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Ah oui, B.A.X. reste ma priorité, c'est un univers qui me plaît, mais bien plus c'est une tentative d'écriture d'une histoire qui est pour moi tout à fait inédite. Ça me branche vraiment beaucoup, et j'y réfléchis énormément. Par ailleurs, j'ai d'une part la délicieuse excitation de faire un truc où je risque de me planter complètement (parce que je n'ai jamais rien fait de tel), mais d'autre part je suis raisonnablement confiant : travailler vite, régulièrement, avec un niveau professionnel et des dates très serrées, c'est mon métier. Certes, la traduction n'est pas l'écriture, mais j'ai tout de même l'habitude.
Après, le roman dont le directeur de publication me parle me tente aussi parce que j'ai des idées, parce que c'est très sympa de travailler comme tu le dis sur commande, en pouvant discuter avec le principal intéressé, et puis ce serait une nouvelle collaboration avec un maison où je n'ai encore jamais rien publié. Pour l'instant, je mets au clair quelques idées encore embryonnaires que j'avais pour cette histoire, afin de les envoyer à cette personne avant de l'appeler. Et puis nous verrons.
Mais clairement, je ne sacrifierai pas B.A.X. pour ce projet.
Oui, c'est vrai, d'une manière ou d'une autre c'est très sympa, et nous allons bien voir ce qui en ressortira !
En attendant, après quelques nouvelles propositions horribles que j'ai faites pour mon deuxième roman chez Rroyzz (Bats-toi contre la nuit ne plaisant pas), le titre sera quasi-certainement Aniki.
L'éditeur me dit sinon que Les dieux sans visage sort des presses. J'ai hâte d'avoir mon exemplaire en main !
J'ai pu discuter ce soir avec le directeur de collection qui me propose de développer ma nouvelle en roman. Il est par ailleurs lui-même romancier, ce qui n'est nullement indispensable à un éditeur mais permet de briser un peu la glace. C'était très agréable, j'ai pu poser toutes sortes de question, me rassurer sur le sérieux et le suivi du travail comme sur la liberté d'écriture et les délais. Un entretien productif.
Et pourtant, j'hésite toujours. J'ai quand même rédigé comme un fou depuis que j'ai commencé à écrire en... 2012 à la louche (oui, je suis un petit débutant ). Ça fait seulement une dizaine de nouvelles/novellas mais trois romans publiés, le quatrième (Aniki, donc) n'étant prévu à l'édition que l'année prochaine mais étant déjà écrit, tout comme Toutes les terres mortes qui atteint sans forcer son million de signes un quart. Certes, l'atmosphère trépidante de l'écriture permanente, quitte à rater parfois son coup et à pondre un bon gros nanar, me plaît beaucoup. Mais ralentir un peu le rythme me tente aussi : me consacrer à moins de projets mais plus approfondis. Et puis avec B.A.X., une fois que je serai lancé, j'aurai toute la frénésie que je veux !
Avec le directeur de publications, nous avons convenu de reparler à la rentrée. C'est bien, ça me laisse le temps d'y réfléchir un peu. Mais je ne suis pas sûr de me lancer. Un coup de fatigue, peut-être, mais surtout B.A.X. avant tout.
C'est intéressant, hein ? On se croirait dans une émission de Mireille Dumas !
Je ne sais pas si je suis d'accord avec la formulation ^^ De mon point de vue, tes oeuvres ne souffrent pas d'un problème d'approfondissement, mais je pense juste que tu le crois parce que tu manques de recul sur ta production. Ton rythme d'écriture est top et la qualité est au rendez-vous, il y a un décalage certain avec la "norme" (tu dois être à l'extémité de la courbe de Gauss en rythme de signage quotidien) mais ce n'est certainement pas une mauvaise chose ! Ca assure un rythme d'oeuvres nouvelles pour ton lectorat !
Aniki, c'est plutôt sympa comme nom, pour être curieux, c'est le nom d'un personnage du roman ?
Je suis assez d'accord avec Khellendros, pour ce que j'ai lu, tu m'as l'air d'allier à la fois la rapidité d'écriture et qualité de l'histoire et d'écriture, et ce même quand tu rushes une histoire pour un AT au délai trop court
J'espère que le coup de fatigue ne va pas durer, c'est peut-être juste le temps de prendre ta respiration avant d'entrer dans l'arène et de t'engager sur ce nouveau défi ? Si les relations avec le directeur de publication sont bonnes, je pense que ça te laisse de la marge pour trouver ton rythme. Courage !
Sans rien dévoiler, c'est une histoire où l'amour fraternel tient un rôle, et le petit frère, qui est mordu de mangas, appelle son grand frère "Aniki", qui est la manière dont les garçons qui ne sont plus des garçonnets appellent leur grand frère au Japon. C'est du moins ce que m'avait expliqué mon ami Denys, musicien et linguiste, qui en dépit de son très jeune âge est non seulement érudit en langue japonaise mais a composé de la musique pour des jeux vidéo dans une boîte japonaise. La classe ! En gros, donc, le livre s'appelle Grand frère.
Merci pour tes encouragements : je t'offre un verre aussi !
Je pense de plus en plus que je vais refuser son offre. Je veux me consacrer à B.A.X. au moins un temps, et j'ai tellement de trucs prévus dans le premier semestre 2016 que je n'ai pas le courage d'ajouter encore un roman à la masse. Mais j'ai encore quelques jours pour réfléchir, peut-être que je vais retrouver un peu d'allant à la rentrée !
Je viens de recevoir un carton plein de Les dieux sans visage envoyé par l'éditeur, et je suis enchanté ! Couverture douce au toucher qui met en valeur l'illustration, papier de qualité (blanc, épais et granuleux), belle impression, un vrai plaisir. Curieusement, je me rends compte ne pas avoir de fétichisme de l'objet matériel, contrairement à ce que je croyais, et je n'ai pas été plus excité de recevoir ces livres imprimés que Terre Zéro qui n'était que numérique, mais ça fait plaisir de tenir en main un si bel objet. Comme quoi, pas besoin d'être édité chez l'Atalante pour pouvoir frimer !
J'enchaîne les messages sans aucun rapport : j'ai l'impression de tweeter ! Mais après avoir bien réfléchi, j'ai décidé de renoncer à transformer ma nouvelle en roman pour le moment et j'en ai averti le généreux directeur de collection qui m'en avait fait la proposition. Je vais me concentrer sur B.A.X., et s'il me reste du temps libre, je le partagerai entre ma tétralogie pour jeunes adolescents et Les conteurs, ou peut-être une petite novella occasionnelle, maintenant que le goût m'en a pris. Mais on ne peut pas tout faire !
Sans compter que je ne tarderai sans doute pas à récolter les derniers retours sur Toutes les terres mortes (alias Téra-République) et il faudra que je me préoccupe de finaliser le livre pour de bon et de commencer à lui chercher sérieusement une solution éditoriale (j'ai des pistes assez sérieuses, mais rien encore de définitif).
Merci en tout cas d'avoir partagé cette petite expérience avec moi et de m'avoir donné votre sentiment, même si l'aventure finit en baudruche dégonflée !
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