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Il faut malheureusement publier beaucoup pour vendre et gagner beaucoup. J'imagine qu'avec plusieurs romans en vente en même temps, il doit gagner plus que ça. Mais, effectivement, avant d'être rentable, il faut vraiment vendre beaucoup :( (J'ai le même souci.)
C'était Laurent Genefort qui disait lors d'un épisode de "Procrastination" que si l'on veut vivre de sa plume, il fallait sortir en moyenne 3 livres par an et que la plupart des auteurs (confirmés par Lionel Davoust et Mélanie Fazi) faisait beaucoup d'atelier d'écriture, de conférence et de traduction pour réussir à se dégager un salaire décent.
Pas d'opinion sur la question, de mon côté, j'ignore comment ça se passe. Je me contentais de lire l'entretien d'Elbakin, tout en précisant que ces phrases sont sujettes à interprétation. Mais si je comprends bien, les ventes sont faibles aussi pour eux.
D'où, je suppose, ce dont vous parlez : les ateliers, les traductions... Apparemment, une nécessité si l'on veut vivre de sa plume et si on n'est pas un grand écrivain comme Marc Lévy. En ce qui me concerne, ce serait une raison suffisante pour ne pas chercher à vivre de ce que j'écris si l'occasion m'en était fournie. Je pense aussi à Sébastien Lapaque, qui fut mon camarade au Lycée militaire de Saint-Cyr, et qui a un certain talent d'essayiste doublé d'un vrai talent de romancier, mais qui pour survivre doit visiblement manger à tous les râteliers et faire le grand écart entre ses articles du Diplo et ses articles du Figaro, tout en essayant de vendre la nécessité de réformes sociales à un numéro hagiographique de la Revue des Deux Mondes consacré à F. Fillon. Je ne pourrais pas. Nous autres, nous ne sommes rien (pour parler comme le grand homme de la République), mais nous écrivons (et travaillons autour de la littérature) que de façon entièrement libre et volontaire. Tant pis si Terre Zéro a plafonné à 500 ventes et pas 900...
Le côté sale gamin qui sommeille en moi aurait presque eu envie d'aller troller le topic "Chevaliers Errants", où il y avait eu une discussion sur le sujet... Mais je vais rester sage en ne partageant qu'ici la décision (qu'on sent à contrecœur) de l'Académie française sur la féminisation des noms de métiers. Mais je me retiens d'aller troller
Bon, la première chose que je vois en allant sur la rubrique "devenir auteur", c'est une invitation à "candidater".
Refroidissement immédiat. Ceci étant, je n'avais aucune intention de postuler vu que je n'écris absolument plus rien en dehors de mes chroniques loufoques, qui n'ont pas vocation à être lues hors d'un cercle très restreint.
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