Illustrateur

  • Magali Villeneuve répond au questionnaire de Proust

     

    1. Ma vertu préférée : l’intégrité (je suppose que c’est une vertu ?).
    2. Le principal trait de mon caractère : une propension au doute à toute épreuve !
    3. La qualité que je préfère chez les hommes : leur faculté de relativisation.
    4. La qualité que je préfère chez les femmes : leur faculté de raisonnement, quand elles veulent bien la cultiver… Hum.
    5. Mon principal défaut : susceptible.
    6. Ma principale qualité : je fais des pizzas très bonnes avec une délicieuse pâte à pain !!!
    7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : ils font l’effort de me comprendre et de composer sereinement avec ce que je suis.
    8. Mon occupation préférée : drôle de question à poser à un illustrateur…
    9. Mon rêve de bonheur : une réalité parallèle loin du monde des humains, avec rien que du calme, du temps pour vivre strictement comme je l’entends, et l’homme de ma vie.
    10. Quel serait mon plus grand malheur ? : que la vie me frappe si durement que je n’aurais plus le goût à rien.
    11. À part moi-même qui voudrais-je être ? : je ne sais pas qui en particulier. Mais j’aimerais voir ce que ça fait d’être un homme (de valeur, s’entend).
    12. Le pays où j'aimerais vivre : il n’existe pas et personne ne le connaît, alors inutile de le nommer.
    13. La couleur que je préfère : prune.
    14. La fleur que je préfère : pas de préférence, une fleur c’est joli de toute façon.
    15. L'oiseau que je préfère : celui qui ne vient pas me piailler dans les oreilles !!
    16. Mes auteurs favoris en prose : je ne suis pas (plus) une lectrice assidue. J’aime beaucoup Robert Jordan.
    17. Mes poètes préférés : ouhla, ça devient pointu. Je n’ai pas de poète préféré mais j’adore l’un des textes écrits par Alfred Noyes.
    18. Mes héros dans la fiction : Rand al’Thor et Lan Mandragoran de Wheel of Time ; L, N et Raito Yagami de Death Note… Sora, Roxas de Kingdom Hearts… Dans un genre très différent Eikichi Onizuka de GTO. Mais c’est réducteur. Il y en a beaucoup et c’est changeant.
    19. Mes héroïnes favorites dans la fiction : ouch, plus difficile. Je passe sur celle-ci, en général les personnages féminins me touchent moins.
    20. Mes compositeurs préférés : Nobuo Uematsu, Thomas Youngblood, Yoko Shimomura. Mais je suppose que cette question appelait sans doute des noms évoquant une musique plus « noble » ?
    21. Mes peintres préférés : de nos jours le mot peintre est un peu restrictif, puisque personnellement ce sont avant tout des illustrateurs/concept artists qui me viennent en tête. Alors je dirais Benjamin, Tetsuya Nomura, Masakazu Katsura, Takeshi Obata, Linda Bergkvist, Matthias Verhasselt… Humpf, il y en a beaucoup et là encore ça varie !
    22. Mes héros dans la vie réelle : oh héros, c’est un bien grand mot. Au sens premier, je n’en ai pas. En revanche j’admire beaucoup mon compagnon pour son parcours et sa droiture. Je ne connais personne qui lui arrive à la cheville pour tout cela.
    23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : aucune.
    24. Mes héros dans l'histoire : il est vraiment fait pour les gens cultivés ce questionnaire ! Je serais tentée de dire « toute personne ayant voué sa vie à de belles causes sans jamais faillir ». Mettez qui vous voudrez dans cette case. Hihi.
    25. Ce que je déteste le plus : c’est par périodes. En ce moment, j’exècre les chouinards et les nombrilistes.
    26. Le personnage historique que je déteste le plus : Scar ! Il a tué Mufasa et ça, c’est impardonnable !
    27. Les faits historiques que je méprise le plus : c’est mal si je réponds « l’émergence du genre humain » ?
    28. Le fait militaire que j'estime le plus : savoir nettoyer et remonter son arme en moins de 25 secondes. Ils sont forts ces militaires tout de même…
    29. La réforme que j'estime le plus : la réforme qui a édicté le partage équitable des richesses. Quoi ? Elle n’existe pas ? Ah zut.
    30. Le don de la nature que je voudrais avoir : celui de renaître opiniâtrement de mes cendres quel que soit l’affront que l’on me fait. Et dieu sait que la nature est contrainte à mettre cette faculté constamment à l’épreuve…
    31. Comment j'aimerais mourir : comme tout le monde je suppose. Sans souffrance, sans m’en rendre compte ni m’y attendre, au même instant que l’homme que j’aime de sorte à ce qui ni lui ni moi n’ayons à en souffrir et enfin, sans regrets.
    32. L'état présent de mon esprit : je viens de finir une illustration et j’en ai plein d’autres qui me fleurissent en tête. Puis mon homme fait à manger et ça sent super bon. Tout va bien, donc.
    33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : Oublier une majuscule en début de phrase. Mais c’est tout. Héhé. Sérieusement, je ne suis absolument pas une personne indulgente. Prétendre le contraire serait mentir.
    34. Ma devise : Crâne de fouine !

  • Plume chépiPlum'chepi est une éternelle rêveuse qui depuis l'enfance s'évade dans ce monde fait d'imagination, de sensibilité et de fragilité. Cette fragilité se retrouve dans ses dessins où l'émotion recherchée ne tient qu'à un fil, à la subtilité d'un trait, et peut s'évanouir dans un souffle.
    Toutes ses créations partent de la volonté d'essayer de transmettre celle-ci à ceux qui voudront les regarder. Là est toute sa quête : réussir à ce que ses images soient porteuses d'une émotion et ne soient pas seulement qu'un ''beau dessin''.
    Aujourd'hui jeune diplômée artistique, Plum'chepi cherche à mettre son art également au service des autres, notamment par le projet d'une formation en art-thérapie. En attendant ce moment, celle-ci a commencé à travailler auprès de jeunes handicapés, une expérience pleine de richesses et d'humanité.

     

  • illustration de Jonathan HartertIllustrateur/Infographiste depuis 2001
    17/12/1977_Liège – Belgique
    http://cian.over-blog.net
    Passion : le jeu de rôle
    Inspirations : Claire Wendling, Benoît Springer, Olivier Ledroit, Hayao Miyazaki, Gustav Klimt, Gerald Bröm, John Howe… le fantastique en général.


    Quelles études as-tu suivies ?
    J’ai commencé par des études secondaires artistiques. Je dois cependant bien avouer qu’à cet âge, la branche artistique n’était pas vraiment un choix d’avenir mais plutôt de facilité. Comme beaucoup d’adolescents, j’avais l’école en sainte horreur. Mes bases en dessin me permirent de finir le cursus inférieur rapidement et sans devoir trop étudier.
    Ensuite, en grandissant, je me suis mis à imaginer mon avenir dans le domaine de l’illustration et de l’imaginaire. J’ai donc suivi des études d’illustration/bande dessinée à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de St Luc à Liège en Belgique (où je réside). Là-bas, j’ai pu côtoyer un large éventail de talents et m’ouvrir à des styles différents. Contrairement à maintenant, l’ordinateur n’était pas encore reconnu comme outil pour les illustrateurs. Il restait la figure de proue des branches publicitaires et graphiques. Je n’ai donc eu aucune expérience dans ce domaine à cette époque.
    J’ai donc essentiellement une base artistique, un bon porte-mine, des couleurs à l’eau et surtout de l’imagination.

    illustration de Jonathan HartertTu utilises la peinture numérique pour tes illustrations. Quelle différence par rapport au traditionnel ?
    L’ordinateur m’apporte surtout un espace de liberté supplémentaire. Pour moi, il est fastidieux de sortir tous ses outils pour coloriser un travail. Préparer les aquarelles, prévoir un verre d’eau, un linge, nettoyer ses pinceaux. Évidemment, la technique « manuelle » apporte d’autres choses, d’autres sensations. Dans mon cas particulier, l’ordinateur à su se faire un outil agréable et ludique. Travailler sur l’ordinateur me permet de moins stresser : je peux laisser le travail en suspens pendant un moment et y revenir sans me soucier de retrouver le même mélange de couleur. Pas besoin d’attendre que la couleur sèche pour avoir sa bonne teinte. Pas de matériel à nettoyer. Ce sont des détails pratiques, mais non négligeables.
    Ensuite, dans la création même, l’ordinateur m’apporte une modularité supplémentaire. Le travail fini, l’on peut revenir sans avoir peur de tout rater. Cela donne l’occasion de peaufiner (parfois trop) ou de corriger des erreurs passées en douce. Ce type d’outil permet aussi de changer de tout au tout un travail fini et d’improviser certains effets : la lumière, les couleurs, les contrastes.
    Pour résumer clairement, je dirais que cela m’apporte liberté, souplesse et quiétude par rapport aux techniques traditionnelles.
     
    illustration de Jonathan HartertSur quel logiciel travailles-tu et depuis combien de temps ? Avantages et inconvénients ?
    Je travaille essentiellement sur Photoshop et ce depuis 5-6 ans. L’avantage vient surtout du fait que c’est un programme que je manie tous les jours au travail et donc que je connais bien. Il offre un large panel d’outils pour coloriser, mais surtout pour créer des matières, des fonds ou des textures à intégrer dans le dessin. L’on peut constamment mettre à jour les outils et échanger des tutoriaux avec d’autres artistes. C’est un programme assez ouvert et surtout très répandu.
    Dans une moindre mesure, j’utilise également Illustrator pour gérer le vectoriel. Logos, pictogrammes, lignes de fuites pour construire une perspective… cela peut servir.
    Les Inconvénients ? Je n’en vois pas. L’outil a les limites que l’on veut bien lui donner. Je pourrais dire que généralement, la colorisation par ordinateur manque d’âme, est froide, impersonnelle. Mais même si je n’arrive pas toujours à passer outre ses limites, un rapide coup d’œil sur la toile me fait voir ce que certains artistes sont capables de faire avec les mêmes logiciels… et cela ne manque absolument pas d’âme… loin de là. Je pense donc qu’il n’y a pas d’inconvénients… juste des défis à réaliser et à surmonter.

    Peux-tu nous expliquer ta méthodologie de création de A à Z ?
    Je commence toujours par un crayonné. Cela pourrait se faire via la palette graphique, mais j’aime le contact de la mine sur une feuille… et aussi garder une trace tangible, directe, non virtuelle. Le dessin prend pas mal de temps, retouches, corrections, recommencer… tout cela pour aboutir enfin à une base satisfaisante à coloriser. Je scanne le crayonné au pourcentage voulu suivant la taille de l’illustration finale. J’ouvre directement photoshop et met le scan en format colorimétrique RVB. Je le mets dans ce format pour pouvoir utiliser certains effets photoshop qui ne sont pas accessibles en CYMK. Je place mon calque avec le dessin que je renomme crayonné, en première place et mets celui-ci en mode produit. Ce mode, permet d’afficher seulement le tracé sans tenir compte du blanc de la feuille.
    illustration de Jonathan HartertÀ partir de ce moment, je commence la couleur. Je ne touche plus au calque avec le crayonné. Je crée un calque pour le fond (placé toujours en dessous du calque « crayonné ») et jette sommairement un fond coloré à l’aide de la palette graphique. J’utilise essentiellement l’outil aérographe, changeant la dureté et le flux au gré de l’effet voulu. Ce premier fond va servir de base d’ambiance pour voir assez vite l’atmosphère de l’illustration. Il est donc fait assez rapidement sans tenir compte des débordements et de l’harmonie des tracés. Le fond prend généralement forme en 3-4 teintes différentes. Ensuite, calque par calque, je mets en couleur les éléments qui composent l’illustration. Je commence toujours par le décor (quand il y en a), ensuite la peau, les vêtements, accessoires, cheveux, yeux et éclaircissements. Les jeux de lumières sont gardés pour la fin pour avoir la visualisation totale de l’impact que la lumière peut avoir sur tous les éléments.
    C’est généralement à la fin que je teste des « effets » photoshops. Calques en modes différents, ajout de bruit, flou, changer le tracé de couleur. L’expérimentation me permet de saisir parfois, des ambiances que je ne m’imaginais pas. C’est assez amusant de voir son illustration changer complètement d’ambiance en deux trois clics.
    Dans l’absolu, ce n’est pas très compliqué. Je n’utilise certainement pas le programme dans toute sa subtilité, mais cela viendra peut-être un jour.

    illustration de Jonathan HartertComment perfectionnes-tu tes compétences au jour le jour ?
    Je n’utiliserais pas le terme « perfectionner » mais plutôt apprendre. Je suis loin d’avoir toutes les bases nécessaires pour pouvoir illustrer tous les domaines qui m’intéressent. J’apprends donc à chaque travail comment dessiner telle partie du corps, tel élément que je n’ai jamais illustré, de quelle manière donner un effet plus « enlevé ». Je me sens encore l’âme d’un étudiant qui a encore tout à se prouver. Pour avancer, je dirais, qu’il faut simplement faire son maximum à chaque nouveau travail. Repousser ses limites et essayer de faire mieux que précédemment. Concrètement, je dirais que l’évolution, passe par l’observation. Regarder autour de soi, comprendre comment fonctionne le monde, de quelle manière réagit l’environnement aux phénomènes externes. Quel que puisse être l’univers représenté, cela doit rester crédible, l’on doit pouvoir se dire : oui cela pourrait exister.
    Pour trouver de nouvelles voies, il faut être ouvert et s’intéresser au travail d’autrui. Il y a nombre d’artistes extraordinaires, du plus connu au plus obscur qui ne montre jamais rien.
    Je pense être constamment influencé par ce que je vois. Sans faire attention, j’essaye tel effet, ou une telle façon de traiter un objet… échos de styles aperçus auparavant, appréciés et rangés dans un tiroir de mon esprit jusqu'à ce que l’occasion de l’essayer se présente.

    illustration de Jonathan HartertComment as-tu trouvé ces premiers « jobs » ?
    Mon premier job dans le domaine de l’illustration est la résultante de nombre d’envois à divers éditeurs. Suite à la pression de certains amis, qui m’ont poussé à faire connaître mon travail, j’ai fait un petit press-book que j’ai envoyé à divers éditeurs pour lesquels il m’intéressait de travailler. Sans nouvelles pendant un petit temps, l’un d’eux m’a répondu et cela a découlé sur une commande de 2 illustrations noir et blanc pour un supplément d’un jeu de rôles. Suite à cela, j’ai démarché dans plusieurs salons ludiques pour montrer mon travail. Un contact par ci, l’un par là, le bouche à oreille remuant tout cela. J’ai enchaîné avec une grosse série d’illustrations pour un projet qui malheureusement est toujours dans les cartons à cause de la faillite de l’éditeur.

    Sur quoi travailles-tu actuellement au niveau professionnel ?
    Je travaille sur une série d’illustration pour un jeu de cartes sur le net. Dans un style manga Kawaii. C’est assez prenant de travailler d’une façon différente et j’apprends à mettre en couleur par aplats plutôt qu’en modelés.

    illustration de Jonathan HartertQuels sont tes objectifs de carrière et tes envies pour le futur ?
    Continuer à m’améliorer pour essayer d’en vivre pleinement. Pour l’instant, l’illustration ne débouche que rarement sur des ouvertures professionnelles. Mon mi-temps en tant qu’infographiste me permettant une rentrée financière fixe, je ne travaille que sur ce qui me fait plaisir sans « vraiment » essayer de vivre de l’illustration. Si le futur pouvait néanmoins me permettre de le faire, j’en serais vraiment content.
    Le grand objectif, qui sert plus de carotte qu’autre chose, serait d’être enfin satisfait de mon travail. Pouvoir me dire sans gêne, que mon travail est de qualité et pouvoir m’ouvrir de nouveaux horizons.
    J’aimerais beaucoup travailler dans le domaine des jeux vidéo. J’aime la création d'univers, la recherche de personnages, d’objets, de créatures bizarres. Travailler en équipe doit être une expérience enrichissante. Voir la modélisation virtuelle de ses propres créations par une autre personne, subir les contraintes techniques et s’adapter. Travailler à plusieurs pour donner vie à un projet commun doit être grisant. Non pas que je n’apprécie pas de travailler seul, mais tenter l’expérience me plairait énormément.

     

    illustration de Jonathan Hartert

     

  • Bulldog de Skankman

    Prenez quelques grains de folie, une bonne pincée d’inspiration, deux ou trois cuillères à soupe d’un grand n’importe quoi, mélangez avec des références et bizarreries dont vous seul avez le secret et passer le tout au mixeur jusqu’à obtenir un jus onctueux et homogène.
    Récupérez la mixture, laissez reposer quelques jours puis secouez violemment pendant quelques heures. Répétez l’opération deux virgule cinq fois.
    Injectez-vous le produit en intra-veineuse.
    Félicitations !
    Vous venez de synthétiser l’équivalent du cerveau d’Amôn : pas de centre de commandement centralisé, l’intégralité du corps pense et participe de concert à tous les projets. Et le plus étrange est sans doute que cela donne du résultat...

     

    Auto-interview

    — Bonjour, comment dois-je t'appeler ?
    — Comme je veux, ce n'est pas les pseudonymes qui manquent.
    — Effectivement j'ai lu ma biographie, je change souvent d'identité. Quel petit coquinou je fais ! Ce n'est pas un handicap pour se faire connaître ?
    — Tant qu'on reste au niveau amateur et qu'on dessine pour le loisir, non. En plus les choses restaient claires : je côtoyais plusieurs communautés d'auteurs, chacune ne connaissait qu'un seul "moi".
    — Pourtant je me suis lancé récemment dans une démarche d'élimination de mes différents "moi", pourquoi ce changement ?
    Ninja de Skankman— Pour pouvoir passer à la vitesse supérieure, et cette fois me faire remarquer du public et des professionnels. C'est tout récent. Et puis cela évite les erreurs. Les inscriptions sous des noms variées n'avaient pas été réfléchie, c'était de l'instantané, comme le café. Maintenant j'ai une vraie stratégie. Un objectif.
    — C'est vrai que j'ai vu mon boulot. Il y a effectivement des progrès mais j'ai encore des lacunes. Je n'ai pas peur qu'il soit trop tard pour me lancer ? D'être trop vieux pour en avoir le temps ?
    — Parle pour moi ! Il n'y a pas d'âge pour avoir une passion et inutile d'être un jeune enfant prodige pour que ça marche. D'ailleurs j'aurais pu l'être mais je n'ai jamais pris de cours pour renforcer mes acquis naturels ni la peine de m'entraîner suffisamment. Dommage, ces derniers mois en quelques dessins mon niveau a fait un bond, j'imagine ce que cela aurait pu être en tenant le même rythme depuis tout petit. Mais je ne regrette pas d'avoir gâché quelques années avant de m'apercevoir que j'avais un potentiel plus large qu'une simple partie de "dessinez c'est gagné".
    — Tu veux dire qu'avant je ne dessinais pas ? Pourtant il me semble que mes camarades de l'époque se souviennent de moi pour ça...
    — Disons que je ne m'investissais pas pleinement. J'avais le don, mais je ne l'entretenais pas, juste un dessin par-ci, par-là. Les doigts d'une main suffiraient à les compter, enfin... si on a suffisamment de doigts sur cette main.
    — Quel a été le déclic ?
    — Plein de petites choses accumulées. Mais le grand moment fut certainement mon inscription au collectif des Alfes Blancs. J'ai été mis directement dans le bain et très vite j'ai même pris les rennes d'un projet, pour coordonner le travail des illustrateurs. Puis vint le temps de faire mes premiers salons, notamment Paris Manga, et depuis, je n'en suis jamais vraiment sorti.
    Fee de Skankman— Et c'est quoi la suite maintenant alors ? Quel est cet "objectif" dont je parlais tout à l'heure ?
    — Bosser dans le milieu de livre, de près ou de loin. Je viens d'ailleurs à la surprise générale de quitter un emploi stable pour ce faire. J'ai aussi des projets plus personnels – et sans doute plus ambitieux – mais il est encore trop tôt pour en parler. Je lâche parfois des bribes d'informations mais jamais le concept en entier. il va falloir que je sois patient.
    — Et pour patienter en attendant la concrétisation je me propose de faire quoi ?
    — L'ouverture prochaine d'un site pourquoi pas (probablement http://youskank.free.fr). Cela me botterait bien une sorte de blog communautaire où j'inviterais régulièrement d'autres artistes à venir délirer et collaborer avec moi ponctuellement ou régulièrement selon les possibilités de chacun. Du moins j'espère que quelques-uns accepteront !
    — Alors rendez-vous est pris.
    — Je n'ai qu'une chose à dire pour finir : you skank !

  • Simon Boissard, 27 ans, pas d'étude, de bac... aucun diplôme en fait... Ah si, le bepc avec un scooter à la clé.
    Tant d'années passées assis, loin des bruits d'une salle de classe mais si proche du cahier. Griffonner, percer, déchirer... faire quelque chose de ces pages, passer à travers.
    Il a grandi autour de cette idée, « passer à travers ». À travers quoi ? La fenêtre du métro ? Le reflet y est plus beau. Une vie d'ennui ? Sûrement le fade, le chiant, la boue qui ralentit le pas. Après 24 ans à torturer les pages et les murs de sa ville, il crée sa boîte d'illustration et de peinture. Si l'imaginaire et la création deviennent un métier, un quotidien, ce monde ailleurs que l'on s'évertue à imager n'en devient-il pas réel ? C'est donc par le biais de cette aventure qu'est l'officialisation de l'envie qu'il est passé à travers. Aujourd'hui il y a un livre qui avance petit à petit, des travaux dans le jeu vidéo, la pub, l'évènementiel, dans le design de lieu, dans le graf, la scénographie, la vidéo et la peinture en live musical. Il y a aussi une dernière envie qu'est la photo : http://www.flickr.com/photos/26975837@N06/. Demain, derrière une autre vitre, il y a une boîte de production et de pub et d'autres choses qui font qu'il faudra continuer de passer à travers mais qu'il est bon d'avoir commencé.

  • Moa : Bonjour Yvan !
    Toa : Bonjour Yvan !
    Moa : Alors comme ça, tu t’appelles Yvan ?
    Toa : ouaip !
    Moa : C’est un prénom qui te plaît ?
    Toa : Bin écoute, on cohabite depuis longtemps alors je dirais oui !
    Moa : O-kkkkkk ! Alors passons a l’interview maintenant !
    Toa : Coooooooool !
    Moa : J’te le fais pas dire !
    Toa : On va bien s’entendre tous les deux !
    Moa : Il semblerait oui hi hi !! Donc tu illustres ?
    Toa : Oui messire !
    Moa : Et c’est bien ?
    Toa : Franchement ? Comme disent les acteurs, c’est le plus beau métier du monde quand on y arrive.
    Moa : C’est pas trop dur de faire sa place ?
    Toa : Tu me fais penser que j’aurais dû dire que c’est aussi le métier le plus dur au
    monde de par le fait.
    Moa : Je compatis !
    Toa : Merci !
    Moa : Pas de quoi ! Pourquoi donc avoir choisi cette voie plus qu’une autre ?
    Toa : Disons qu’après avoir fait pas mal de boulots dans des branches diverses, pour nourrir son homme (moi donc) et le passage de la trentaine signifiant très souvent « bilan de vie professionnelle », en tout cas pour moi, je me suis vite rendu compte que l’art ne voulait pas me lâcher d’une semelle et que quitte à vieillir en bossant, autant vieillir dans une profession qui vous tire vers le haut, mais qui avant tout fait partie de vous. Bon ! Cela affame souvent son homme (remoi donc !) je te l’accorde et les lendemains sont très souvent incertains, mais je préfère ça à tout autre travail.
    Moa : Quelle abnégation !
    Toa : Abnequoi ?
    Moa : …………………….. !!!!!
    Toa : Vas-y, appelle-moi Jean Claude aussi !!!!!!
    Moa : Meeeeuuuuu non. Allez continuons !
    Toa : Mouais ! C’est bien pour les lecteurs, sinon…..
    Moa : Brave homme ! Sinon quelles sont tes inspirations, tes mentors, tes musiques préférées, on veut tout savoir de ta vie !
    Toa : Tout ! Tout ! Tout ! Vous saurez tout sur ma vie vie… … … Hum !!! Alors mes inspirations, je les puise un peu partout, les livres, le web, les balades en nature, classique quoi ! J’ai une passion toute particulière pour la montagne et les forêts. Je ne peux concevoir une illustration personnelle sans ces magnifiques paysages (du moins quand cela est possible). Pour ce qui est des mentors, il en est un en particulier qui me suit partout, le plus souvent sous forme d'art book, c’est Monsieur John Howe. Je guette avidement chacune de ses illustrations sur son site. Si tu regardes mes aquarelles via le mien de site, et que tu compares avec son travail, tu verras qu’il m’a énormément influencé, allant presque (que veux‑tu il faut bien apprendre) jusqu'à copier sa technique. Je n’y suis évidemment jamais parvenu, mais cela m’a beaucoup appris à comprendre l’emploi des encres de couleur.
    Comme autres mentors il y a, Frazzeta, Walt Disney, Olivier Ledroit, Alan Lee, Vincent Dutrait, Paul Bonner, Wayne Reynolds, Norman Rockwel, James Gurney et bien d’autres encore.
    Moa : Respire !
    Toa : Merci….. ! Pour les musiques, je suis assez difficile et mes choix se tournent très souvent vers des musiques d’ambiance onirique, celtique, médiéval (ça c’est pour l’inspiration, la mise en condition). Mais j’écoute aussi du métal, mais plus le style Kamelot, Within Temptation, Dream Theater, Scorpion ou ACDC, que du métal dur. Et puis aussi Phil Collins, Francis Cabrel, Georges Michael, Téléphone…….
    Moa : Des trucs de vieux quoi !!!!!!
    Toa : Mais je te M… mon p’tit pote !!!!!……… Continuons ! Sinon à part l’art, j’aime jouer de la batterie, faire du roller (j’ai fait deux ans de hockey alors poupougne l’intervieweur !), (Je l’entends qui déglutit), et puis le reste c’est perso NA !
    Moa : Bien monseigneur !
    Toa : Je préfère !
    Moa : Voilà voilà ! …….. Tu penses avoir tout dit, tout divulgué ?
    Toa : Tu veux pas non plus la taille de mon athena aussi ?
    Moa : Houlà non !!! Hum ! Ce fut un plaisir Yvan !
    Toa : Pour moi aussi Yvan !
    Moa : On se fait la bise alors ? Tu m’en veux pas !
    Toa : Maaiiiiiis non grand fou, viens par-là !
    Moa : Oumf ! Pas trop fort !!!! Et bien encore merci d’avoir répondu à mes questions et puis bon courage (tu en auras besoin !) et que l’inspiration soit avec toi.
    Toa : Merci damoiseau et merci à vous là derrière votre écran d’avoir suivi notre petit délire et puissiez‑vous prendre du plaisir à regarder et lire ce webzine…… à bientôt et tenez-vous fort !!!
    Moa : Heu pas mieux !

  • Yogh, l’âge du Christ, fan de métal, de bières, de whisky et de reptiles !
    L’envie de peindre m’est venue assez tard, adolescent, en feuilletant les magazines comme Dragon et les livres de jeu de rôles. Au début je me contentais d’admirer les images, sans avoir besoin de prendre mes crayons. Après le BAC, j’ai fait la fac d’arts plastiques pour être prof, et puis j’ai lâché en seconde année d’IUFM, comprenant que ce n’était pas du tout ma vocation. Ce qui m’intéressait, c’était de peindre des tableaux tirés d’une imagerie souvent décriée : la Fantasy. Et puis, petit à petit, j’ai eu envie de voir mon travail sur des magazines, romans, et je me suis mis à travailler les logiciels d’art numérique. J'ai pas mal organisé de jeux de rôles grandeur nature, en laissant de côté le travail de la peinture, pour y revenir par le biais du numérique, après une très longue période d’écriture.
    Du traditionnel au numérique, j’ai bien sûr dû opérer un virage, mais je continue de prendre des commandes d’huiles pour les particuliers, mais je commence à réaliser mon rêve : travailler pour du jeu de rôle professionnel, et j’attends avec impatience de réaliser quelques couvertures de romans et de boîtes de jeu fantasy !

    Vous pouvez retrouver l'univers de Yogh sur son blog : http://yogh-art.blogspot.com ou bien le découvrir au travers d'une interview parue dans le Mots & Légendes numéro 3.

  • Son questionnaire de Proust :

    Ma vertu préférée : la surdité
    Le principal trait de mon caractère :
    La qualité que je préfère chez les hommes :
    La qualité que je préfère chez les femmes :
    Mon principal défaut : la surdité
    Ma principale qualité : la franchise
    Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : la franchise
    Mon occupation préférée : vivre
    Mon rêve de bonheur : me réveiller chaque matin sans aucune peur
    Quel serait mon plus grand malheur : voir un enfant disparaître
    À part moi -même qui voudrais-je être :
    Le pays où j'aimerais vivre : aucun je me contente d'où je me trouve…
    La couleur que je préfère : pas de préférence…
    La fleur que je préfère : la Marguerite
    L'oiseau que je préfère : le Roitelet
    Mes auteurs favoris en prose : J.K Rowling, Pratchett,Tolkien…
    Mes poètes préférés : Prudhomme
    Mes héros dans la fiction :Valérian, Cugel, Harry potter
    Mes héroïnes favorites dans la fiction : Loreline, Shanure…
    Mes compositeurs préférés : Ennio Morricone
    Mes peintres préférés : Turner, Constable…
    Mes héros dans la vie réelle : les inconnu(e)s qui aident les autres sans le dire…
    Mes héroïnes préférées dans la vie réelle :
    Mes héros dans l'histoire : des inconnu(e)s par milliers à toutes les époques…
    Ce que je déteste le plus : la haine…
    Le personnage historique que je déteste le plus : je ne parle pas des C…
    Les faits historiques que je méprise le plus :
    Le fait militaire que j'estime le plus : néant
    La réforme que j'estime le plus :
    Le don de la nature que je voudrais avoir : l'Imagination
    Comment j'aimerais mourir : serein et en pleine santé (mourir de vieillesse dans mon lit ou celui d'une maîtresse)
    L'état présent de mon esprit :
    La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : l'adultère (quand on ne s'en vante pas)
    Ma devise : ne suis personne et dirige-toi vers le centre où tous les chemin convergent

  • Vous pouvez retrouver l'univers de Vianney Carvalho sur son site :http://arthelius.wix.com/vianney


    S'il était :

    Un arbre : un chêne
    Une fleur : une pensée
    Un lieu : mon bureau
    Un moment : le crépuscule
    Une personne : moi-même, c’est déjà pas mal
    Un animal : un ours ^^
    Un élément : l’air
    Les yeux : des yeux de fouine, lol
    Un doigt : le pouce
    Une couleur : le marron
    Une musique : ocarina of time (zelda)
    Une boite : une boite de pansements
    Une matière : le bois
    Une voiture : une ford 1900
    Un style : steampunk
    Un habit : un gilet de costume
    Une marque : Faber Castell
    Une maison : un corps de ferme
    Un magasin : Cultura
    Un prof : de dessin
    Une ville : Porto
    Un pays : Canada
    Un océan : Pacifique
    Un parfum : de fruits
    Une pierre précieuse : œil de tigre
    Une saison : printemps
    Un bijou : montre a gousset
    Un objet : un stylo feutre

     

  • Né en 1963 dans la banlieue parisienne, je me suis vite aperçu que les nombreuses tribus de notre monde s'entre-déchiraient par ignorance et que la connaissance – de l'autre, comme des mystères de la nature – était une voie à suivre pour qui veut s'épanouir dans ce chaos et y donner un sens. Quand quelques années plus tard, sur un téléviseur, je vis un homme marcher sur la lune, j'en conclus que l'homme était vraiment capable de merveilles. Ensuite, c'est la littérature qui devait m'entraîner à travers ce merveilleux et cette connaissance de l'autre, au-delà de l'ordinaire et des apparences. Dans l'intervalle, je passais devant de multiples tableaux et paysages. Les visages aussi me marquaient, ceux des vieux surtout qui racontent tous une histoire. Ainsi petit à petit mon esprit, craintif, certes, se forgea une passion pour ce qui est caché, mais sans jamais tomber dans la moindre béatitude. Non, l'imagination s'étalait partout, comme la beauté ou la laideur ; dans l'art surtout, dont le cinoche et la littérature. Je fouinais dans les vieilles collections, les Marabout par exemple, avec ces étranges histoires d'auteurs belges et ses couvertures sombres et cauchemardesques. Puis vint la découverte du grand Tolkien, Lovecraft ainsi que Moorcok, mais la SF aussi, Herbert ou Philip José Farmer et son fabuleux Monde du Fleuve. Tous ces auteurs, des centaines, je les dévorais et souvent je mettais en images leurs visions. C'est depuis devenu plus qu'un passe-temps. Et je passerai sur la période Jeux de Rôle, cette excellente façon de vivre le merveilleux tout en se révélant auprès des autres, dans ce qui pourrait passer pour un refuge d'autiste.

    Abdul Al Hazred de Pascal VitteAprès l'alimentaire, qui vous oblige à côtoyer et apprécier tous les individus du monde, le commerce comme la hiérarchie, je fus obligé d'admettre que je n'avais pas dévié de cette voie. Alors je persiste et signe, des centaines d'images produites et le raz de marée numérique aidant, je maintiens le cap. Je vois bien que mes congénères sont de plus en plus nombreux à partager cette idée de l'âme humaine et cette volonté de voyage et je m'en réjouis. Que les tribus du monde continuent de s'entre-déchirer, l'ignorance recule (si si) et le merveilleux comme la science font des progrès malgré tout, non sans errance, mais c'était écrit.

    Ci-joint un portrait d'Abdul Al Hazred, qui selon H. P. Lovecraft aurait écrit l'effroyable Nécronomicon, tout un mythe !

    Vous pouvez retrouver l'univers de Pascal Vitte sur son blog : http://vitte.over-blog.com

     

  • Née en 1989 à Reims, citéIllustration de Sarah BertagnaJohannique, Sarah dessine depuis qu’elle sait tenir un crayon. Sa mère, styliste et architecte d’intérieur, lui a beaucoup appris. À quinze ans, elle prend ses premiers cours de dessin, mais, n’aimant pas le style d’enseignement de ses professeurs, elle devint autodidacte et préféra apprendre d’elle-même et de ses erreurs. Malgré tout, elle organise sa première exposition à ce même âge. À 21 ans, elle rejoint une association pour laquelle elle réalise de nombreuses peintures. Elle devient coordinatrice régionale et l’organisatrice du gala annuel. Passionnée de l’imaginaire et du médiéval depuis toujours, elle privilégie le crayon et la peinture à l’huile pour ses Dames Féeriques. Elle travaille actuellement sur de nombreux projets, dont certains avec collaborations. Son plus gros projet, Les Chroniques de Dalad’Daïra, un univers qu’elle a totalement imaginé, et sur lequel elle travaille depuis plus de dix ans. Outre des expositions, elle a travaillé pour le webzine canadien Souffle d’Éden, ainsi que pour une auteure dont la publication aura lieu fin 2012.

    Site web -> www.sarahbertagna.com
    Page fan Facebook -> Sarah Bertagna, Illustratrice et Peintre Fantasy

    Sarah joue au Portrait Chinois :
    Illustration de Sarah Bertagna
    Un arbre -> le saule pleureur
    Une fleur -> le Lys
    Un lieu -> la montagne
    Un moment -> Le premier rire de ma fille
    Une personne -> ma mère
    Un animal -> mon husky
    Un élément -> la Terre
    Une couleur -> le blanc
    Une musique -> Ghost Love Score (de Nightwish)
    Les yeux -> ceux de ma fille, les yeux de l’innocence et de l’imagination.
    Une boite -> un vieux coffret fermé à clef
    Une matière -> l’argent
    Une voiture -> une coccinelle volkswagen
    Un habit -> le corset
    Une maison -> un manoir Victorien
    Un magasin -> Une boutique ésotérique
    Une ville -> Nahal’Dûm (cf : Les Chroniques de Dalad’Daïra)
    Un pays -> Dalad’Daïra (cf : Les Chroniques de Dalad’Daïra)
    Un océan -> l’Atlantique, berceau de l’Atlantide
    Une pierre précieuse -> le cristal
    Une saison -> l’hiver
    Un bijou -> un torque
    Un objet -> mon grimoire à dessins

     

     

    Illustration de Sarah Bertagna

     

  • Né en 1960, Didier Normand découvre l’illustration fantastique en 1980 en feuilletant un livre de Frank Frazetta. Trois ans plus tard , alors qu’il est entre temps devenu instituteur, une boîte de peinture à l’huile lui est offerte. Bien que dessinant depuis toujours, il ne sait comment l’utiliser. La représentation des champs de lavandes de sa belle région provençale ne l’attire pas outre mesure, il préfère apprendre à peindre en reproduisant les tableaux de maître Frank, dont il commence à réunir tous les ouvrages. Viennent s’ajouter ceux de Boris Vallejo, Simon Bisley et bien d‘autres. L’illustration fantastique devient une passion qui le pousse à apprendre en autodidacte et à produire rapidement ses premières toiles originales. Rarement satisfait de son travail, il se dit toujours que la prochaine toile sera enfin la bonne. Grâce à myspace sur internet (myspace.com/didiernormand), des demandes émanant d’auteur et d’éditeurs le font cependant peu à peu sortir de son antre.

  • Illustration de Claudine Leroy

    Claudine Leroy est née un jour d’été 1988 à Grenoble, puis a migré en Bourgogne, où elle fait actuellement des études afin de devenir professeur de biologie dans le secondaire. S’il n’est pas possible de dire exactement à partir de quand elle s’est mise à dessiner (ce pourrait tout aussi bien dater du Crétacé que des années 1990), c’est au collège qu’elle a découvert, par le biais du Seigneur des Anneaux et d’un magnifique album sur les dragons illustré par John Howe, la Fantasy. Depuis, elle s’est également prise d’intérêt pour la science-fiction, avec un gros faible pour le cyberpunk.

    Quand elle ne dessine ou n’étudie pas, elle écoute de la musique, joue aux jeux vidéos de façon intensive ou collectionne les girafes en peluche.

    Ayant appris à maîtriser ce merveilleux outil de communication qu’est Internet, elle dispose d’un blog où il est possible de voir ses travaux, recherches, essais dans divers domaines artistiques, tels que le dessin, la photo, l’écriture ou encore les fractales.

    En 2009, l’auteur Sébastien Gallot a fait appel à elle pour réaliser les illustrations de son conte, La Fée et le Farfadet, paru aux éditions Amalthée.

     

    Illustration de Claudine Leroy

     

    Illustration de Claudine Leroy

     

     

  • Si elle était :

    Un arbre : le saule pleureur
    Une fleur : le lys ou le lotus, pour leur symbolique
    Un lieu : les rives d'un lac, en montagne
    Un moment : le soir, quand le soleil se couche
    Une personne : hum, je ne sais pas, un artiste dans son atelier...
    Un animal : la panthère noire ^^
    Un élément : le vent
    Les yeux : regardant vers l'avenir
    Un doigt : l'index, qui estompe parfois mieux qu'un buvard
    Une couleur : le noir... mais pas vraiment gai ça... alors on va dire le vert symbole du repos, de l'espérance, de la nature.
    Une musique : en ce moment, Priscilla Ahn's avec 'Dream'
    Une boite : à secret
    Une matière : le papier
    Une voiture : une mini ^^
    Un style : aucune idée... peut-être un mélange de tout ce que j'aime.
    Un habit : confortable et un peu sexy à la fois, tout simple.
    Une marque : aucune
    Une maison : un chalet avec de grandes fenêtres donnant sur la montagne.
    Un magasin : un bric à brac de matériel de dessin gratuiiiiiit
    Un prof : d'Arts
    Une ville : aucune en particulier
    Un pays : le Canada, ça reste mon rêve.
    Un océan : infini
    Un parfum : la vanille
    Une pierre précieuse : l'onyx
    Une saison : l'hiver
    Un bijou : un pendentif de fée, je viens d'en trouver un !
    Un objet : mon crayon ! Mon bloc ! Mon pinceau dans mes cheveux ! Lol

    Vous pouvez retrouver l'univers de Virginie Jaydem sur son blog : http://virginie-jaydem.fr

  • Deice est né en 1991, dans un pittoresque village abandonné de Bretagne, on raconte même que la naissance de cet enfant est une légende contée par des créatures féeriques (hum... restons sérieux). Dès son plus jeune âge, il s'est mis à dessiner, dessiner et encore dessiner. Il a toujours porté l'étiquette de « l'artiste », qui est un compliment d'ailleurs, mais pas pour tout le monde...
    Après un parcours scolaire et une enfance des plus banales, Deice a voulu élargir son sens artistique pour s'évader dans d'autres mondes, il apprend la musique, l'art et tout le toutim (il a même eu 19 sur 20 en arts au bac, c'est pour dire quel artiste incroyable il est... en toute modestie bien sûr)
    Après son bac, il décide de faire des études en graphisme publicitaire pendant deux ans. Mais malgré son diplôme en poche il a d'autres idées en tête, c'est bien beau de faire des logotypes et de la mise en page, mais lui ce qu'il préfère avant tout, c'est l'illustration, la vraie ! Du Keith Parkinson, du Karl Kopinski, du Craig Mullins... c'est ça qu'il voudrait faire. Alors depuis l'obtention de son diplôme il s'entraîne avec conviction et enchaîne les projets d'illustration. Il est actuellement coloriste pour BD.
     
    Ses réponses au questionnaire de Proust :
     
    1. Ma vertu préférée : La volonté
    2. Le principal trait de mon caractère : La discrétion
    3. La qualité que je préfère chez les hommes : La gentillesse
    4. La qualité que je préfère chez les femmes : La douceur
    5. Mon principal défaut : Trop introverti (je me suis amélioré)
    6. Ma principale qualité : Être calme
    7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : L'amitié que l'on partage
    8. Mon occupation préférée : Créer
    9. Mon rêve de bonheur : Voler dans les airs
    10. Quel serait mon plus grand malheur : Devenir amnésique
    11. A part moi -même qui voudrais-je être : Michael Jackson
    12. Le pays où j'aimerais vivre : La Bretagne mais j'y vis déjà
    13. La couleur que je préfère : Le noir
    14. La fleur que je préfère :
    15. L'oiseau que je préfère : Le rouge-gorge
    16. Mes auteurs favoris en prose : Lovecraft
    17. Mes poètes préférés : De Musset
    18. Mes héros dans la fiction : Capitaine flamme
    19. Mes héroïnes favorites dans la fiction :
    20. Mes compositeurs préférés : Michael Jackson, Stevie Wonder, Freddie Mercury
    21. Mes peintres préférés : Keith Parkinson, Odilon Redon
    22. Mes héros dans la vie réelle :
    23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle :
    24. Mes héros dans l'histoire :
    25. Ce que je déteste le plus : La corruption
    26. Le personnage historique que je déteste le plus : Hitler sans grande originalité
    27. Les faits historiques que je méprise le plus : L'esclavage
    28. Le fait militaire que j'estime le plus :
    29. La réforme que j'estime le plus :
    30. Le don de la nature que je voudrais avoir :
    31. Comment j'aimerais mourir : En combattant un dragon (si je le bats, c'est encore mieux)
    32. L'état présent de mon esprit : Serein
    33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence :
    34. Ma devise : Commence chaque journée comme si elle avait été écrite pour toi !

  • Née à Paris en 1977, Misti commence à dessiner vers 16 ans, en noir et blanc pendant de longues années, puis découvre les joies de la couleur grâce à la Société des Pastel­listes de France, dont les maîtres lui enseignent l’art du pastel sec.
    Elle se laisse guider dans cette aventure par ses envies, elle écoute son cœur, inspi­rée par les univers féeriques et souterrains.

    Vous pouvez retrouver l'univers de Misti sur son blog : www.misti-artiste.fr

    Misti répond au questionnaire de Proust :

    1. Ma vertu préférée : le courage
    2. Le principal trait de mon caractère : rêveuse
    3. La qualité que je préfère chez les hommes : la gentillesse
    4. La qualité que je préfère chez les femmes : l’indépendance
    5. Mon principal défaut : expéditive
    6. Ma principale qualité : confiante
    7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : l’écoute
    8. Mon occupation préférée : dessiner
    9. Mon rêve de bonheur : l’harmonie entre les peuples
    10. Quel serait mon plus grand malheur ? de laisser mourir le rire dans mon cœur
    11. A part moi -même qui voudrais-je être ? personne
    12. Le pays où j'aimerais vivre : je suis très bien en France
    13. La couleur que je préfère : le noir
    14. La fleur que je préfère : ma fille qui s’appelle Flora
    15. L'oiseau que je préfère : le grand Condor !
    16. Mes auteurs favoris en prose : Maurice Druon, Henri Vincenot, Krishnamurti
    17. Mes poètes préférés : Jacques Delille, Jacques Higelin, Soan, Bill Deraime
    18. Mes héros dans la fiction : Willow (grand courage)
    19. Mes héroïnes favorites dans la fiction : les frangines Cat’s Eyes, Anne Sulivan
    20. Mes compositeurs préférés : Mozart, Beethoven
    21. Mes peintres préférés : Chardin, Picoulet, Frazzeta, Luis Royo
    22. Mes héros dans la vie réelle : Claude Bourguignon, Till Lindemann (dans un autre genre…)
    23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : Mère Meera,
    24. Mes héros dans l'histoire : le Christ, Bouddha
    25. Ce que je déteste le plus : refaire les mêmes erreurs
    26. Le personnage historique que je déteste le plus : je ne déteste personne
    27. Les faits historiques que je méprise le plus : pas de mépris non plus
    28. Le fait militaire que j'estime le plus : la guerre ne me fait pas rêver
    29. La réforme que j'estime le plus : la fin de la peine capitale
    30. Le don de la nature que je voudrais avoir : la santé
    31. Comment j'aimerais mourir : en paix
    32. L'état présent de mon esprit : en paix
    33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : la fot d’ortograf
    34. Ma devise : Avance et tu comprendras.

     

  • Vaelyane, ou Katia NS, est un individu humanoïde de sexe féminin d'une vingtaine d'années environ. Un peu étourdie, on peut l'entrevoir à l'occasion dans les rues de Strasbourg, systématiquement affublée d'un chapeau à plumes.
    Mélange absurde de monstre hirsute des cavernes et d'aristocrate néo-barococo-steampunko-victorien, elle se passionne d'abord pour l'Histoire de l'Art, avant de se vouer à la pratique du dessin. Illustratrice dans l'âme, et après une formation inachevée dans le domaine du graphisme, elle étudie à présent les arts plastiques à l'université ; la mentalité et les buts complètement différents de ce nouveau domaine la laissent cependant tout à fait perplexe.
    Son rêve, comme bon nombre d'autres aspirants illustrateurs, serait de vivre de ses créations, malgré la nature utopiste d'un tel projet. En attendant, elle étudie, dans l'espoir d'avoir un avenir dans le domaine.
    Pour les quelques curieux intéressés par son travail, celui-ci est visible, en attendant qu'elle ait son propre site, sur sa galerie deviantArt : http://vaelyane.deviantart.com

    Vaelyane répond au questionnaire de Proust, en version abrégée :

    1. Ma vertu préférée : L'honnêteté.
    2. Le principal trait de mon caractère : Le n'importe-quoïsme.
    3. Mon principal défaut : Je suis plutôt maniaque...
    4. Ma principale qualité : … je suis vraiment maniaque, en fait.
    5. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Que je puisse compter sur eux comme ils peuvent compter sur moi.
    6. Mon occupation préférée : Qu'il est ardu de choisir entre manger et dormir ! Dans le doute, je vais répondre « dessiner ».
    7. Mon rêve de bonheur : Avoir la paix et l'esprit tranquille.
    8. Quel serait mon plus grand malheur ? Perdre la vue, par exemple.
    9. A part moi-même qui voudrais-je être ? Quelqu'un de moins anxieux...
    10. Le pays où j'aimerais vivre : Mon propre état indépendant, avec pour capitale, mon lit.
    11. La couleur que je préfère : Je ne saurais dire... J'ai, en revanche, une couleur en horreur : le rose.
    12. La fleur que je préfère : Le Coeur-de-Marie, quelle forme étrange !
    13. L'oiseau que je préfère : Le gypaète barbu ! Ne riez pas, c'est un superbe vautour, il pourrait mal le prendre...
    14. Ce que je déteste le plus : Le mensonge.
    15. Les faits historiques que je méprise le plus : les guerres saintes... quel bel esprit de tolérance...
    16. Le fait militaire que j'estime le plus : Savoir éviter une bataille qui peut l'être.
    17. Le don de la nature que je voudrais avoir : S'agit-t-il d'un don possible et réel, ou non ? Si oui, (et si la nature donnait quoi que ce soit, cette vile fourbe) j'aimerais avoir les moyens de lutter contre mon stress.
    18. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : le perfectionnisme. Dans une certaine mesure, ce n'est pas une faute, mais au-delà, il devient handicapant, et plutôt problématique. Bien sûr, je ne blâme aucun perfectionniste, je suis moi-même atteinte de ce terrible fléau !
    19. Ma devise : « J'l'ai mangé. »

  • De formation purement autodidacte, Gilles dessine depuis qu'on lui a appris à tenir un crayon. Véritable passionné d'image, de graphisme, de cinéma et de SF, il tire ses inspirations aussi bien dans le manga, que dans la franco-belge, en passant par la culture pop, l'univers des jeux de rôle, le sport et bien d'autres... Il débute une carrière dans la pub en 1999. Aujourd'hui, après 7 années comme directeur artistique à Colmar, il se lance dans la création de son propre studio. Mais c'est bien dans l'illustration, que ce soit dans l'univers de la jeunesse ou bien dans la fantasy, qu'il prend le plus de plaisir. Membre de l'association "L'Esprit BD" de Colmar, il s'est fixé comme objectif pour les 5 ans à venir, de mener à bien un projet de BD... Affaire à suivre...

    Vous pouvez retrouver l'univers créatif de Gilles Brauneisen et ses différents projets en vous rendant sur son blog : http://www.gb-illustration.com 

     

  • Né le 21/09/66 à Charleville-mézieresIllustration de Cyril Barreaux
    Ardennes – FRANCE
    Illustrateur indépendant

    Passionné de dessins et peintures depuis qu’il est en âge de tenir un crayon.
    Autodidacte, il s’est d’abord spécialisé dans la décoration de véhicules avec une technique de peinture à l’aérographe.
    Puis s’est orienté vers la peinture numérique.
    Il a exposé ses créations originales lors de divers manifestations ayant pour thème : le nu féminin, la féerie ou l’heroic fantasy.
    Passionné par les courbes féminines et l’architecture du corps humain en général, la femme est omniprésente dans ses réalisations.
    Inspiré par Frazetta, Siudmack ou Vallejo pour leurs techniques, il continue son voyage artistique à travers les mondes imaginaires dans lesquels les courbes de fées ne cessent de l’enchanter.

     

     

     

    Découvrez ci-dessous quelques-unes de ses oeuvres :

    Fée boudeuse de Cyril Barreaux

    Oriande 2 de Cyril BarreauxOriande de Cyril Barreaux

    Illustration de Cyril Barreaux

    Arduinna de Cyril Barreaux

     

     

     Son facebook : https://www.facebook.com/cyril.barreauxillustrateur

     

  • Jonathan, pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Bonjour, je m’appelle Jonathan et je suis un jeune illustrateur belge de 23 ans. J’adore les frites et faire la grasse matinée mais je crois que je m’égare ^^.

    Comment t’est venu le goût du dessin, à quel âge ?
    Oh d’aussi loin que remonte ma mémoire (j’aime parler comme un vieux :) ), j’ai toujours tenu un crayon en main et j’ai toujours dessiné d’abord comme amusement, puis maintenant je veux en faire mon métier.

    Comment abordes-tu la création d’un dessin ? Comment te vient l’inspiration ?
    En général, je pars sur des mots forts qui m’évoque une histoire (ici l’histoire était déjà faite). J’aime beaucoup avoir un coté épique dans mes illustrations (je suis d’ailleurs fan des films comme 300, Gladiateur…).

    Quel est ton endroit favori pour dessiner ? As-tu des rituels ?
    Pour dessiner, il me faut 3 choses :
    – 1 (le plus important) Un endroit chaud, je hais le froid.
    – 2 Une boisson sucrée… COCA <3
    – 3 De la musique, ça me donne toujours la pêche.

    As-tu un dessin dont tu es particulièrement fier ? Voudrais-tu nous le montrer ?
    Illustration de Jonathan fievetIllustration de Jonathan fievet

    Ces deux là, le premier, car j’ai beaucoup travaillé sur la double ambiance et le deuxième, car je me suis beaucoup amusé sur le concept des dames de carte (ici de pique).
    Et voici mon blog.

    Quels sont tes illustrateurs favoris ? Influencent-ils tes dessins ?
    J’en ai beaucoup mais les artistes qui m’influencent le plus sont :
    – Barbara Canepa, qui a fait Skydoll, End…
    Ci-dessous une illustration de Barbara Canepa :

    illustration de Barbara Canepa


    – J’aime énormément Kekai Kotaki, qui a bossé pour guild wars par exemple.
    Ci-dessous une illustration de Kekai Kotaki :

    illustration de Kekai Kotaki

    – Aleksi Briclot, que j’ai eu la chance de rencontrer deux fois.
    Ci-dessous deux illustrations d’Aleksi Briclot :

    illustration d’Aleksi Briclotillustration d’Aleksi Briclot

    Est-ce que tu as un style de dessin que tu préfères ? Y a-t-il des projets d’illustration que tu refuserais ?
    En général, je suis plus dans quelque chose d’assez réaliste, j’ai beaucoup de mal à déformer mes personnages (cartoon, illustration jeunesse) et donc si on me proposait un boulot là-dedans je refuserai sûrement, car, pour moi, je n’aurais pas les capacités de le mener à bien.

    As-tu une anecdote à nous raconter sur ton parcours artistique ?
    C’est plus une situation mais les gens voient souvent les artistes comme des gens cool, alors qu’en général quand on se présente ça donne ceci :
    Moi : Salut, tu fais quoi ?
    Autre étudiant : Moi je fais un Master en marketing et toi ?
    Moi : Ah ben moi j’suis illustrateur et j’dessine (et j’ai vraiment l’impression de passer pour l’abruti de service xD).

    Quels sont tes projets ?
    D’abord et surtout trouver du travail dans le milieu et arriver à en vivre. Et puis comme j’ai toujours plein d’idée en tête plus tard faire ma propre BD me plairait énormément.

    Pour conclure, qu’as-tu envie de nous dire ?
    Juste un petit détail que les gens oublient souvent mais c’est que la qualité d’un artiste n’est pas dû à son talent mais à ses efforts (l’art n’est pas quelque chose d’inné mais quelque chose qui se travaille toute une vie ^^).

    Retrouvez l’univers et les créations de Jonathan Fievet sur son blog !

     

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