Présentation de Stéphane Lavenère

Stéphane Lavenère est né le 2 avril 1986 à Toulouse.
Depuis son enfance, l’écriture accompagne sa vie de façon permanente.
Plus tard, la musique deviendra une part essentielle de son travail artistique.
Ainsi que le théâtre et la danse ; deux disciplines artistiques majeures qui vont continuer à affiner sa sensibilité.
Enrichie du travail de musicalité, l’écriture sera teintée de l’aspect sensoriel et organique qu’apporte le rapport au corps dans le théâtre et la danse.
Musique, danse, théâtre et écriture deviendront indissociables dans ses travaux.

 

 

Interview pour la parution de l’anthologie Chevaliers errants

Bonjour, Stéphane, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Stéphane Lavenère, j’ai 33 ans et je vis à Toulouse. Je travaille dans les métiers du spectacle (danse, théâtre, clown, musique) et aussi je fais des massages, ainsi que la naturopathie. Entre toutes ces activités, j’arrive quand même à trouver du temps pour écrire !

Pouvez-vous nous parler du processus d’écriture de votre nouvelle SinOjos parue dans l’anthologie Chevaliers errants ?
L’idée principale était de raconter l’histoire du point de vue de l’antagoniste. Le contexte futuriste du décor sert surtout à contextualiser les délires physiologiques (absence de nourriture, évolution des sexes…)
Une autre chose importante est que cette histoire est taillée dans l’esprit manga. J’imaginais les scènes comme des vignettes avec dessins et textes. J’avais même proposé à une dessinatrice de les mettre en forme !

Pourquoi ce sujet ? Possède-t-il une valeur particulière pour vous ?
Le sujet « Chevalier » a été le terreau pour créer le personnage. La possibilité de faire une figure « sombre et chaotique » a été l’ouverture pour l’imagination. Bien sûr, il a fallu affiner le profil, pour éviter une copie du Joker ou de Patrick Bateman (grosses influences) aussi grâce à son opposition avec sa sœur. « Chevalier », donc, à son propre service, dans l’unique but de tuer sa jumelle. Parfait pour l’antagonisme.

Une suite ou une autre histoire dans cet univers est-elle à prévoir ?
J’ai eu beaucoup d’encouragements à propos de cette nouvelle, dont le style est assez éloigné de ce que je fais d’habitude. J’ai commencé un roman à partir de cette histoire, et prévois d’en faire une saga !

Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre nouvelle, laquelle choisiriez-vous ?
« Je la hais trop pour lui donner une mort banale. »

Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs ?
J’essaie de privilégier ce qui touche au sensoriel et au rythme. Peu de descriptions. J’aimerais que les personnes qui lisent prennent plaisir à côtoyer ce personnage et son univers à travers leurs sens, dans l’imaginaire.

Quels sont vos projets d’écriture ?
Il y en a plusieurs ! Des projets finis (ou presque) : 2 romans, 1 recueil de nouvelles absurdes et 1 recueil de poèmes qui se remplit et se vide avec mes humeurs !
Je travaille en ce moment sur le roman issu de la nouvelle SinOjos, sur un autre roman en parallèle, et sur des nouvelles pour des appels à textes… C’est un sacré bordel !

Comment vous est venu le goût de l’écriture ? À quel âge ?
Aussi loin que je me souvienne… dès que j’ai pu aligner des lettres !

Comment abordez-vous la création d’un texte ? Comment vient l’inspiration ?
La création d’un texte s’impose à moi. Par une idée, un élément, une phrase… Une fois que ça commence, l’imagination fait le boulot et je prends des notes partout pour me souvenir des idées ! J’ai souvent l’impression que les histoires existent déjà quelque part et qu’on y a accès par fragments pour les restituer.
Bref, j’écris au stylo avant de rebasculer sur l’ordinateur. Avec des cahiers d’annotations pour les romans (fiches personnages, lieux, éléments particuliers…)
Quant à l’inspiration, quitte à être pompeux, je vais reprendre les lignes d’un de mes poèmes :
« L’inspiration est une maîtresse capricieuse aux doigts d’or, à la bouche de velours et au vagin de satin.
La goûter, c’est perdre sa raison.
C’est jouir d’être l’esclave de sa caresse.
D’exister quand elle me dresse. »
[La Poétique]

Quel est votre endroit favori pour écrire ? Avez-vous des rituels ?
Un café de Toulouse qui s’appelle le Concorde. Je leur dois une dédicace pour les litres de café engloutis et les heures passées à squatter le perchoir ! En tout cas, les lieux influencent beaucoup l’écriture ; le mouvement et le bruit sont indispensables.

Quels sont vos auteurs préférés ? Influencent-ils vos écrits ?
Bret Easton Ellis, Chuck Palahniuk, René Barjavel, Frédéric Beigbeder, Michael Ende, Howard Buten, la littérature sud et centre américaine, et beaucoup du Diable Vauvert. On peut rajouter aussi le travail cinématographie de Christopher Nolan, Guillermo Del Toro et Albert Dupontel. Ainsi que le jeu vidéo Silent Hill. Mes grosses influences d’écriture !

Quelles sont vos autres passions ?
Danse, théâtre, clown et musique, que je pratique. Et aussi un intérêt quasi obsessionnel pour la physiologie et le corps humain en général.

Peut-on suivre votre actualité sur un blog, un site ou un réseau social ?
https://www.facebook.com/stephane.lavenere/ 

Pour conclure, qu’avez-vous envie de nous dire ?
Merci de m’avoir fait apparaître dans cette anthologie, pour le travail et l’échange enrichissants, et d’avoir la chance d’être parmi ces textes savoureux !

Vous pouvez retrouver la nouvelle de Stéphane Lavenère dans notre anthologie Chevaliers errants, disponible sur notre boutique ou sur Amazon.

 


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