Etant retiré en mon fief breton, avec très peu de couverture réseau et un iMac agonisant vampirisé sous Linux, permettant à peine sinon pas du tout de faire de la modélisation très basique, et la nécessité de surveiller mes amazones pendant que madame tient son stand de bijoux artisanaux dans une association locale, j’en profite pour me faire une sérieuse cure de lecture. J’ai donc exhumé tout ce que j’avais de la défunte maison d’édition Oxymore (fermée en 2006) par laquelle j’avais pu découvrir des auteurs comme Léa Silhol, Fabrice Colin, Storm Constantine, Tanith Lee, et bien d’autres, et des illustrateurs, dont la géniale Sandrine Gestin.
Du coup, j’ai sorti une dizaine des leurs anthologies trimestrielles, Emblèmes, qui couvraient des thèmes intéressants : Venise noire, cités disparues, la route, etc. et quelques anthologies plus volumineuses (Traverses, Magie Verte, Ecrit avec du sang). Leur meilleur ouvrage restait pour moi leur dictionnaire féérique, source d’inspiration inépuisable quand ma fille ainée ne me le chippe pas pour ses propres histoires.
J’ai aussi ressorti un collection d’anthologies de fantastique du XIXe parue il y a quelques années sous la direction de Campa Cosimo chez Nomad. Une occasion de relire Hoffmann, Théophile Gauthier ou Erkmann-Chatrian.
Sinon côté 3D ou écriture, c’est le calme plat, inspiration zéro. Même la peinture de figurines va au grand ralenti, mais avec cette chaleur, je manque de courage, sans compter que mon boulot se rappelle à moi sans arrêt, ce qui ne facilite pas la décrochage intellectuel.