Jeb

Kaliom L. écrit: Quelque part, je crois que, même si personne n'aime ce qu'on a écrit, c'est important d'avoir réussi à retranscrire ce que l'on voulait dire. Au moins pour que la confidence, faite au papier, soit valide dans notre esprit.

Merci de mieux dire, de dire poétiquement, ce que j'essayais maladroitement d'exprimer. Bien sûr, il est infantile de n'écrire que pour soi, mais on ne peut pas non plus écrire uniquement en pensant à... je ne sais pas, les autres, le succès, l'édition, les critiques. Si on détruit le monde qu'on a envie de bâtir et les personnages qu'on a envie de créer parce qu'on pense en fonction des réactions potentielles, on risque de ne plus prendre plaisir à écrire. Ce serait dommage.

Je relis en pleine insomnie ma réponse ci-dessus et je me trouve rétrospectivement bien sentencieux. Voilà ce qui se passe quand on n'a pas sa dose quotidienne de caféine !

La petite nouvelle sympathique du jour, j'ai un deuxième éditeur qui veut me prendre Les dieux sans visage. Bon, c'est trop tard, mais ça fait toujours plaisir...

Merci ! Je vais être franc, ça me fait d'autant plus plaisir que Les dieux sans visage, j'ai pour lui une vraie affection de parent attendri par son enfant bossu et idiot. Mes gros romans, comme Terre Zéro ou surtout Toutes les terres mortes, ils sont ambitieux par la taille et les thématiques abordées, l'échec potentiel me chagrine parce que avec eux je me donne à fond, mais je suis très simplement prêt à reconnaître que je m'attaque à trop costaud pour moi et que je ne suis pas taillé pour de telles aventures.

Les dieux sans visage, c'est différent, plus court, plus simple, plus direct, moins prétentieux, et finalement peut-être plus attachant. Enfin bon, on verra bien ce qu'en diront les lecteurs, mais bizarrement, quand je m'y arrête rétrospectivement, j'ai plus d'affection pour lui que j'ai écrit en 3 mois que pour Terre Zéro qui m'a demandé un an et demi...

Kaliom L. écrit: Cela peut juste devenir frustrant si une fois ce travail fini, on ne trouve personne avec qui le partager. Mais je crois que ça n'enlève rien à la beauté du voyage.

Une fois de plus, tu trouves les mots justes ! C'est tout à fait ça.

Exactement ! Illogique et incompréhensible. Tant mieux ! Ce serait triste que ce soit prévisible et attendu !

Sinon, deux nouveaux retours partiels sur Toutes les terres morts, qui sont bons l'un et l'autre, et l'un me tient particulièrement à coeur compte tenu de la personne qui me le fait. Je commence à être rassuré !

Deux éditeurs qui acceptent ton texte c'est la classe. Au moins c'est un gage de qualité!
Sinon je voulais savoir sur quel site tu as commandé ton exemplaire papier pour la correction de ton roman.

Sur lulu.com. Ce n'est pas donné, mais j'ai enquêté auprès de mon plus proche magasin physique d'impression, et c'était bien pire. Si mes souvenirs sont bons, un volume de 600 pages + TVA + envoi, j'en ai eu pour quelque chose comme 23 euros. Cher, mais honnêtement, c'est plus agréable de relire sur papier avec un stylo-plume...