Sale temps pour un Mutant de Guillaume Sibold

Tiens, c'est vrai ! En ce qui me concerne, ce ne sera pas encore cette fois-ci, mais je vais réfléchir à un truc sur ce thème (de toute façon, comme je n'arrive pas à écrire en ce moment, je réfléchis à des tas de thèmes, ça me donne l'impression de continuer à bosser !

C'est vrai ! Mais j'espère quand même que tu y mettras un jour la plume !

Kaliom Ludo écrit: Puis on n'a pas encore vraiment eu de zombies à M&L !

Toi tu m'as jamais vu le matin avant mon premier café

Personnellement, je suis de moins en moins "zombie" et j'essaie d'éviter cette figure de l'Imaginaire le plus possible. Je trouve que c'est une "facilité d'écriture". C'est un peu le méchant fourre-tout et, même si certains arrivent à faire passer des messages vis à vis de notre société (comme Romero ou Kirkman par exemple), la plupart se contente de l'utiliser pour avoir des mangeurs de chairs humaines fan d'Usan Bolt (ou non).
Pour faire un comparatif un peu capillotracté de prime abord, le zombie c'est un peu comme le nazi. Je ne dis pas ça juste pour faire un point Godwin gratuit mais parce que les deux images ont chez moi le même effet. C'est le méchant de la "flemme". Quant on se retrouve avec l'un ou l'autre, inutile de leur trouver une histoire et des motivations car leur nature même en fait un méchant.
Exemple :
Il veut tuer le gentil ? Normal c'est un nazi/zombie.
Ils veulent prendre le contrôle du monde ? Normal c'est un nazi/zombie.
Pourquoi le méchant est il aussi méchant ? Parce que c'est un nazi/zombie.

Je ne suis pas forcément pour donner des origines tragiques pour justifier les attitudes des "méchants" des histoires (c'est souvent en mode "Mais c'est normal qu'il soit comme ça, le pauvre chaton à tant souffert quand il était petit et gnagnagna"), mais j'aime bien avoir un "méchant" un peu plus "épais" et qui n'est pas forcément défini par sa fonction. Ce qui n'est pas forcément (très rarement) le cas avec les zombies (et les nazis pour en finir avec eux).

Bien sûr ! Le zombie intéressant, c'est le zombie anticapitaliste de Romero, qui encercle les centres commerciaux. Qu'est-ce qu'un zombie ? Un être privé d'intelligence, réduit à ses instincts les plus primitifs. Que fait un être privé d'intelligence, réduit à ses instincts les plus primitifs ? Il va au centre commercial. Je pense aux zombies à chaque fois que je vais m'acheter mes biscottes aux "Passages", le centre commercial de Boulogne, et que je vois les bourges locaux osciller le regard vide entre le Starbuck et le Paul, au milieu des éclairages clinquants et des affichettes "ouvert tous les dimanches". Ça fait d'ailleurs longtemps que j'ai envie d'écrire à la mairie pour qu'ils renomment les Passages. Je propose "Shopping Dead".

J'aime bien shopping dead. Bon, va falloir que je lise ce texte, dès que possible. Le post apocalyptique et les zombies, ça me cause. J'ai d'ailleurs quelques séquence s3D de zombies à mon actif !

C'est vrai, dont un survol en hélicoptère à faire baver WWZ !

Félicitations !