Jeb

C'est partiellement ma faute : une de mes phrases était effectivement maladroite et peu compréhensible et la correctrice a tenté de la rendre plus claire en y touchant le moins possible. Si elle avait eu le temps de me demander, je l'aurais entièrement réécrite. Ce n'est pas grave, vraiment.

Oui, j'aime beaucoup l'illustration, moi aussi. Quant à savoir qui sont ces êtres... Eh eh eh. Ben non, je ne vous dirai rien.

Les débits Internet actuels ne permettent pas d'envoyer du bon whisky par ordinateur. C'est là qu'on voit que les scientifiques n'en fichent pas une rame...

Yes elle est cool!

Je suis en train de lire ta nouvelle. Encore une fois je trouve que tu réussi parfaitement à parler avec l'innocence de l'enfance. Je ne sais pas comment tu fais (réflexion perso: serais-je trop abîmer?) En tous cas je ne pourrais pas faire ça car j'aurais l'impression d'être ridicule alors que lorsque c'est toi qui le fait ça ne l'est pas du tout. Il y a quelque chose de "frais" dans ton écriture qui est vraiment plaisant. Ça me réconforte avec l'humanité et ça fait du bien! Je te tiens au courant quand j'ai fini de lire.

Merci beaucoup, ce que tu dis me touche beaucoup !

C'est sincère.

Vous ne m'en voudrez pas si je partage un vrai petit plaisir que j'ai eu, concernant mon pâteux et interminable manuscrit Toutes les terres mortes (alias Téra-République). Un de mes amis, auteur lui aussi, m'a fait un compte rendu complet avec ce qui lui paraît réussi/raté (en gros : c'est bien, mais il faut reprendre certains problèmes structurels). Mais il m'a dit une chose qui m'a vraiment fait très plaisir. J'ai beaucoup pensé à la manière dont ce roman à l'atmosphère très dure devait s'achever pour allumer un espoir sans sombrer dans la mièvrerie, et il m'a écrit que la fin, "petite scène très simple et pourtant riche de promesses", lui avait "donné des frissons". Je suis très content, j'avais peur que ce petit machin auquel j'ai tant réfléchi soit un bide total. Merci à mon relecteur. Il vient de gagner un verre de whisky !

PS : comme je partage sans scrupule les retours négatifs que je reçois, je suis sûr que vous me pardonnerez celui-là...

Désolé je n'ai pas eu le temps de répondre à tes posts précédents du fait de mon activité historienne d'un semestre déclinant. Cependant, j'ai terminé de lire Les princes des ruines et voila ce que je mettrai bientôt sur mon site:

" Les princes des ruines
Il y a deux sortes d’histoires que j’aime : celle chargée de sens et celle plus légère mais où la douceur n’a d’égal que sa poésie. Jean Bury fait partie de ces auteurs aèdes qui ont pour seule épopée celle de la candeur enfantine. Une nouvelle douce qui vous plonge dans un monde sans adulte, un huit clos aux accents de Peter Pan. Un texte empli d’une innocence précieuse où lorsque la rage fait son apparition, ce n’est que pour souligner l’incompréhension d’un monde qui change. Une mélancolie pointe alors, peut-être celle d’enfants qui grandissent et qui doivent fuir pour croire encore qu’ils échapperont au temps qui passe. Une question me traverse à la fin de la lecture : les adolescents seraient-ils des êtres nostalgiques d’un présent qui s’écoule ?"