein des Dieux et sauver sa cité.
Faut il faire confiance aux Dieux et croire la prophétie ? Sera-t-il le meneur de la rébellion et le fondateur de la nouvelle cité ? Qui sera le Romain qui se verra accorder la faveur des Dieux?
Un bon petit moment de lecture avec ces Dieux grecs impitoyables, qui se jouent des hommes, et ces envahisseurs romains dont la vengeance est implacable.

Source : Babelio

Un grand merci à Gouelan pour cet avis !

Merci !