Né en 1973, Nathael Hansen écrit depuis son plus jeune âge, d’abord des récits policiers, puis de la science-fiction, de la fantasy et, les premières crises existentielles arrivant, glisse vers le fantastique. Puis il cesse quasiment d’écrire pendant quinze ans.
Il publie un premier récit court en 2015 (Oméga, fantaisie apocalyptique parue dans l’anthologie 42, l’appel de la SF, chez Parchemins & Traverses sous la direction de Jeanne-A Debats) et récidive en 2017 avec une longue nouvelle (Le masque du gardien des portes d’ivoire, qui mêle le merveilleux et le fantastique, dans l’anthologie Frontières, chez le même éditeur, sous la direction de Simon Bréan).
Dans La Montre, son troisième texte publié, il raconte ses années d’errance comme étudiant parisien et précise « à part la montre, presque tout est vrai ». C’est également un manifeste pour une certaine forme de fantastique, qui serait tout sauf une hésitation : une certitude, un regard tragique porté sur le monde et notre condition.