Envie de râler, un coup de déprime ?

Sinon, le désagrément du jour. À la mi-décembre 2015, une de mes nouvelles a été acceptée pour une anthologie SF chez L'ivre-book. Aujourd'hui, après un an et demi d'immobilisation de ce texte, j'ai reçu un email m'informant que l'anthologie était supprimée !

Ce n'est ni sérieux ni élégant...

Alors il est vrai, désolé de ne pas avoir été exhaustif, que cette solution nous a été proposée. Mais j'ai refusé : je voulais participer à cette anthologie sur un thème qui me plaisait ("les manipulations du vivants") et on a du mal à faire confiance à une boîte qui modifie unilatéralement sa proposition au bout de 18 mois...

Je me retrouve avec une nouvelle orpheline. Tant pis, je l'enverrai au prix Le Bussy de l'année prochaine !

ah ben merde alors !!
Cela m'étonne de leur part. J'ai l'impression qu'il y a certains changements dans les équipes de directeurs de collection, ceci explique peut-être cela. Mais qui sait vraiment ?
J'espère que tu trouveras une place pour ce texte ailleurs.

Merci !

Je recommence à avoir envie de créer ma structure d'édition, si microscopique soit-elle. Je ne me leurre pas sur le travail et les difficultés que cela représente, mais au fond, l'épuisante course à l'édition n'est pas facile non plus et les frustrations sont sans fin...

Une maison nettement orientée SF, anticipation et cyberpunk, puisque la SF est décidément le parent pauvre de la littérature de genre.

Et bien, tu peux toujours commencer par des ebook pour tâter le terrain, tu en as déjà fait un donc tu connais les manip. Après, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire...

Merci beaucoup ! Je ne doutais pas du soutien de ce forum, auquel j'ai déjà eu recours pour créer mon premier ebook : merci, Kal !

Oui, je vais y réfléchir. Tranquillement et sérieusement. J'ouvrirai sans doute un fil sur le forum privé pour cela. Mais trop de boulot en ce moment, ça devra attendre au moins jusqu'au week-end...

Ces temps-ci tombent des paquets de prix et de nominations de l'imaginaire. Toujours les mêmes maisons, toujours les mêmes auteurs. Qui prend encore au sérieux ces petits arrangements entre amis ? Une fois de plus, par exemple, au Rosny, le grotesque Latium, petite cuistrerie creuse, mais qui bénéficie depuis sa sortie d'un matraquage marketing digne d'un film Marvel (à notre échelle, bien sûr).

C'est pour ça que j'aime les prix comme le Le Bussy ou le Champetier. Un jury qui, en aveugle, juge un texte inédit et anonyme. C'est la seule garantie de sérieux. On devrait faire les appels à textes comme ça aussi, dans la mesure du possible. Évidemment, ça demande un bénévole/employé de plus, qui va "anonymiser" les textes avant de les envoyer au jury, en gardant pour lui-même les coordonnées des auteurs.

Au lieu de créer ma maison d'édition, je vais créer mon prix !

PS : avant qu'on ne me taxe d'aigreur, défense facile des récipiendaires, je précise que j'ai eu mon lot de nominations et de gloires immortelles du lauréat, moi aussi. Tiens, je vais me relire La littérature à l'estomac cette semaine...