Les vertes prairies de Kevin Kiffer

Normal ! Désormais, tu as une réputation à tenir !

J'ai l'air de me jeter des fleurs au passage avec tout ça, vu que j'ai le plaisir d'être publié par M&L, mais depuis tout à l'heure, c'est bien sûr de ton travail éditorial que je parle ! Je constate aussi que les lecteurs parlent beaucoup des couvertures, ce qui est tout à l'honneur des illustrateurs.

Tu es comme Monsieur de Turenne, qui disait "nous avons gagné", mais "j'ai perdu". J'ai tendance à voir les choses en sens inverse. La réussite d'un livre n'a bien sûr pas toujours un rapport étroit avec sa qualité réelle, mais quand mes livres ne se vendent pas (et globalement ils se vendent un peu moins que ceux de Stephen King), je me dis toujours : "il faut que tu écrives mieux que ça". On est complémentaire !

Et je suis d'accord, j'aime beaucoup les illustrateurs avec lesquels travaille M&L.

Un avis croisé sur un forum de Fantasy, un grand merci à Shany de l'y avoir posté :

Au gré de mes farfouillages, je suis tombée sur des nouvelles mises en libres dispositions sur le site de la maison d'édition "Mots et Légendes". Le principe, très appréciable, permet de se faire une idée de la plume d'auteurs ou d'autrices à laquelle je n'aurais, sans doute, pas prêter attention sans ce biais. De plus, en attente de ma-lectrice, le format collait pile-poil à mon temps de lecture disponible dont je disposais devant moi avant de replonger dans notre série.

J'ai, donc, dégainer, pour l'occasion, ma liseuse qui prenait la poussière dans un tiroir depuis des lustres... Et agréablement surprise je suis et si cela avait été, malheureusement, le contraire je ne serais pas venue, alors, vous en papoter.

Cette nouvelle répond à un appel à texte sur le thème de la malédiction. Je trouve le format pas évident, il faut harponner le lecteur en peu de mots, celui-ci le fait en 44 pages. Pour cette raison, je ne dévoilerai pas plus le contenu que ne le fait le résumé. Le contexte est bien retranscrit, utilisant des termes en rapport avec la marine, des personnages typiques de la piraterie et même un clin d’œil au capitaine Hawkings. La plume travaillée détonne avec le parlé des protagonistes, j'ai souri à la première prise de paroles tant la différence entre les deux styles est différente. Le récit sait se faire dynamique dans les scènes d'actions pour se conclure paisiblement, le secret des vertes prairies est révélé. Je dois avouer que ça me titillait de découvrir ce qui se cachait derrière le titre et la finalité ne m'a pas déçue. C'est à la fois beau et triste.

Du coup, j'ai profité de mon élan pour en télécharger d'autres.

Source : libr-fantasymania.lebonforum.com/t5821-l...rairies-kevin-kiffer

Oui, c'est marrant, c'est pile poil raccord avec des réflexions que nous échangions dernièrement.

Et bravo pour cette sympathique chronique !

Un chouette retour qui cerne bien ce que je voulais transmettre (et fait donc d'autant plus plaisir) :

Une mer démontée, une âme perdue, deux hommes, un coffre.


Cette aventure nous mène sur les sentiers dangereux de la perdition. Deux hommes liés par un passé commun, se retrouvent contraints de s’opposer pour un acte – commis pour et à cause de troublantes circonstances – qu’il est bien difficile de condamner lorsque l’on en connaît les tenants.


Mais cette histoire, c’est aussi la mer et son caractère, un brin de magie, un corsaire et sa rapine, un espoir et l’inévitable vindicte.


J’ai une passion pour la mer, ces navires d’antan qui fendent les flots avec une dignité inégalable et toutes ces histoires de pirateries, où magie et trésors légendaires ont la part belle.

Cela m’a donc fait grand plaisir de plonger au cœur de cette nouvelle aventure maritime. De pouvoir de nouveau m’imaginer accrochée aux haubans, les cheveux au vent. Les embruns éclaboussant le pont et mon visage lorsque l’étrave fend avec autorité une mer impudente.


Et comme dans toute histoire de corsaire qui se respecte, il y a dans cette nouvelle, la traque d’un navire et une quête qui, ici, ébranle le cœur et torture l’esprit.


La fin a partagé mon petit cœur entre deux sentiments paradoxaux, d’un côté, une profonde injustice, et de l’autre, la satisfaction de voir un tort réparé.


Un bon moment.

Un grand merci à Clayton Carpe : claytone-carpe.jimdo.com/les-vertes-prairies-de-kevin-kiffer/

C'est un beau retour. Je suis contente que ce titre continue à être découvert.
Bravo !