si je peux me permettre Nicolas...
il ne m'est pas facile d'aller vers les autres, et encore moins vers les autres auteurs, car si dans la grande majorité, ils sont ravis de papoter bouquin (ou bien élevés lol), il y en a qui m'ont laissé un souvenir, comment dire... froid. Du coup, j'appréhende beaucoup moins le public
Je suis partie du principe que dernière arrivée dans la "sphère du livre", première à se présenter en quelque sorte. Je suis allée vers tout ceux que j'ai pu (les auteurs que j'ai lu généralement au préalable) quand j'ai eu du temps pour me déplacer sur le salon, et l'accueil a été sympa en général (j'avais un peu discuté vite fait avec eux avant ou me retrouve sur des projets avec eux ou dans les mêmes groupes sur fb).
J'ai été super mal à l'aise tout le temps, mais bon... j'en rigole maintenant. D'manière c'est Cthulhu qui m'a laissé un souvenir impérissable
.
Et oui, il faut se vendre. Et c'est pas un exercice évident. Peut-être avec le temps. Ou jamais. Moi c'est mort, j'y arrive pas. J'observe quand même... hé hé ! des fois que je repère une approche, une accroche qui puisse me convenir, que je pourrais adapter à ma sauce...
Pour la SF ça semble plus difficile en effet, les lecteurs boudent. Il faut convaincre en plus d'attirer le lecteur.
Vous avez réussi à me faire apprécier la sf, rien n'est donc perdu !! Courage !!
Pour finir, tenir un stand seule, c'est mission impossible pour moi. Et pouvoir discuter de son genre de prédilection, avec un voisin de table qui écrit dans le même genre, c'est le top !!
Plus on fait de dédicaces, moins ça doit être difficile. J'ai rien vendu à Paris, mais j'en garde une expérience enrichissante. Et si t'as l'occasion de tenir un stand avec Jeb, je pense que tu ne vas pas voir le temps passer