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Par contre, je ne suis pas certain que ce phénomène soit propre à la "blanche". Il n'y a vraiment eu personne pour se gargariser du fait que les derniers prix Hugo, par exemple, ont systématiquement été remis à des femmes (et mieux : des femmes "issues des minorités") ?
Il fut un temps où l'on préférait publier des romans assez mauvais écrits par des hommes plutôt que publier des femmes ( la politique de Fleuve Noir Anticipation).
Et aux USA, il y a de plus en plus de femmes et d'auteurs des minorités, donc la chose ne devrait pas surprendre. Et d'un autre côté ces auteurs là sont attaqués systèmatiquement par des trolls d'extrême droite comme l'horrible Vox Day. Vu les merdes réacs publiées dans les 90 dont certaines auraient mérité ne pas sortir de la fange d'où elles sont sorties (Goodkind), ça fait quand même du bien de voir des auteurs progressistes avec une mentalité saine, avoir une reconnaissance.
Fabien Lyraud écrit: Vu les merdes réacs publiées dans les 90 dont certaines auraient mérité ne pas sortir de la fange d'où elles sont sorties (Goodkind), ça fait quand même du bien de voir des auteurs progressistes avec une mentalité saine, avoir une reconnaissance.
Hahaha j'adore comment toute discussion sur la Fantasy arrive indubitablement sur Goodkind (je partage d'ailleurs totalement ton avis sur cet "auteur" ). C'est le point Godwin de la fantasy (le point Goodkind)
"Les images sont prolétaires" entend-on pendant que le type se dandine devant une voiture de sport à 300 SMIC. Je vais être franc, je n'ai tenu que cinq minutes...
Jeb écrit: "Les images sont prolétaires" entend-on pendant que le type se dandine devant une voiture de sport à 300 SMIC. Je vais être franc, je n'ai tenu que cinq minutes...
Quel dommage ! S’il est motivé par l’argent, c’est parce qu’il est le digne héritier de Céline, qui écrivait pour s’acheter un appartement. On peut d’ailleurs remarquer que l’élève a dépassé le maître, vu qu’avec ce qu’il a ramassé, il ne doit plus rester beaucoup d’appartements hors de portée de sa bourse.
L'article du Gorafi posté par Jeb est tristement crédible, à peine exagéré. D'ailleurs il date de 2013, mais on pourrait sans doute écrire la même chose aujourd'hui, et dans dix ans, et dans vingt...
La majorité des auteurs de blanche en France ne passe pas par la nouvelle contrairement aux auteurs de l'imaginaire. Il y a quelques années j'avais lu une interview de Michel Le Bris, où il évoquait l'importance de la revue Granta au Royaume Uni. Comment la nouvelle génération d'auteurs importants britanniques de littérature mainstream avait commencé à se faire connaître par des nouvelles dans cette revue. Et comment cette revue avait changé la littérature britannique en faisant éclore une génération de grands écrivains.
Après je sais bien qu'il n'y a pas qu'une façon de gérer son écriture pour un auteur. Que certains romanciers n'écriront jamais de nouvelles parce que ça ne leur parle pas d'écrire des textes courts. Mais quelque part c'est quand même symptomatique parce que la nouvelle est quand même une école d'exigence.
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