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  • Née il y a 24 ans dans le pays des mille collines du Lauragais, Dana a grandi entourée par la nature, les contes et les légendes. Jeune auteur affectionnant particulièrement la Fantasy et le Fantastique, elle utilise son amour de l’aventure, des voyages et du folklore pour créer ses univers. Elle aime les personnages humains, tout à la fois forts et faibles, tout à la fois bons et mauvais mais porteurs d’espoirs et de valeurs.
    « Les lamentations du désert » est une nouvelle prenant place dans un univers beaucoup plus vaste du nom des « Chroniques des deux Terres », en particulier dans le cycle Réminiscence dont elle est un spin-off de l’histoire principale.
    Un autre spin-off, le diptyque « Sighild », est auto-édité par Dana. Le tome 2, qui sortira fin mars, fait le lien avec l’histoire présente dans ce numéro de Mots & Légendes.
    Dana fait partie de Lecture Street, un collectif d’auteurs francophones indépendants.

    Liens :
    Sa page officielle Facebook
    Son blog

    Acheter Sighild :
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    – Sur Kindle Amazon

    Lecture Street :
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    – Le site

  • Anthony Boulanger vit à Paris, en compagnie de sa muse et de leur jeune fils. Il écrit le plus souvent dans les sentiers sombres de la Fantasy, même s'il fait des excursions de plus en plus fréquentes en SF. Parmi ses sujets favoris, on trouve les Oiseaux (qu'il décline sous de nombreuses formes, avec une préférence pour la symbolique du Phoenix) et sa nouvelle marotte, les Golems.

    Plusieurs de ses textes sont réunis dans le recueil "Ecosystématique de fin de monde", aux Editions Voy'[el]. Un roman et un second recueil sont à paraître aux Editions Argemmios.

    Parmi ses auteurs préférés, Tolkien, Glen Cook, Roland Wagner, Orson Scott Card et Mathieu Gaborit occupent de bonnes places.

    Il s'occupe, dans la webosphère, du Collectif Hydrae et du Codex Poeticus, webzine de poésie SFFF : http://hydrae.bbactif.com/forum.htm. On peut le joindre par son blog : anthony-khellendros.blogspot.com, sa page Facebook ou son mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

    Vous pouvez également retrouver une interview d'Anthony Boulanger dans le précédent numéro de Mots & Légendes 5 : Révolution.

  • Je suis un dessinateur amateur. J'ai dessiné depuis tout petit, mais vers l'adolescence, j'ai laissé tomber pour me consacrer aux études. Et puis vers la trentaine, la passion est revenue, plus forte qu'avant. Je dessine pour le plaisir, pour progresser, pour me détendre, pour essayer de faire rêver. Si mon style vous parle, si vous voulez que je tente d'illustrer un de vos textes, n'hésitez à me demander. Cela me fera une bonne occasion de m'entraîner.

    Vous pouvez voir mes productions sur mon blog : http://effilocheur.wordpress.com/

  • Scylliane Mohan, passionnée de poésie, d'ateliers d'écriture et de créativité, a commencé à peindre en utilisant des techniques mixtes pour illustrer elle-même ses textes ainsi que pour les effets apaisants de l'expression créatrice.

    Vous pouvez suivre l'actualité de ses écrits sur Opalescence et découvrir son parcours pictural sur son blog "eveil créatif".

  • Je suis une jeune artiste peintre, illustratrice indépendante autodidacte. Je travaille essentiellement avec le numérique même s'il m'arrive de travailler la bonne vieille peinture traditionnelle.

     J'ai toujours été attirée par le dessin et la peinture depuis mon plus jeune âge, mais c'est fin 2009 que j'ai décidé d'en faire mon métier. Après tout ne doit-on pas vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie ?!

     Il faut savoir que je suis hypersensible, assez sauvage, proche de la nature et de la spiritualité, ce qui me permet d'être connectée à mon intuition en permanence, il m'arrive souvent de peindre ce que mon intuition me dicte. Je ne suis pas une artiste romantique, naïve ou utopiste, je suis plutôt une artiste contestataire, anti système. En effet, à travers mes peintures j'essaie de dénoncer la société actuelle, pseudo civilisée et toutes ses dérives, la perte d'humanité, la marchandisation de tout et n'importe quoi, y compris du vivant, l'abandon des valeurs telles que l'Amour, l'Espoir, la Foi dont nous sous-estimons la force. J'ai la très forte intuition que ce monde dans lequel nous survivons sans même nous en rendre compte, ne va pas perdurer ainsi longtemps, il arrive à sa fin et c'est à nous d'en construire un autre. C'est pourquoi mes peintures sont toujours porteuses d'un message, subtil ou clair et c'est à vous de le découvrir et de l'interpréter.

    Comme vous le savez surement, il est difficile de parler de soi, alors j'espére ne pas avoir été trop ennuyeuse, trop égocentrique. Un grand merci à tous ceux qui me liront et qui apprécieront ma personnalité :)

     

     Vous pouvez retrouver l'univers d'Audrey Lopez sur son portfolio.

  • Natif de Caen, d'abord autodidacte et passionné de BD, j'apprend les métiers du dessin et de l'animation , entre autres, dans une start-up Eligmédia, où je réalise des épisodes de diverses séries à but publicitaire , mais surtout à Coktel pour rejoindre une équipe créative autour du projet Adibou.

    Puis, en 2002, je quitte la région parisienne pour m'installer à la campagne, en indépendant, en tant qu'illustrateur et animateur 2D. Depuis, j'ai sorti quelques livres jeunesse, créé quelques logos, réalisé des dessins animés et quelques spots de pub...

    Je vis à Petit Mars, à une vingtaine de km de Nantes, avec ma petite famille...


    Vous pouvez le retrouver sur son site web : http://f.coince.free.fr/

  • Adûnä Faël (alias Pascal Rouault) est le gardien d'Erwin Pale, le blog des cultures oniriques et fantastiques qui officie sur la toile depuis 2005 : www.erwinpale.com
     Sous cette signature il partage sa passion pour l'imaginaire avec d'autres blogueurs par le biais de sa communauté Le Cercle des Passeurs de Rêve où il diffuse régulièrement divers écrits et différents essais graphiques.

    Vous pouvez également découvrir ses autres travaux d'illustration sur son blog-portfolio Annurêve - Rêves Immortels : www.annureve.com

    Adûnä Faël a aussi participé au fanzine Piments & Muscade disponible sur le site de L'Armoire aux Epices
    N°1 - Jeux de mains - deux illustrations
    N°3 - Anges et démons - deux illustrations
    N°4 - Songes d'une nuit d'été - une illustration

     Ainsi qu'une illustration pour le webzine Nuits d'Almor numéro Spécial Egypte à télécharger sur leur site.

     Un projet d'album illustré sur l'univers d'Erwin Pale est actuellement en préparation.

  • Des campagnes bourguignonnes aux falaises bretonnes, Elie Darco a roulé sa bosse à malice jusqu’à Marseille où elle vit avec son Autre, Cyril Carau. Sa bosse est pleine d’aventures, d’histoires à raconter, de crayons et de galets pour caler les coins de ses projets et ses rêves esquissés.

    Ses opus, illustrations ou textes ont été publié dans plusieurs zines et petites maisons d’éditions.

    Sur la toile, elle joue la tisseuse pour le portail OutreMonde, le fanzine Ananké, l’Antisèche des auteurs et des illustrateurs et pour d’autres encore…

    Son univers artistique : http://eliedarco.com

     

  • Né en 1979 à « Pompey », petite ville près de « Nancy » en Lorraine, tout jeune déjà il se passionne pour le dessin. Toute son adolescence se forge autour de cette discipline, des films de Walt Disney, auxquels il voue un culte sans aucune mesure. Il puise son inspiration dans la musique, notamment les bandes originales de films, de jeux vidéos et le métal symphonique. Mais aussi dans le cinéma, avec, par exemple le seigneur des Anneaux ou encore Narnia, des univers, des lieux où Alexandre établirait volontiers son pied-à-terre si, par chance, ils existaient.
    Doté d'un bagage dans le commerce et la logistique, il a préféré se lancer à corps perdu dans sa passion pour en faire son métier.
    Illustrateur, oui, de l'espèce des autodidactes où les seules formations résident dans l'analyse des illustrations de ceux que l'on admire (Magali Villeneuve, Glen Keane, Tetsuya Nomura, Paul Bonner, Graffet et bien d'autres…). Il a donc dû apprendre seul, ce qui lui a permis d'acquérir une certaine expérience. De ce qui pourrait apparaître comme une faiblesse, il tire en fait une grande fierté.
    Depuis, il travaille pour diverses maisons d'éditions dans le domaine littéraire, mais aussi dans le milieu des jeux de société, pour la télévision, pour la presse, et récemment dans la musique. Récemment on lui a confié le rôle de directeur artistique d’un magazine consacré au jeu de rôle…
    Rien ne lui fait peur, tout l'intéresse, c'est sans doute pour cela qu'on lui confie des projets aussi diversifiés… Qui sait ?

     

    Alexandre Dainche a accepté de répondre au questionnaire de Proust, voici ses réponses :

    1. Ma vertu préférée : le courage
    2. Le principal trait de mon caractère : timide mais qui ne se laisse pas faire.
    3. La qualité que je préfère chez les hommes : oulah.....
    4. La qualité que je préfère chez les femmes : oulah......
    5. Mon principal défaut : très très rancunier on me blesse une fois pas deux !
    6. Ma principale qualité : je suis bourré de qualité… la preuve je n’en trouve aucune.
    7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : ils m’aiment comme je suis et n’ont pas besoin qu’on leur téléphone tous les quatre matins pour leur prouver qu’on les aime.
    8. Mon occupation préférée : dessiner, ma douce :)
    11. À part moi-même qui voudrais-je être ? ma douce pour tout ce qu’elle est.
    12. Le pays où j'aimerais vivre : dans mes songes.
    15. L'oiseau que je préfère : aigle, la classe.
    16. Mes auteurs favoris en prose : oulah trop pointilleux pour le petit illustreux que je suis.
    20. Mes compositeurs préférés : oh là là y en a trop......
    21. Mes peintres préférés : quel dilemme...... depuis peu je suis devenu un grand fan de Guiton, pour moi c’est the master, mais il y en a tellement. Et puis, il y a Magali Villeneuve pour qui je voue un culte sans nom tellement elle m’impressionne.
    22. Mes héros dans la vie réelle : mes parents et ma douce.
    23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : voir au‑dessus.
    24. Mes héros dans l'histoire : Nicolas Hulot
    25. Ce que je déteste le plus : les égoïstes, les péteux, les faux jetons, la moquerie gratuite, les fouteurs de troubles.
    26. Le personnage historique que je déteste le plus : comme tout le monde, ceux qui créent les guerres.
    30. Le don de la nature que je voudrais avoir : don de la nature ? Physiquement rien c’est tellement superficiel, mais artistiquement le talent de Glen Keane et de tous ceux que j’adore.
    31. Comment j'aimerais mourir : en dormant dans les bras de ma douce.
    32. L'état présent de mon esprit : crevé, fatigué, au bord de l’endormissement, mais j’ai encore deux heures de boulot (il est 1h du matin).
    33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : heu si on pique dans mon assiette alors que c’est des pâtes au gruyère, je ne pardonne jamais donc heu... si dans l’assiette c’est des petits pois ok.
    34. Ma devise : Sois honnête avec toi‑même.

  • La légende urbaine nous décrit souvent la « première fois » comme quelque chose d’incomparable, d’unique, d’extraordinaire. Ça tombe bien, car en cette vingt-quatrième année, Kévin Kiffer publie pour la première fois et forcément, il se repasse son parcours avec une certaine nostalgie, noyé dans ce sentiment de plénitude.

    * image floutée *

    Il revoit ses premiers pas littéraires, si l’on peut appeler cela comme ça. En fait, c’est dans la fan fiction qu’il a commencé, et l’univers de Star Wars fut son terrain de jeu pendant plusieurs années. Naturellement, il s’est alors dirigé vers la science‑fiction, découvre Dan Simmons, Isaac Asimov, et veut faire pareil que les illustres noms précités. Difficile pourtant de leur arriver à la cheville.
    Car manque de pot, cet homme-là est fasciné par les civilisations, leurs naissances, leurs chutes, et les mécanismes qui créent ce mouvement. C’est pour cette raison qu’il s’est lancé dans des études d’histoire : quoi de mieux pour comprendre les rouages des grands évènements ? Dire que maintenant, on peut l’appeler maître (ès histoire antique, gloups).
    Tant de chemin parcouru et tant encore à parcourir. L’ambition de développer son « Favori des Dieux » à travers un long texte, de boucler un interminable cycle de Space Opera, mais aussi de pousser à fond le concept Just4Movies sur lequel il s’éclate en parlant cinéma, son autre passion.

  • [L’intervieweur] [L’auteur]

    — Alex, bonjour.
    — Bonjour… heu… ?
    — Alex.
    — Ah oui, Alex. Il y a comme un écho ici, non ?

    — Pour commencer en douceur cette interview, veux-tu bien nous parler de toi ?
    — Eh bien, j’ai traîné au lit aujourd’hui. Ensuite, je suis sorti, j’ai sauvé un bébé des griffes d’un tigre et je suis allé manger. Une matinée normale en somme.
    — Vraiment ?
    — Oui.
    — Et tu as mangé quoi ?
    — Une pizza.
    — Bon choix. Mais ce n’est pas exactement ce que je voulais savoir. D’où viens-tu ? Quelles sont tes origines ?
    — Je suis né durant une terrible tempête, dans une prairie verdoyante de l’Arizona.
    — Il y a des prairies dans l’Arizona ?
    — J’ai dit l’Arizona ? Je voulais dire les rives du Mississippi.
    — Tu es venu au monde sur l’eau ?
    — Oui, sur une embarcation rudimentaire en compagnie d’indigènes, entouré par des piranhas affamés.
    — Hum. Il y a-t-il quelque chose de vrai dans cette histoire ?
    — Oui.
    — Laquelle ?
    — Je suis bien né.
    — Et en dehors de cette imagination fatiguée, comment en es-tu venu à écrire ?
    — C’est le moment où je suis censé m’allonger sur le divan ?
    — En quelque sorte.
    — Je dois ôter mes vêtements également ?
    — Pourquoi les femmes ne me posent jamais cette question ?
    — Tu dois les intimider.
    — Tu es doué pour détourner les questions, bravo. Mais réponds-moi maintenant !
    — Chaque humain en ce monde a besoin d’un exutoire. Pour certains, il s’agira du sport, de la télévision ou du shopping, d’autres des soirées mondaines et des mannequins, etc. Les derniers restants tomberont dans la drogue.
    — Tu veux dire que l’écriture est une drogue pour toi ?
    — Quand elle vous prend aux tripes, quand le besoin d’écrire se manifeste avec violence comme une main tremblante sur une bouteille de whisky, une main fébrile sur un paquet de clopes, une main moite sur le corps d’une femme, dans ce cas oui, elle est une drogue. Mais il y a des drogues salvatrices. Avec le recul, j’ai l’impression que l’écriture m’a sauvé la vie, littéralement. Je ne me suis jamais senti à ma place ici, sur Terre (moi devoir « téléphoner maison »). Et la société n’a cessé de me rejeter, comme tant d’autres d’ailleurs. Enfant, je me suis retrouvé seul avec quelques jouets en plastique et une imagination qui appelait à se développer. Adulte, j’étais toujours seul, sans travail, sans soutien amical, amoureux ou familial, seul avec mes regrets, mes remords et mes rêves estompés, seul avec mes démons, avec mon envie d’en finir pour de bon, seul avec ma plume. Et j’ai écrit, encore et encore. Chaque refus et critique assassine reçus par la suite me faisaient d’autant plus mal que ma vie était vide de sens, vide de tout, pourtant j’ai continué. Aujourd’hui, je me sens mieux avec moi-même et le monde qui m’entoure, mais je ne pourrai cesser d’écrire définitivement, car les mots sont devenus mes meilleurs ennemis.
    — Ta nouvelle évoque plusieurs aspects de la culture japonaise. C’est une de tes passions ?
    — Oui, je m’y intéresse depuis pas mal d’années déjà. En fait, j’aime tout ce qui s’éloigne de notre société actuelle, de ses valeurs ou plutôt de son absence de valeurs puisque son seul principe est : « consommer » ; mot qui sonne, à juste titre, comme une insulte. Le bushido possède de nombreux principes essentiels qui sont malheureusement aujourd’hui oubliés de tous ou presque, en particulier le respect et la loyauté. Cette nouvelle est, je l’espère, un moyen détourné de les faire connaître à un public francophone. La plupart des Français ont été élevés à la culture McDo, à cette idée de consommation facile et rapide. Du coup, la plupart d’entre eux sont totalement hermétiques aux cultures profondes, vertueuses et philosophiques. Les générations actuelles ont un goût prononcé pour le vice, la gloire et, bien sûr, le Saint Graal des temps modernes : l’argent. Allez leur parler d’honneur et ils le confondront avec l’orgueil. Allez leur parler de fidélité et ils assimileront aussitôt ce mot au sexe, comme si la fidélité ne devait régner qu’au sein du couple… 47 n’est pas qu’une simple histoire de samouraïs, c’est tout un symbole pour les Japonais et pour moi.
    — Tu sembles nostalgique d’une époque que tu n’as pas connue. N’es-tu pas un peu fou ?
    — Oui, je suis parfois nostalgique d’un passé où je n’étais pas né. Je suis un doux dingue, le genre trop lucide sur l’espèce humaine et sa décrépitude intellectuelle. Mais les vrais fous sont ceux qui s’ignorent, ceux qui nous entourent quotidiennement, en permanence, ceux qui se croient « normaux ». Eux, ils me font vraiment froid dans le dos.
    — As-tu un don particulier hormis cette lucidité que tu viens d’évoquer ?
    — Plus lucide que lucide ?! Il m’arrive d’être extralucide !
    — Sérieusement ? Alors combien de doigts ai-je dissimulés dans mon dos ?
    — Quatre.
    — Trop fort ! Et maintenant ?
    — Sept.
    — Incroyable !
    — Je sais.
    — Et un défaut singulier ?
    — Je crois que je suis en train de devenir schizophrène.
    — Le mot de la fin ?
    — Fin.
    — Merci Alex. Ce fut un moment très agréable. Je te souhaite une longue carrière d’auteur inconnu.
    — Oh, merci, si seulement tout le monde pouvait être aussi sympathique que toi…
    — Mais tout le monde te souhaite de rester inconnu.
    — Pas faux.

     

  • Akae a le goût pour l’illustration assez tôt, mais il ne s’y met réellement qu’au sortir du Lycée. Là, il embraye sur une école de Beaux Arts où il va rester deux ans. Ces années lui sont bénéfiques sur certains points, mais il comprend aussi que le cursus des Beaux Arts ne lui convient pas du tout. Après avoir terminé son année, il se réoriente vers l’Histoire (domaine dans lequel il écrit une thèse actuellement).
    Il trouve qu’il n’a jamais autant progressé et travaillé qu’en changeant de cursus et aujourd’hui l’art est une de ses passions premières.
    Il puise ses principales sources d’inspiration auprès de l’Asie (qu’il affectionne beaucoup) et du domaine de l’imaginaire, en particulier celui du jeu de rôle, pour lequel il fait la majeure partie de ses travaux.
    Aussi souhaite-t-il pouvoir continuer sur cette lancée !
    Infos supplémentaires : http://akae.over-blog.com

  • David Chauvin est né en 1979 à Avranches mais échoue à Tours à la fin des années 80 d’où il n’est depuis jamais reparti.
    Lorsqu’il voit pour la première fois « L’histoire sans fin » sur grand écran à l’âge de 4 ans, il se dit que contrairement au jeune Bastien, il n’aurait jamais quitté le monde Fantasia pour revenir dans celui du quotidien.
    Individu rêveur mais dur à la tâche, il suit de longues études d’histoire à l’université, tout en pratiquant les jeux de rôle de manière intensive, passion qui l’anime toujours.
    Ce n’est qu’en 2006 qu’il sort de la nuit spatiale du web pour se lancer dans l’écriture fantastique et commence à se manifester alors sous le pseudonyme de Napalm Dave, une sorte de gros monstre rouge aussi direct et ironique que la musique à laquelle ce pseudo fait allusion.
    Car les univers de David sont sombres, souvent gothiques, emprunts d’anciennes croyances et hantés par des créatures malfaisantes et revanchardes envers l’espèce humaine.
    David a toujours au moins une bonne vingtaine de projets littéraires pharaoniques en cours et les quelques résultats encourageants qu’il a obtenus lors d’appels à textes ne risquent pas de le pousser à s’arrêter. Ses projets phares restent néanmoins des romans de fantasy sombres, et un recueil de nouvelles intitulé « Contes d’Outre plan » mettant en scène l’intrusion d’autres réalités dans celle communément admise : la nôtre.

  • Magali Villeneuve répond au questionnaire de Proust

     

    1. Ma vertu préférée : l’intégrité (je suppose que c’est une vertu ?).
    2. Le principal trait de mon caractère : une propension au doute à toute épreuve !
    3. La qualité que je préfère chez les hommes : leur faculté de relativisation.
    4. La qualité que je préfère chez les femmes : leur faculté de raisonnement, quand elles veulent bien la cultiver… Hum.
    5. Mon principal défaut : susceptible.
    6. Ma principale qualité : je fais des pizzas très bonnes avec une délicieuse pâte à pain !!!
    7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : ils font l’effort de me comprendre et de composer sereinement avec ce que je suis.
    8. Mon occupation préférée : drôle de question à poser à un illustrateur…
    9. Mon rêve de bonheur : une réalité parallèle loin du monde des humains, avec rien que du calme, du temps pour vivre strictement comme je l’entends, et l’homme de ma vie.
    10. Quel serait mon plus grand malheur ? : que la vie me frappe si durement que je n’aurais plus le goût à rien.
    11. À part moi-même qui voudrais-je être ? : je ne sais pas qui en particulier. Mais j’aimerais voir ce que ça fait d’être un homme (de valeur, s’entend).
    12. Le pays où j'aimerais vivre : il n’existe pas et personne ne le connaît, alors inutile de le nommer.
    13. La couleur que je préfère : prune.
    14. La fleur que je préfère : pas de préférence, une fleur c’est joli de toute façon.
    15. L'oiseau que je préfère : celui qui ne vient pas me piailler dans les oreilles !!
    16. Mes auteurs favoris en prose : je ne suis pas (plus) une lectrice assidue. J’aime beaucoup Robert Jordan.
    17. Mes poètes préférés : ouhla, ça devient pointu. Je n’ai pas de poète préféré mais j’adore l’un des textes écrits par Alfred Noyes.
    18. Mes héros dans la fiction : Rand al’Thor et Lan Mandragoran de Wheel of Time ; L, N et Raito Yagami de Death Note… Sora, Roxas de Kingdom Hearts… Dans un genre très différent Eikichi Onizuka de GTO. Mais c’est réducteur. Il y en a beaucoup et c’est changeant.
    19. Mes héroïnes favorites dans la fiction : ouch, plus difficile. Je passe sur celle-ci, en général les personnages féminins me touchent moins.
    20. Mes compositeurs préférés : Nobuo Uematsu, Thomas Youngblood, Yoko Shimomura. Mais je suppose que cette question appelait sans doute des noms évoquant une musique plus « noble » ?
    21. Mes peintres préférés : de nos jours le mot peintre est un peu restrictif, puisque personnellement ce sont avant tout des illustrateurs/concept artists qui me viennent en tête. Alors je dirais Benjamin, Tetsuya Nomura, Masakazu Katsura, Takeshi Obata, Linda Bergkvist, Matthias Verhasselt… Humpf, il y en a beaucoup et là encore ça varie !
    22. Mes héros dans la vie réelle : oh héros, c’est un bien grand mot. Au sens premier, je n’en ai pas. En revanche j’admire beaucoup mon compagnon pour son parcours et sa droiture. Je ne connais personne qui lui arrive à la cheville pour tout cela.
    23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : aucune.
    24. Mes héros dans l'histoire : il est vraiment fait pour les gens cultivés ce questionnaire ! Je serais tentée de dire « toute personne ayant voué sa vie à de belles causes sans jamais faillir ». Mettez qui vous voudrez dans cette case. Hihi.
    25. Ce que je déteste le plus : c’est par périodes. En ce moment, j’exècre les chouinards et les nombrilistes.
    26. Le personnage historique que je déteste le plus : Scar ! Il a tué Mufasa et ça, c’est impardonnable !
    27. Les faits historiques que je méprise le plus : c’est mal si je réponds « l’émergence du genre humain » ?
    28. Le fait militaire que j'estime le plus : savoir nettoyer et remonter son arme en moins de 25 secondes. Ils sont forts ces militaires tout de même…
    29. La réforme que j'estime le plus : la réforme qui a édicté le partage équitable des richesses. Quoi ? Elle n’existe pas ? Ah zut.
    30. Le don de la nature que je voudrais avoir : celui de renaître opiniâtrement de mes cendres quel que soit l’affront que l’on me fait. Et dieu sait que la nature est contrainte à mettre cette faculté constamment à l’épreuve…
    31. Comment j'aimerais mourir : comme tout le monde je suppose. Sans souffrance, sans m’en rendre compte ni m’y attendre, au même instant que l’homme que j’aime de sorte à ce qui ni lui ni moi n’ayons à en souffrir et enfin, sans regrets.
    32. L'état présent de mon esprit : je viens de finir une illustration et j’en ai plein d’autres qui me fleurissent en tête. Puis mon homme fait à manger et ça sent super bon. Tout va bien, donc.
    33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : Oublier une majuscule en début de phrase. Mais c’est tout. Héhé. Sérieusement, je ne suis absolument pas une personne indulgente. Prétendre le contraire serait mentir.
    34. Ma devise : Crâne de fouine !

  • Né en région parisienne dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, Philippe Goaz vécut longtemps dans un monde cartésien. Promis à une brillante carrière, il aimait lire de la « vraie » littérature. Mais un jour un drame survint quand, à l’âge de 17 ans, il se prit un volume de 1500 pages sur le coin du crâne. Sur la couverture on pouvait lire un nom étrange : Tolkien. Alors le pauvre garçon bascula dans un monde parallèle peuplé de créatures étranges (elfes, faunes et autres farfadets) et pas cartésiennes pour un sous. Sa famille crut plusieurs fois le sauver, mais un dealer lui fit passer un exemplaire du Livre du Joueur de Donjons & Dragons et s’en fut fini du fragile équilibre de son pauvre cerveau.
    Pourtant, des années plus tard, quelqu’un eut l’idée saugrenue de placer devant lui un clavier d’ordinateur… Il commença alors à raconter des histoires humoristiques d’une bande d’aventuriers déjantés sur un blog : À nous la mana ! Il ne guérissait pas pour autant mais au moins il s’occupait. Puis le bougre prit de l’assurance et proposa des textes sur le net où il côtoyait d’autres malheureux fêlés du bocal comme lui. À la surprise générale (son médecin fit une attaque), certaines nouvelles furent acceptées. Comme quoi la folie peut avoir de bons cotés.

  • Elle est née en 1984, en plein hiver, ayant déjà décidé d’ennuyer son monde en naissant entre Noël et le jour de l’an. Bonne année Maman !
    On la disait souvent sage, mais par trop souvent solitaire, bref on ne l’entendait pas. Peut-être, mais à l’intérieur de sa petite tête, elle était loin d’être inactive ou même posée. De mauvaises langues diront qu’elle a toujours eu un léger grain, voire qu’elle est même complètement folle, chacun son point de vue et elle préfère le sien. Toujours en train de rêver, et cela ne l’a jamais quittée, elle a dévoré tout ce qui lui tombait sous la main pour se rassasier d’un manque, d’un besoin étrange de comprendre, de déchiffrer tout ce qui est perdu et oublié, tout ce qui fait le monde après tout, l’air de rien.
    Jusqu'à l’âge de 21 ans, elle n’a jamais véritablement écrit, n’ayant jamais osé se lancer dans une telle aventure, préférant égoïstement qu’on lui offre plutôt que donner à son tour. Puis, la révélation, une gifle même, La Sève et le givre, la communion…
    Elle ne s’en est jamais remise, depuis, elle essaye, ose laisser quelques traces. Le fantastique la rassure, elle y met tout ce qu’elle cherche, espère, attend même, le sourire aux lèvres. Quant à la fantasy, elle aime y perdre ses repères, laissant le doute planer, le mensonge aussi. Elle n’aime rien tant qu’égarer et dissoudre, chercher et laisser chacun trouver ce qu’il y souhaite… C’est sa passion, son exutoire, pour feindre que le manque, le décalage peuvent être comblés. Parfois on lui laisse sa chance, elle en reste alors incrédule, reconnaissante aussi.
    Désormais elle est professeur de physique chimie, une autre façon de s’égarer sans doute…


    Si vous étiez :

    un arbre : un saule pleureur, contemplatif.
    une fleur : un œillet, toujours en amour.
    un lieu : un labyrinthe, pour s’y perdre et y surprendre aux détours d’une impasse.
    un moment : l’instant présent.
    une personne : libre avant tout.
    un animal : le chat du Cheshire d’Alice aux pays des merveilles.
    un élément : l’eau sous forme de glace ou bien le feu, pour leurs brûlures qui réchauffent.
    les yeux : verts.
    un doigt : les cinq pour former une main.
    une couleur : le noir, j’absorbe beaucoup mais restitue peu.
    une musique : Map of the problematique de Muse.
    une boite : Celle de Pandore, pour savoir ce qu’elle y a vraiment laissé.
    une matière : le satin, car on caresse toujours cette matière ^^
    une voiture : une qui roule. Le reste m’importe peu.
    un style : Louis XVI pour l’insolence et la nonchalance unique de cette fin de siècle si près de la chute.
    un habit : Une cape, le côté aventure et mystère sans doute. ^^
    une marque : mon tatouage.
    une maison : ancienne en pierre apparente, une maison pleines de souvenirs qui laisse libre cours à l’imagination.
    un magasin : une librairie ou une pâtisserie. :p
    un prof : d’histoire.
    une ville : Isherm.
    un pays : la Féerie, indéchiffrable.
    un océan : glacial arctique.
    un parfum : Insolence de Guerlain.
    une pierre précieuse : l’Alexandrite, comme elle, entre deux, car je suis une éternelle insatisfaite.
    une saison : l’hiver.
    un bijou : ma grosse bague ovale en argent sertie d’une onyx noire.
    un objet : un livre.

  • Plume chépiPlum'chepi est une éternelle rêveuse qui depuis l'enfance s'évade dans ce monde fait d'imagination, de sensibilité et de fragilité. Cette fragilité se retrouve dans ses dessins où l'émotion recherchée ne tient qu'à un fil, à la subtilité d'un trait, et peut s'évanouir dans un souffle.
    Toutes ses créations partent de la volonté d'essayer de transmettre celle-ci à ceux qui voudront les regarder. Là est toute sa quête : réussir à ce que ses images soient porteuses d'une émotion et ne soient pas seulement qu'un ''beau dessin''.
    Aujourd'hui jeune diplômée artistique, Plum'chepi cherche à mettre son art également au service des autres, notamment par le projet d'une formation en art-thérapie. En attendant ce moment, celle-ci a commencé à travailler auprès de jeunes handicapés, une expérience pleine de richesses et d'humanité.

     

  • illustration de Jonathan HartertIllustrateur/Infographiste depuis 2001
    17/12/1977_Liège – Belgique
    http://cian.over-blog.net
    Passion : le jeu de rôle
    Inspirations : Claire Wendling, Benoît Springer, Olivier Ledroit, Hayao Miyazaki, Gustav Klimt, Gerald Bröm, John Howe… le fantastique en général.


    Quelles études as-tu suivies ?
    J’ai commencé par des études secondaires artistiques. Je dois cependant bien avouer qu’à cet âge, la branche artistique n’était pas vraiment un choix d’avenir mais plutôt de facilité. Comme beaucoup d’adolescents, j’avais l’école en sainte horreur. Mes bases en dessin me permirent de finir le cursus inférieur rapidement et sans devoir trop étudier.
    Ensuite, en grandissant, je me suis mis à imaginer mon avenir dans le domaine de l’illustration et de l’imaginaire. J’ai donc suivi des études d’illustration/bande dessinée à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de St Luc à Liège en Belgique (où je réside). Là-bas, j’ai pu côtoyer un large éventail de talents et m’ouvrir à des styles différents. Contrairement à maintenant, l’ordinateur n’était pas encore reconnu comme outil pour les illustrateurs. Il restait la figure de proue des branches publicitaires et graphiques. Je n’ai donc eu aucune expérience dans ce domaine à cette époque.
    J’ai donc essentiellement une base artistique, un bon porte-mine, des couleurs à l’eau et surtout de l’imagination.

    illustration de Jonathan HartertTu utilises la peinture numérique pour tes illustrations. Quelle différence par rapport au traditionnel ?
    L’ordinateur m’apporte surtout un espace de liberté supplémentaire. Pour moi, il est fastidieux de sortir tous ses outils pour coloriser un travail. Préparer les aquarelles, prévoir un verre d’eau, un linge, nettoyer ses pinceaux. Évidemment, la technique « manuelle » apporte d’autres choses, d’autres sensations. Dans mon cas particulier, l’ordinateur à su se faire un outil agréable et ludique. Travailler sur l’ordinateur me permet de moins stresser : je peux laisser le travail en suspens pendant un moment et y revenir sans me soucier de retrouver le même mélange de couleur. Pas besoin d’attendre que la couleur sèche pour avoir sa bonne teinte. Pas de matériel à nettoyer. Ce sont des détails pratiques, mais non négligeables.
    Ensuite, dans la création même, l’ordinateur m’apporte une modularité supplémentaire. Le travail fini, l’on peut revenir sans avoir peur de tout rater. Cela donne l’occasion de peaufiner (parfois trop) ou de corriger des erreurs passées en douce. Ce type d’outil permet aussi de changer de tout au tout un travail fini et d’improviser certains effets : la lumière, les couleurs, les contrastes.
    Pour résumer clairement, je dirais que cela m’apporte liberté, souplesse et quiétude par rapport aux techniques traditionnelles.
     
    illustration de Jonathan HartertSur quel logiciel travailles-tu et depuis combien de temps ? Avantages et inconvénients ?
    Je travaille essentiellement sur Photoshop et ce depuis 5-6 ans. L’avantage vient surtout du fait que c’est un programme que je manie tous les jours au travail et donc que je connais bien. Il offre un large panel d’outils pour coloriser, mais surtout pour créer des matières, des fonds ou des textures à intégrer dans le dessin. L’on peut constamment mettre à jour les outils et échanger des tutoriaux avec d’autres artistes. C’est un programme assez ouvert et surtout très répandu.
    Dans une moindre mesure, j’utilise également Illustrator pour gérer le vectoriel. Logos, pictogrammes, lignes de fuites pour construire une perspective… cela peut servir.
    Les Inconvénients ? Je n’en vois pas. L’outil a les limites que l’on veut bien lui donner. Je pourrais dire que généralement, la colorisation par ordinateur manque d’âme, est froide, impersonnelle. Mais même si je n’arrive pas toujours à passer outre ses limites, un rapide coup d’œil sur la toile me fait voir ce que certains artistes sont capables de faire avec les mêmes logiciels… et cela ne manque absolument pas d’âme… loin de là. Je pense donc qu’il n’y a pas d’inconvénients… juste des défis à réaliser et à surmonter.

    Peux-tu nous expliquer ta méthodologie de création de A à Z ?
    Je commence toujours par un crayonné. Cela pourrait se faire via la palette graphique, mais j’aime le contact de la mine sur une feuille… et aussi garder une trace tangible, directe, non virtuelle. Le dessin prend pas mal de temps, retouches, corrections, recommencer… tout cela pour aboutir enfin à une base satisfaisante à coloriser. Je scanne le crayonné au pourcentage voulu suivant la taille de l’illustration finale. J’ouvre directement photoshop et met le scan en format colorimétrique RVB. Je le mets dans ce format pour pouvoir utiliser certains effets photoshop qui ne sont pas accessibles en CYMK. Je place mon calque avec le dessin que je renomme crayonné, en première place et mets celui-ci en mode produit. Ce mode, permet d’afficher seulement le tracé sans tenir compte du blanc de la feuille.
    illustration de Jonathan HartertÀ partir de ce moment, je commence la couleur. Je ne touche plus au calque avec le crayonné. Je crée un calque pour le fond (placé toujours en dessous du calque « crayonné ») et jette sommairement un fond coloré à l’aide de la palette graphique. J’utilise essentiellement l’outil aérographe, changeant la dureté et le flux au gré de l’effet voulu. Ce premier fond va servir de base d’ambiance pour voir assez vite l’atmosphère de l’illustration. Il est donc fait assez rapidement sans tenir compte des débordements et de l’harmonie des tracés. Le fond prend généralement forme en 3-4 teintes différentes. Ensuite, calque par calque, je mets en couleur les éléments qui composent l’illustration. Je commence toujours par le décor (quand il y en a), ensuite la peau, les vêtements, accessoires, cheveux, yeux et éclaircissements. Les jeux de lumières sont gardés pour la fin pour avoir la visualisation totale de l’impact que la lumière peut avoir sur tous les éléments.
    C’est généralement à la fin que je teste des « effets » photoshops. Calques en modes différents, ajout de bruit, flou, changer le tracé de couleur. L’expérimentation me permet de saisir parfois, des ambiances que je ne m’imaginais pas. C’est assez amusant de voir son illustration changer complètement d’ambiance en deux trois clics.
    Dans l’absolu, ce n’est pas très compliqué. Je n’utilise certainement pas le programme dans toute sa subtilité, mais cela viendra peut-être un jour.

    illustration de Jonathan HartertComment perfectionnes-tu tes compétences au jour le jour ?
    Je n’utiliserais pas le terme « perfectionner » mais plutôt apprendre. Je suis loin d’avoir toutes les bases nécessaires pour pouvoir illustrer tous les domaines qui m’intéressent. J’apprends donc à chaque travail comment dessiner telle partie du corps, tel élément que je n’ai jamais illustré, de quelle manière donner un effet plus « enlevé ». Je me sens encore l’âme d’un étudiant qui a encore tout à se prouver. Pour avancer, je dirais, qu’il faut simplement faire son maximum à chaque nouveau travail. Repousser ses limites et essayer de faire mieux que précédemment. Concrètement, je dirais que l’évolution, passe par l’observation. Regarder autour de soi, comprendre comment fonctionne le monde, de quelle manière réagit l’environnement aux phénomènes externes. Quel que puisse être l’univers représenté, cela doit rester crédible, l’on doit pouvoir se dire : oui cela pourrait exister.
    Pour trouver de nouvelles voies, il faut être ouvert et s’intéresser au travail d’autrui. Il y a nombre d’artistes extraordinaires, du plus connu au plus obscur qui ne montre jamais rien.
    Je pense être constamment influencé par ce que je vois. Sans faire attention, j’essaye tel effet, ou une telle façon de traiter un objet… échos de styles aperçus auparavant, appréciés et rangés dans un tiroir de mon esprit jusqu'à ce que l’occasion de l’essayer se présente.

    illustration de Jonathan HartertComment as-tu trouvé ces premiers « jobs » ?
    Mon premier job dans le domaine de l’illustration est la résultante de nombre d’envois à divers éditeurs. Suite à la pression de certains amis, qui m’ont poussé à faire connaître mon travail, j’ai fait un petit press-book que j’ai envoyé à divers éditeurs pour lesquels il m’intéressait de travailler. Sans nouvelles pendant un petit temps, l’un d’eux m’a répondu et cela a découlé sur une commande de 2 illustrations noir et blanc pour un supplément d’un jeu de rôles. Suite à cela, j’ai démarché dans plusieurs salons ludiques pour montrer mon travail. Un contact par ci, l’un par là, le bouche à oreille remuant tout cela. J’ai enchaîné avec une grosse série d’illustrations pour un projet qui malheureusement est toujours dans les cartons à cause de la faillite de l’éditeur.

    Sur quoi travailles-tu actuellement au niveau professionnel ?
    Je travaille sur une série d’illustration pour un jeu de cartes sur le net. Dans un style manga Kawaii. C’est assez prenant de travailler d’une façon différente et j’apprends à mettre en couleur par aplats plutôt qu’en modelés.

    illustration de Jonathan HartertQuels sont tes objectifs de carrière et tes envies pour le futur ?
    Continuer à m’améliorer pour essayer d’en vivre pleinement. Pour l’instant, l’illustration ne débouche que rarement sur des ouvertures professionnelles. Mon mi-temps en tant qu’infographiste me permettant une rentrée financière fixe, je ne travaille que sur ce qui me fait plaisir sans « vraiment » essayer de vivre de l’illustration. Si le futur pouvait néanmoins me permettre de le faire, j’en serais vraiment content.
    Le grand objectif, qui sert plus de carotte qu’autre chose, serait d’être enfin satisfait de mon travail. Pouvoir me dire sans gêne, que mon travail est de qualité et pouvoir m’ouvrir de nouveaux horizons.
    J’aimerais beaucoup travailler dans le domaine des jeux vidéo. J’aime la création d'univers, la recherche de personnages, d’objets, de créatures bizarres. Travailler en équipe doit être une expérience enrichissante. Voir la modélisation virtuelle de ses propres créations par une autre personne, subir les contraintes techniques et s’adapter. Travailler à plusieurs pour donner vie à un projet commun doit être grisant. Non pas que je n’apprécie pas de travailler seul, mais tenter l’expérience me plairait énormément.

     

    illustration de Jonathan Hartert

     

  • Qui est vraiment Florent Lenhardt ?
    Tentons ensemble de le définir. Sexe Masculin, 21 ans, verseau, assuré à la MGEL.
    Détaillons cela. Comment se définit-il en société ?
    Franco-allemand, mais Européen lui va très bien.
    Sociable ?
    Parfois, ça dépend des jours, du temps qu’il fait et des bulletins d’information.
    Vie privée ?
    Oui, et elle est privée.
    Pourquoi écrit-il ?
    Parce qu’il aime ça, tout simplement. Parce que créer un univers est une chose passionnante, et l’enrichir est un pur plaisir : assembler des éléments, en inventer, en associer… Un puzzle littéraire mais où on décide de qui gagne et qui perd… Encore que l’écriture a parfois sa propre logique et impose ses propres choix, dans ce cas Florent préconise de suivre l’inspiration de sa muse, quand cette feignasse daigne bien lui en accorder un peu.
    Écrire, oui, mais pourquoi cet univers uchronique ? Pourquoi les États Unis d’Europe, pourquoi la troisième guerre mondiale ?
    Parce qu'il met un peu de lui dans ce qu'il écrit, parce que c’est dans cet univers que son imagination fait comme chez elle. Pour comprendre toutes ses pensées et ses réflexions sur les thèmes qui l’interpellent, il faut lire. Tout est là, Florent Lenhardt est ici, coincé entre les lignes de Carnet de Guerre et de tous les textes qui gravitent autour.
    Et s’il peut se permettre une publicité gratuite, tout son univers est sur www.europe-federale.eu. Il vous remercie pour votre lecture, il aurait bien voulu le faire lui-même, mais vous connaissez ces présentations à la troisième personne…

  • Je n'ai pas passé mon enfance en Afrique ou en Indochine à l'époque coloniale. Je n'ai jamais fugué ni essayé de me suicider à l'adolescence. Je n'ai pas exercé mille métiers différents, ni rock star, ni champion de rugby, ni serveur dans un bar à entraîneuses, ni éleveur de chèvres dans le Larzac. Je n'ai pas non plus été marin ni légionnaire. Je n'ai pas épousé de mannequin ni fréquenté de vedette du cinéma. Je ne suis pas père de sextuplés et je n'ai jamais changé de sexe. C'est sans doute pour ça que j’écris !

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