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  • Association d'idée avec les lettres de l'alphabet :

    A comme Alcyon
    B comme Béhir
    C comme Crépuscule
    D comme Doctorant
    E comme Écriture
    F comme Feu
    G comme Glen Cook
    H comme Hydrae
    I comme Irlande
    J comme Jeux de rôles
    K comme Khellendros
    L comme LanceDragon
    M comme Marion
    N comme Normandie
    O comme O'stravaganza
    P comme Phoenix
    Q comme Que c'est compliqué !
    R comme Roux
    S comme Samouraï Deeper Kyo
    T comme Tolkien
    U comme Uchronie
    V comme Vingt-six février et vingt-neuf août
    W comme Washington
    X comme Xylocope
    Y comme Yersinia pestis
    Z comme Zinzinuler

  • David Osmay vient au monde en 1978, très précisément entre Paris et Amsterdam. Pour lui, la grande aventure littéraire commence à dix ans, lorsqu’il écrit un « livre dont vous êtes le héros », ouvrage formidable rédigé au stylo dans un petit carnet à lignes. Fort de cette belle réussite, il s’accorde une pause bien méritée de presque vingt ans, durant laquelle il se passionne pour la lecture.

    Son site web : http://davidosmay.over-blog.com

    Ses autres publications :

    Décembre 2009 : Un grain de sable dans la mécanique, dans Pénombres n°1 (Transition)
    Décembre 2009 : La mine de Querns, dans Anthologie Or et Sang (Éditions du Petit caveau)
    Octobre 2009 : Le standardiste, dans Anthologie Pouvoir et puissance (Éditions Sombres Rets)
    Juillet 2009 : Pari de paria, Fouille, Placement, dans Les perles diaboliques (Collectif Hydrae)
    Avril 2008 : Pétrus, dans Univers n°6 (Outremonde)


    Association d'idée avec les lettres de l'alphabet :

    A comme Abracadabra
    B comme Bière, voir aussi L
    C comme Chaleur
    D comme Dormir
    E comme Étrusques
    F comme Forger
    G comme Goulaffe (où je suis né, un goulaffe est quelqu'un qui a un très gros appétit)
    H comme Humain
    I comme Inspiration
    J comme Jeu
    K comme K, ni plus ni moins
    L comme Leffe blonde, voir aussi B
    M comme Manque d’inspiration pour une association d’idées commençant par M
    N comme Ni fait ni à faire
    O comme Ondulation
    P comme Plaisir
    Q comme le major Algernon Boothroyd alias Q
    R comme Râles d’agonie !
    S comme Sadness
    T comme Tristesse
    U comme Utopie
    V comme Vache
    W comme Where it's at (I got two turntables and a microphone)
    X comme la croisée des chemins
    Y comme un choix à faire
    Z comme Zendetta

  • — Pfff… Don Lorenjy, c’est un nom ça ?
    — Non, c’est un pseudo.
    — Marrant. Ça sonne un peu étranger, non ?
    — Normal, c’est haut-savoyard.
    — Ah. Et qu’est-ce que ça cache ?
    — Rien. Si : une vie normale à la montagne, une épouse et deux petits garçons, un job épisodique de publicitaire free-lance, plein de sports et des vacances à la mer.
    — Et à quoi ça sert un pseudo ?
    — A écrire des nouvelles et des romans, à les faire lire, à essayer de les publier discrètement, à ne pas devenir riche et célèbre.
    — Et ça marche ?
    — Un peu. Pour publier Aria des Brumes par exemple, un roman SF chez Le Navire en Pleine Ville, ou Suzanne on line, une nouvelle dans une antho chez Griffe d’Encre. Mais pour Djeeb le Chanceur, un roman d’aventures Fantasy chez Mnémos, ça n’a pas marché.
    — Ah bon, Il n’est pas paru en juillet dernier ?
    — Si, mais sous un autre nom : Laurent Gidon.
    — Je comprends mieux. Et pour pas devenir riche et célèbre, ça marche ?
    — Là, oui. Total.
    — Et un pseudo, ça empêche d’avoir passé 40 ans ?
    — Non.

  • Bulldog de Skankman

    Prenez quelques grains de folie, une bonne pincée d’inspiration, deux ou trois cuillères à soupe d’un grand n’importe quoi, mélangez avec des références et bizarreries dont vous seul avez le secret et passer le tout au mixeur jusqu’à obtenir un jus onctueux et homogène.
    Récupérez la mixture, laissez reposer quelques jours puis secouez violemment pendant quelques heures. Répétez l’opération deux virgule cinq fois.
    Injectez-vous le produit en intra-veineuse.
    Félicitations !
    Vous venez de synthétiser l’équivalent du cerveau d’Amôn : pas de centre de commandement centralisé, l’intégralité du corps pense et participe de concert à tous les projets. Et le plus étrange est sans doute que cela donne du résultat...

     

    Auto-interview

    — Bonjour, comment dois-je t'appeler ?
    — Comme je veux, ce n'est pas les pseudonymes qui manquent.
    — Effectivement j'ai lu ma biographie, je change souvent d'identité. Quel petit coquinou je fais ! Ce n'est pas un handicap pour se faire connaître ?
    — Tant qu'on reste au niveau amateur et qu'on dessine pour le loisir, non. En plus les choses restaient claires : je côtoyais plusieurs communautés d'auteurs, chacune ne connaissait qu'un seul "moi".
    — Pourtant je me suis lancé récemment dans une démarche d'élimination de mes différents "moi", pourquoi ce changement ?
    Ninja de Skankman— Pour pouvoir passer à la vitesse supérieure, et cette fois me faire remarquer du public et des professionnels. C'est tout récent. Et puis cela évite les erreurs. Les inscriptions sous des noms variées n'avaient pas été réfléchie, c'était de l'instantané, comme le café. Maintenant j'ai une vraie stratégie. Un objectif.
    — C'est vrai que j'ai vu mon boulot. Il y a effectivement des progrès mais j'ai encore des lacunes. Je n'ai pas peur qu'il soit trop tard pour me lancer ? D'être trop vieux pour en avoir le temps ?
    — Parle pour moi ! Il n'y a pas d'âge pour avoir une passion et inutile d'être un jeune enfant prodige pour que ça marche. D'ailleurs j'aurais pu l'être mais je n'ai jamais pris de cours pour renforcer mes acquis naturels ni la peine de m'entraîner suffisamment. Dommage, ces derniers mois en quelques dessins mon niveau a fait un bond, j'imagine ce que cela aurait pu être en tenant le même rythme depuis tout petit. Mais je ne regrette pas d'avoir gâché quelques années avant de m'apercevoir que j'avais un potentiel plus large qu'une simple partie de "dessinez c'est gagné".
    — Tu veux dire qu'avant je ne dessinais pas ? Pourtant il me semble que mes camarades de l'époque se souviennent de moi pour ça...
    — Disons que je ne m'investissais pas pleinement. J'avais le don, mais je ne l'entretenais pas, juste un dessin par-ci, par-là. Les doigts d'une main suffiraient à les compter, enfin... si on a suffisamment de doigts sur cette main.
    — Quel a été le déclic ?
    — Plein de petites choses accumulées. Mais le grand moment fut certainement mon inscription au collectif des Alfes Blancs. J'ai été mis directement dans le bain et très vite j'ai même pris les rennes d'un projet, pour coordonner le travail des illustrateurs. Puis vint le temps de faire mes premiers salons, notamment Paris Manga, et depuis, je n'en suis jamais vraiment sorti.
    Fee de Skankman— Et c'est quoi la suite maintenant alors ? Quel est cet "objectif" dont je parlais tout à l'heure ?
    — Bosser dans le milieu de livre, de près ou de loin. Je viens d'ailleurs à la surprise générale de quitter un emploi stable pour ce faire. J'ai aussi des projets plus personnels – et sans doute plus ambitieux – mais il est encore trop tôt pour en parler. Je lâche parfois des bribes d'informations mais jamais le concept en entier. il va falloir que je sois patient.
    — Et pour patienter en attendant la concrétisation je me propose de faire quoi ?
    — L'ouverture prochaine d'un site pourquoi pas (probablement http://youskank.free.fr). Cela me botterait bien une sorte de blog communautaire où j'inviterais régulièrement d'autres artistes à venir délirer et collaborer avec moi ponctuellement ou régulièrement selon les possibilités de chacun. Du moins j'espère que quelques-uns accepteront !
    — Alors rendez-vous est pris.
    — Je n'ai qu'une chose à dire pour finir : you skank !

  • Née en 1977 dans la charmante ville de Strasbourg, la jeune Célia Deiana a nourri très tôt un goût prononcé pour les mauvaises séries d’animations, les films de séries B et les romans jeunesse pas très intellectuels. Se considérant déjà comme un paria au collège, elle va vite se trouver une cause à défendre devant le mauvais goût prononcé de ses camarades de classe : s’ils persistent à préférer Tom Cruise à Michael Biehn, elle va se faire un plaisir de créer des personnages dont les chiffres d’audience et les couvertures de magazines n’ont que faire.
    Seconds couteaux, têtes dures, hommes et femmes à la dérive et enfants qui n’ont pas grand-chose à voir avec les bébés élevés aux céréales de sitcoms américains : voilà ceux qu’elle aime et dont elle veut parler. Est-ce le hasard qui lui a fait choisir entre ses deux auteurs préférés, Zola et King, le second plutôt que le premier, personne ne saura jamais, surtout pas elle. Si ce n’est qu’elle trouve les monstres et les robots des plus intéressants.
    Après quelques années passées à écrire au lieu d’étudier, elle se lance dans le grand bain en 2007, plonge dans la mare de Cocyclics parce que la solitude la gonfle menu menu, et participe au grand projet utopique de Donner de la Voix. Et le miracle se produit, ses personnages soulevant l’intérêt de quelques lecteurs, ce qui ne lasse de surprendre cette finalement grande timide. On la retrouve donc sur son site, ainsi que chez Black Mamba, aux éditions Hydromel et chez Mots et Légendes, en attendant d’autres…

    Association d'idée avec les lettres de l'alphabet :

    A comme Art, son domaine d’étude et il y a des restes
    B comme Bêta-lecture, un exercice qu’elle aime plus faire que recevoir
    C comme Cronenberg David
    D comme Dracula
    E comme Ecrire
    F comme Fanfic, parce qu’on ne peut renier ses origines
    G comme Grenouilles
    H comme Histoire
    I comme Ikigami
    J comme Japon, ce pays étrange visité deux fois déjà
    K comme King Stephen, son maître
    L comme Lecture
    M comme Matsumoto Taiyo
    N comme Naturalisme
    O comme Origines
    P comme Paresse
    Q comme Questionnement
    R comme REM
    S comme Science-fiction
    T comme Train
    U comme Uchronie
    V comme Vampires, son prochain projet
    W comme Woodstock
    X comme X-Men
    Y comme Je suis vraiment obligée    
    Z comme De trouver un mot à chaque fois ?

  • Simon Boissard, 27 ans, pas d'étude, de bac... aucun diplôme en fait... Ah si, le bepc avec un scooter à la clé.
    Tant d'années passées assis, loin des bruits d'une salle de classe mais si proche du cahier. Griffonner, percer, déchirer... faire quelque chose de ces pages, passer à travers.
    Il a grandi autour de cette idée, « passer à travers ». À travers quoi ? La fenêtre du métro ? Le reflet y est plus beau. Une vie d'ennui ? Sûrement le fade, le chiant, la boue qui ralentit le pas. Après 24 ans à torturer les pages et les murs de sa ville, il crée sa boîte d'illustration et de peinture. Si l'imaginaire et la création deviennent un métier, un quotidien, ce monde ailleurs que l'on s'évertue à imager n'en devient-il pas réel ? C'est donc par le biais de cette aventure qu'est l'officialisation de l'envie qu'il est passé à travers. Aujourd'hui il y a un livre qui avance petit à petit, des travaux dans le jeu vidéo, la pub, l'évènementiel, dans le design de lieu, dans le graf, la scénographie, la vidéo et la peinture en live musical. Il y a aussi une dernière envie qu'est la photo : http://www.flickr.com/photos/26975837@N06/. Demain, derrière une autre vitre, il y a une boîte de production et de pub et d'autres choses qui font qu'il faudra continuer de passer à travers mais qu'il est bon d'avoir commencé.

  • Le Jean BARET est un animal hybride à la fourrure argentée. Plutôt rat de bibliothèque, il n'apprécie guère les loups à force de fréquenter les hommes. Virant à la taupe, à cause de très nombreuses lectures passionnantes d'ouvrage de tout poil, il sait toutefois ouvrir de grands yeux de biche dans les salles obscures, qu'il fréquente assidûment.
    Le Jean BARET n'apprécie rien moins que de rester dans son terrier avec son adorable femelle. Toutefois, il ne répugne pas à survoler quelques nids de coucous, il faut bien être sociable. Le Jean BARET sait également s'amuser à vos dépens. Installez-le autour de la table de la cuisine et il jasera, tel un perroquet sous acides, racontant ses aventures dans de sombres dungeons à combattre de vilains dragons avec son D20 fétiche. Couchez-le sur le tapis du salon, et le voilà roulant à terre, manettes en mains de la dernière console de jeux. De guerre lasse, vous l'enfermez au bureau. Grossière erreur ! Il s'adonnera alors à sa passion favorite, couvrir son écran d'ordinateur de pattes de mouches en écrivant une nouvelle ou un roman.
    Le mieux que vous ayez à faire serait de le laisser repartir dans son terrier se reposer.
    Ah oui ! Quant à son alimentation, ne vous inquiétez pas: il a tellement mangé d'avocats qu'il en est devenu un.

  • Moa : Bonjour Yvan !
    Toa : Bonjour Yvan !
    Moa : Alors comme ça, tu t’appelles Yvan ?
    Toa : ouaip !
    Moa : C’est un prénom qui te plaît ?
    Toa : Bin écoute, on cohabite depuis longtemps alors je dirais oui !
    Moa : O-kkkkkk ! Alors passons a l’interview maintenant !
    Toa : Coooooooool !
    Moa : J’te le fais pas dire !
    Toa : On va bien s’entendre tous les deux !
    Moa : Il semblerait oui hi hi !! Donc tu illustres ?
    Toa : Oui messire !
    Moa : Et c’est bien ?
    Toa : Franchement ? Comme disent les acteurs, c’est le plus beau métier du monde quand on y arrive.
    Moa : C’est pas trop dur de faire sa place ?
    Toa : Tu me fais penser que j’aurais dû dire que c’est aussi le métier le plus dur au
    monde de par le fait.
    Moa : Je compatis !
    Toa : Merci !
    Moa : Pas de quoi ! Pourquoi donc avoir choisi cette voie plus qu’une autre ?
    Toa : Disons qu’après avoir fait pas mal de boulots dans des branches diverses, pour nourrir son homme (moi donc) et le passage de la trentaine signifiant très souvent « bilan de vie professionnelle », en tout cas pour moi, je me suis vite rendu compte que l’art ne voulait pas me lâcher d’une semelle et que quitte à vieillir en bossant, autant vieillir dans une profession qui vous tire vers le haut, mais qui avant tout fait partie de vous. Bon ! Cela affame souvent son homme (remoi donc !) je te l’accorde et les lendemains sont très souvent incertains, mais je préfère ça à tout autre travail.
    Moa : Quelle abnégation !
    Toa : Abnequoi ?
    Moa : …………………….. !!!!!
    Toa : Vas-y, appelle-moi Jean Claude aussi !!!!!!
    Moa : Meeeeuuuuu non. Allez continuons !
    Toa : Mouais ! C’est bien pour les lecteurs, sinon…..
    Moa : Brave homme ! Sinon quelles sont tes inspirations, tes mentors, tes musiques préférées, on veut tout savoir de ta vie !
    Toa : Tout ! Tout ! Tout ! Vous saurez tout sur ma vie vie… … … Hum !!! Alors mes inspirations, je les puise un peu partout, les livres, le web, les balades en nature, classique quoi ! J’ai une passion toute particulière pour la montagne et les forêts. Je ne peux concevoir une illustration personnelle sans ces magnifiques paysages (du moins quand cela est possible). Pour ce qui est des mentors, il en est un en particulier qui me suit partout, le plus souvent sous forme d'art book, c’est Monsieur John Howe. Je guette avidement chacune de ses illustrations sur son site. Si tu regardes mes aquarelles via le mien de site, et que tu compares avec son travail, tu verras qu’il m’a énormément influencé, allant presque (que veux‑tu il faut bien apprendre) jusqu'à copier sa technique. Je n’y suis évidemment jamais parvenu, mais cela m’a beaucoup appris à comprendre l’emploi des encres de couleur.
    Comme autres mentors il y a, Frazzeta, Walt Disney, Olivier Ledroit, Alan Lee, Vincent Dutrait, Paul Bonner, Wayne Reynolds, Norman Rockwel, James Gurney et bien d’autres encore.
    Moa : Respire !
    Toa : Merci….. ! Pour les musiques, je suis assez difficile et mes choix se tournent très souvent vers des musiques d’ambiance onirique, celtique, médiéval (ça c’est pour l’inspiration, la mise en condition). Mais j’écoute aussi du métal, mais plus le style Kamelot, Within Temptation, Dream Theater, Scorpion ou ACDC, que du métal dur. Et puis aussi Phil Collins, Francis Cabrel, Georges Michael, Téléphone…….
    Moa : Des trucs de vieux quoi !!!!!!
    Toa : Mais je te M… mon p’tit pote !!!!!……… Continuons ! Sinon à part l’art, j’aime jouer de la batterie, faire du roller (j’ai fait deux ans de hockey alors poupougne l’intervieweur !), (Je l’entends qui déglutit), et puis le reste c’est perso NA !
    Moa : Bien monseigneur !
    Toa : Je préfère !
    Moa : Voilà voilà ! …….. Tu penses avoir tout dit, tout divulgué ?
    Toa : Tu veux pas non plus la taille de mon athena aussi ?
    Moa : Houlà non !!! Hum ! Ce fut un plaisir Yvan !
    Toa : Pour moi aussi Yvan !
    Moa : On se fait la bise alors ? Tu m’en veux pas !
    Toa : Maaiiiiiis non grand fou, viens par-là !
    Moa : Oumf ! Pas trop fort !!!! Et bien encore merci d’avoir répondu à mes questions et puis bon courage (tu en auras besoin !) et que l’inspiration soit avec toi.
    Toa : Merci damoiseau et merci à vous là derrière votre écran d’avoir suivi notre petit délire et puissiez‑vous prendre du plaisir à regarder et lire ce webzine…… à bientôt et tenez-vous fort !!!
    Moa : Heu pas mieux !

  • Barde et conteur né un beau jour de l'année 1980, Nicolas B. Wulf vit en contrée normande où il consacre une grande partie de son temps libre à arpenter les sentiers de l'Imaginaire.
    Si la fantasy demeure sa destination favorite, assaisonner ses récits de cyberpunk, leur donner la saveur du conte ou les relever d'un soupçon de fantastique ne lui coupe pas l'appétit. Sans oublier ces vers qu'il façonne avec patience, la poésie demeurant un de ses artisanats favoris.
    Mais derrière le masque de l’apprenti-écrivain sommeille un être diabolique, gardien des arcanes mathématiques. Une seconde nature qu’il cherche à garder au plus profond de lui-même chaque fois qu’il prend la plume…
    Depuis quelques années, il s’est enfin décidé à partager ses écrits, qui pour la plupart peuvent être lus dans Les Chroniques de Noghaard, qu'il tient à jour aussi souvent que possible : http://nicolasbwulf.free.fr

    Et il ne désespère pas de terminer un jour son premier roman…

    Bibliographie :

    — Sweet River, Poème (mai 2006)
    In Marmite & Micro-Onde n°15, webzine
    — Anima, Nouvelle (décembre 2006)
    In Itinéraires #2, webzine édité par les Chemins de l'Aube
    — Sanctuaire, Poème (décembre 2006)
    In Itinéraires #2, webzine édité par les Chemins de l'Aube
    — Un héros de légende, Poème (décembre 2006)
    In Itinéraires #2, webzine édité par les Chemins de l'Aube
    — Mers Oniriques, Nouvelle (janvier 2007)
    In Hors-Série OutreMonde : Revisitage, remake, fanfic, webzine édité par OutreMonde
    — Esprits Racines, Nouvelle (avril 2007)
    In Phénix Mag : Hors-Série Pirates, webzine édité par Phénix Mag
    — Onirique Vision, Poème (mars 2008)
    In Le rêveur solitaire, webzine et fanzine.
    — An Anaon, Nouvelle (mai 2008)
    In Itinéraires #3, webzine édité par les Chemins de l'Aube
    — J'appartiens à l'oubli, Poème (mars 2009)
    In Codex Poeticus : volume spécial, webzine édité par le Collectif Hydrae
    — Succube, Poème (mars 2009)
    In Piments & Muscade n°3 : Anges & Démons, fanzine publié par l'Armoire aux Epices
    — Computerized Love, Poème (juillet 2009)
    In Codex Poeticus n°1 : Poésie Cybernétique et Robotique, webzine édité par le Collectif Hydrae
    — Pandémonium, Poème (juillet 2009)
    In Les Perles Diaboliques, e-anthologie éditée par le Collectif Hydrae

  • Yogh, l’âge du Christ, fan de métal, de bières, de whisky et de reptiles !
    L’envie de peindre m’est venue assez tard, adolescent, en feuilletant les magazines comme Dragon et les livres de jeu de rôles. Au début je me contentais d’admirer les images, sans avoir besoin de prendre mes crayons. Après le BAC, j’ai fait la fac d’arts plastiques pour être prof, et puis j’ai lâché en seconde année d’IUFM, comprenant que ce n’était pas du tout ma vocation. Ce qui m’intéressait, c’était de peindre des tableaux tirés d’une imagerie souvent décriée : la Fantasy. Et puis, petit à petit, j’ai eu envie de voir mon travail sur des magazines, romans, et je me suis mis à travailler les logiciels d’art numérique. J'ai pas mal organisé de jeux de rôles grandeur nature, en laissant de côté le travail de la peinture, pour y revenir par le biais du numérique, après une très longue période d’écriture.
    Du traditionnel au numérique, j’ai bien sûr dû opérer un virage, mais je continue de prendre des commandes d’huiles pour les particuliers, mais je commence à réaliser mon rêve : travailler pour du jeu de rôle professionnel, et j’attends avec impatience de réaliser quelques couvertures de romans et de boîtes de jeu fantasy !

    Vous pouvez retrouver l'univers de Yogh sur son blog : http://yogh-art.blogspot.com ou bien le découvrir au travers d'une interview parue dans le Mots & Légendes numéro 3.

  • Gabriel Féraud est né durant cette année qui fut longtemps celle d’une mémorable sécheresse, avant que la dernière canicule ne décroche la palme météorologique.
    Auteur de nouvelles (un peu partout, c’est un garçon prolifique), du jeu de rôles Manga BoyZ (aux éditions le Grimoire), du roman les Perles d’Allaya (aux éditions des Mille Saisons), rédacteur de l’univers steampunk des figurines Smog 1888, rôliste et écrivain acharné, il trouve encore le temps de rédiger cette biographie, ce qui le surprend lui-même. Comme a dû le dire Claude François, on se doit à son public.
    Si vous désirez suivre l’actualité de Gabriel Féraud, son blog vous attend sur la toile, laissez-vous piéger : http://gabriel-feraud.over-blog.com/

    Pour les curieux et les maniaques de la SF, voici un questionnaire, peu ou Proust, fait par un vieux fanzine auprès d’un auteur malheureusement décédé, le talentueux Emmanuel Jouanne.
    D’une certaine façon, c’est un moment d’anthologie à faire redécouvrir. Gabriel Féraud offrira un verre (non alcoolisé pour les mineurs) à la première personne qui viendra lui donner le nom du fanzine, lors d’un salon.
    Indices : c’est en 1986, c’est le numéro 14 du fanzine.

    Le questionnaire et les réponses sont reproduits à l’identique.

    Pour les lecteurs et ceux qui ne te connaissent pas encore peux-tu décrire ta bibliographie ?
    Lignes.
    Question classique : Comment es-tu venu à écrire ? Pourquoi ?
    Pourquoi ?
    Quel est pour toi le syndrôme de la misère ?
    La Misère.
    Quelle est la chose (ou l’être) qui te fait le plus peur ?
    Moi.
    Définis ton principal trait de caractère (qualité ou défaut…).
    L’instant.
    Ton principal défaut ?
    L’instant.
    Quelle qualité souhaites-tu rencontrer chez l’homme ?
    L’argent.
    Chez la femme ?
    L’argent.
    Pour quoi as-tu le plus d’indulgence ?
    Moi.
    De quel don, pouvoir aimerais-tu faire usage ?
    Moi.
    Que détestes-tu le plus au monde ?
    Moi.
    Quels sont tes personnages, tes héros préférés ?
    Moi.
    Quels sont tes auteurs préférés ?
    Qui ?
    Éprouves-tu de l’admiration pour des personnages de la vie réelle ? Lesquels ?
    Pardon ?
    Pour une idée, une cause ?
    Moi.
    Qui aimerais-tu être en dehors de ton propre personnage ?
    Moi.
    As-tu une certaine vision du futur ? Et comment le vois-tu ?
    De travers.
    À quoi penses-tu lorsque tu n’écris pas ? L’écriture  a-t-elle une importance capitale dans ta vie ?
    C’est possible.
    Comment souhaites-tu mourir ?
    De travers.
    Projets ?
    Oui.

  • Guillaume Dalaudier est né en 1986 à Saint Germain en Laye. Malgré son amour des voyages, il n’a pas beaucoup bougé depuis, migrant simplement de la banlieue sud à celle du nord. Un quotidien un peu gris a sans doute servi de point de départ a une envie dévorante d’évasion. Au début, il s’agissait de lire tout ce qui pouvait lui tomber sous la main… et puis un jour il s’est lancé lui aussi dans l’écriture. Impossible de dire à quel âge, ce qui est sûr, c’est qu’il a commencé par le fantastique avant de tâtonner un peu dans chaque genre. La curiosité de s’intéresser à tout, d’en découvrir le plus possible, c’est peut-être la meilleure façon de le définir, car il ne peut jamais préciser ses goûts. Lui demande-t-on quelle musique il aime qu’il ne peut arrêter son choix : le soir du classique, le matin du rock, à d’autre moment du métal, en passant par le reggae ou le rap… Il ne faut jamais accorder d’intérêt aux frontières, quelles qu’elles soient !

    Courant juin, vous pourrez assister à la naissance de son premier roman, Les passagères du Paragon aux éditions In Octavo. Pour patienter, vous pouvez aussi faire un tour sur son site  : www.terres-inconnues.fr


    Guillaume Dalaudier répond au questionnaire de Proust :


    Ma vertu préférée : L’originalité
    Le principal trait de mon caractère : Relativiste
    La qualité que je préfère chez les hommes :/
    La qualité que je préfère chez les femmes : La répartie
    Mon principal défaut : Je ne saurais pas dire lequel est le principal
    Ma principale qualité : Répondre à côté de la question
    Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Y’en a qui sont fous
    Mon occupation préférée : Rêvasser
    Mon rêve de bonheur : Partir voyager et découvrir des terres encore inconnues (on a bien parlé de rêve, hein)
    Quel serait mon plus grand malheur ? Devenir aveugle
    À part moi-même qui voudrais-je être ? Personne, je n’aime pas l’idolâtrie ou ce qui s’en rapproche.
    Le pays où j'aimerais vivre : Un pays qui n’en soit pas un
    La couleur que je préfère : Le noir
    La fleur que je préfère : C’est plus joli quand il y a plusieurs variétés
    L'oiseau que je préfère : L’aigle
    Mes auteurs favoris en prose : Lovecraft, Poe, Hobb, Tolkien
    Mes poètes préférés : Baudelaire (d’un autre côté, c’est le seul que je connaisse un peu…)
    Mes héros dans la fiction : / (Voir question 11)
    Mes héroïnes favorites dans la fiction : /
    Mes compositeurs préférés : Mozart
    Mes peintres préférés : Constable, Füssli
    Mes héros dans la vie réelle : /
    Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : /
    Mes héros dans l'histoire : /
    Ce que je déteste le plus : L’extrémisme, en bien ou en mal, il n’en ressort jamais rien de bon
    Le personnage historique que je déteste le plus : /
    Les faits historiques que je méprise le plus : /
    Le fait militaire que j'estime le plus : /
    La réforme que j'estime le plus : /
    Le don de la nature que je voudrais avoir : Tout va bien comme ça
    Comment j'aimerais mourir : Surtout pas dans un lit, clairement pas dans un hôpital
    L'état présent de mon esprit : C’est le week end !
    La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : De l’indulgence ?
    Ma devise : Le temps est-il la roue qui tourne ou bien la trace qu’elle laisse ?

  • Son questionnaire de Proust :

    Ma vertu préférée : la surdité
    Le principal trait de mon caractère :
    La qualité que je préfère chez les hommes :
    La qualité que je préfère chez les femmes :
    Mon principal défaut : la surdité
    Ma principale qualité : la franchise
    Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : la franchise
    Mon occupation préférée : vivre
    Mon rêve de bonheur : me réveiller chaque matin sans aucune peur
    Quel serait mon plus grand malheur : voir un enfant disparaître
    À part moi -même qui voudrais-je être :
    Le pays où j'aimerais vivre : aucun je me contente d'où je me trouve…
    La couleur que je préfère : pas de préférence…
    La fleur que je préfère : la Marguerite
    L'oiseau que je préfère : le Roitelet
    Mes auteurs favoris en prose : J.K Rowling, Pratchett,Tolkien…
    Mes poètes préférés : Prudhomme
    Mes héros dans la fiction :Valérian, Cugel, Harry potter
    Mes héroïnes favorites dans la fiction : Loreline, Shanure…
    Mes compositeurs préférés : Ennio Morricone
    Mes peintres préférés : Turner, Constable…
    Mes héros dans la vie réelle : les inconnu(e)s qui aident les autres sans le dire…
    Mes héroïnes préférées dans la vie réelle :
    Mes héros dans l'histoire : des inconnu(e)s par milliers à toutes les époques…
    Ce que je déteste le plus : la haine…
    Le personnage historique que je déteste le plus : je ne parle pas des C…
    Les faits historiques que je méprise le plus :
    Le fait militaire que j'estime le plus : néant
    La réforme que j'estime le plus :
    Le don de la nature que je voudrais avoir : l'Imagination
    Comment j'aimerais mourir : serein et en pleine santé (mourir de vieillesse dans mon lit ou celui d'une maîtresse)
    L'état présent de mon esprit :
    La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : l'adultère (quand on ne s'en vante pas)
    Ma devise : ne suis personne et dirige-toi vers le centre où tous les chemin convergent

  • David Osmay est né en 1978, quelque part dans le plat pays qui est le sien. Oui, il est belge, mais surtout ne le lui révélez pas, il risquerait d’en tirer une fierté un peu imbécile. Depuis l’obtention de son diplôme d’ingénieur, il travaille dans le domaine de la protection de l’environnement. En 2007, la trentaine pointant le bout de son nez, il se décide à écrire, principalement des nouvelles qui paraissent (ou pas) dans divers webzines. L’année 2009 voit la publication de La mine de Querns dans l’anthologie Or et sang (Éditions du Petit caveau), Le standardiste dans l’anthologie Pouvoir et puissance (Éditions Sombres Rets), et Un grain de sable dans la mécanique dans le fanzine Pénombres (Transition). Il reçoit le prix Pépin de bronze pour sa micro-nouvelle Dicton post-apocalyptique. En 2010, il publie L’inspecteur Bernère contre la Mort (Éditions Sombres Rets). Ces publications le remplissent de joie et de fierté, mais pas autant que la naissance de son fils, en août 2010, qui vient agrandir une famille déjà composée d’une compagne indomptable et de deux fauves déguisés en chats.

    Vous pouvez retrouver David Osmay sur son blog : http://davidosmay.over-blog.com

  • Vous pouvez retrouver l'univers de Vianney Carvalho sur son site :http://arthelius.wix.com/vianney


    S'il était :

    Un arbre : un chêne
    Une fleur : une pensée
    Un lieu : mon bureau
    Un moment : le crépuscule
    Une personne : moi-même, c’est déjà pas mal
    Un animal : un ours ^^
    Un élément : l’air
    Les yeux : des yeux de fouine, lol
    Un doigt : le pouce
    Une couleur : le marron
    Une musique : ocarina of time (zelda)
    Une boite : une boite de pansements
    Une matière : le bois
    Une voiture : une ford 1900
    Un style : steampunk
    Un habit : un gilet de costume
    Une marque : Faber Castell
    Une maison : un corps de ferme
    Un magasin : Cultura
    Un prof : de dessin
    Une ville : Porto
    Un pays : Canada
    Un océan : Pacifique
    Un parfum : de fruits
    Une pierre précieuse : œil de tigre
    Une saison : printemps
    Un bijou : montre a gousset
    Un objet : un stylo feutre

     

  • Né en 1963 dans la banlieue parisienne, je me suis vite aperçu que les nombreuses tribus de notre monde s'entre-déchiraient par ignorance et que la connaissance – de l'autre, comme des mystères de la nature – était une voie à suivre pour qui veut s'épanouir dans ce chaos et y donner un sens. Quand quelques années plus tard, sur un téléviseur, je vis un homme marcher sur la lune, j'en conclus que l'homme était vraiment capable de merveilles. Ensuite, c'est la littérature qui devait m'entraîner à travers ce merveilleux et cette connaissance de l'autre, au-delà de l'ordinaire et des apparences. Dans l'intervalle, je passais devant de multiples tableaux et paysages. Les visages aussi me marquaient, ceux des vieux surtout qui racontent tous une histoire. Ainsi petit à petit mon esprit, craintif, certes, se forgea une passion pour ce qui est caché, mais sans jamais tomber dans la moindre béatitude. Non, l'imagination s'étalait partout, comme la beauté ou la laideur ; dans l'art surtout, dont le cinoche et la littérature. Je fouinais dans les vieilles collections, les Marabout par exemple, avec ces étranges histoires d'auteurs belges et ses couvertures sombres et cauchemardesques. Puis vint la découverte du grand Tolkien, Lovecraft ainsi que Moorcok, mais la SF aussi, Herbert ou Philip José Farmer et son fabuleux Monde du Fleuve. Tous ces auteurs, des centaines, je les dévorais et souvent je mettais en images leurs visions. C'est depuis devenu plus qu'un passe-temps. Et je passerai sur la période Jeux de Rôle, cette excellente façon de vivre le merveilleux tout en se révélant auprès des autres, dans ce qui pourrait passer pour un refuge d'autiste.

    Abdul Al Hazred de Pascal VitteAprès l'alimentaire, qui vous oblige à côtoyer et apprécier tous les individus du monde, le commerce comme la hiérarchie, je fus obligé d'admettre que je n'avais pas dévié de cette voie. Alors je persiste et signe, des centaines d'images produites et le raz de marée numérique aidant, je maintiens le cap. Je vois bien que mes congénères sont de plus en plus nombreux à partager cette idée de l'âme humaine et cette volonté de voyage et je m'en réjouis. Que les tribus du monde continuent de s'entre-déchirer, l'ignorance recule (si si) et le merveilleux comme la science font des progrès malgré tout, non sans errance, mais c'était écrit.

    Ci-joint un portrait d'Abdul Al Hazred, qui selon H. P. Lovecraft aurait écrit l'effroyable Nécronomicon, tout un mythe !

    Vous pouvez retrouver l'univers de Pascal Vitte sur son blog : http://vitte.over-blog.com

     

  • Née en 1989 à Reims, citéIllustration de Sarah BertagnaJohannique, Sarah dessine depuis qu’elle sait tenir un crayon. Sa mère, styliste et architecte d’intérieur, lui a beaucoup appris. À quinze ans, elle prend ses premiers cours de dessin, mais, n’aimant pas le style d’enseignement de ses professeurs, elle devint autodidacte et préféra apprendre d’elle-même et de ses erreurs. Malgré tout, elle organise sa première exposition à ce même âge. À 21 ans, elle rejoint une association pour laquelle elle réalise de nombreuses peintures. Elle devient coordinatrice régionale et l’organisatrice du gala annuel. Passionnée de l’imaginaire et du médiéval depuis toujours, elle privilégie le crayon et la peinture à l’huile pour ses Dames Féeriques. Elle travaille actuellement sur de nombreux projets, dont certains avec collaborations. Son plus gros projet, Les Chroniques de Dalad’Daïra, un univers qu’elle a totalement imaginé, et sur lequel elle travaille depuis plus de dix ans. Outre des expositions, elle a travaillé pour le webzine canadien Souffle d’Éden, ainsi que pour une auteure dont la publication aura lieu fin 2012.

    Site web -> www.sarahbertagna.com
    Page fan Facebook -> Sarah Bertagna, Illustratrice et Peintre Fantasy

    Sarah joue au Portrait Chinois :
    Illustration de Sarah Bertagna
    Un arbre -> le saule pleureur
    Une fleur -> le Lys
    Un lieu -> la montagne
    Un moment -> Le premier rire de ma fille
    Une personne -> ma mère
    Un animal -> mon husky
    Un élément -> la Terre
    Une couleur -> le blanc
    Une musique -> Ghost Love Score (de Nightwish)
    Les yeux -> ceux de ma fille, les yeux de l’innocence et de l’imagination.
    Une boite -> un vieux coffret fermé à clef
    Une matière -> l’argent
    Une voiture -> une coccinelle volkswagen
    Un habit -> le corset
    Une maison -> un manoir Victorien
    Un magasin -> Une boutique ésotérique
    Une ville -> Nahal’Dûm (cf : Les Chroniques de Dalad’Daïra)
    Un pays -> Dalad’Daïra (cf : Les Chroniques de Dalad’Daïra)
    Un océan -> l’Atlantique, berceau de l’Atlantide
    Une pierre précieuse -> le cristal
    Une saison -> l’hiver
    Un bijou -> un torque
    Un objet -> mon grimoire à dessins

     

     

    Illustration de Sarah Bertagna

     

  • Né en 1960, Didier Normand découvre l’illustration fantastique en 1980 en feuilletant un livre de Frank Frazetta. Trois ans plus tard , alors qu’il est entre temps devenu instituteur, une boîte de peinture à l’huile lui est offerte. Bien que dessinant depuis toujours, il ne sait comment l’utiliser. La représentation des champs de lavandes de sa belle région provençale ne l’attire pas outre mesure, il préfère apprendre à peindre en reproduisant les tableaux de maître Frank, dont il commence à réunir tous les ouvrages. Viennent s’ajouter ceux de Boris Vallejo, Simon Bisley et bien d‘autres. L’illustration fantastique devient une passion qui le pousse à apprendre en autodidacte et à produire rapidement ses premières toiles originales. Rarement satisfait de son travail, il se dit toujours que la prochaine toile sera enfin la bonne. Grâce à myspace sur internet (myspace.com/didiernormand), des demandes émanant d’auteur et d’éditeurs le font cependant peu à peu sortir de son antre.

  • — Serge de La Torre, qui êtes-vous ?
    — Le saurais-je que je n’aurais plus à écrire ?
    — Écrivez-vous donc pour vous connaître ?
    — Peut-être, ou en partie du moins. Pour me découvrir. Pour le reste, sans doute est-ce pour le plaisir de cheminer dans les univers clos que j’invente.
    — Êtes-vous de ces plumeux qui sont spécialisés dans un style d’écriture type ?
    — Me gêne beaucoup le terme de « plumeux », j’ai trop de respect pour la quête que représente l’écriture et le chemin artistique en général. Le thème de ma nouvelle « La Trace » est une image de toute épopée humaine et, à ce titre, également du cheminement littéraire. Née d’un besoin, s’exprimant dans un appel, c’est en fait un long « chemin » de risques, plein d’espérances et de grâces furtives. Un lieu de choix impossibles qui pourtant s’imposent : je connais devant la page, cette énergie intérieure qui pousse en avant et ne dévoile la route que lorsque celle-ci est déjà choisie.
    — Avez-vous connu une vie si difficile qu’elle vous fasse écrire la peur de la fin du monde ?
    — Nous la connaîtrons tous la fin du monde, du moins du nôtre. L’écrivain, ou plus modestement l’écrivant, connaît les angoisses et les espoirs de tout un chacun. Juste, ces angoisses, il se refuse à ne les vivre que pour lui. Il les transpose, les transfigure, les amplifie, les sublime, les universalise parfois. Il est, selon moi, un héraut qui crie haut et fort — ou du moins essaye — ce qu’il aurait pu ne pressentir que tout bas.
    — Quel est donc votre parcours de vie ?
    — Rien que de l’ordinaire, aucun miracle à ma naissance et il n’y en aura sans doute aucun à ma mort. Je suis né en Alsace, d’une mère native de la région et d’un père venu du sud de la France porté par la guerre 39/45. Mon grand-père paternel, lui, était originaire d’Espagne, d’où il est venu, au début du siècle dernier, avec sa famille, guidé par la misère et la faim, il avait neuf ans. Je vis actuellement dans la Drôme. J’achève une carrière de directeur d’une grande école : un périple professionnel, tout entier, consacré à l’enfance et, notamment, de nombreuses années, à m’occuper d’enfants en grandes difficultés psychiques. Eux aussi, il nous fallait les guider vers un havre de paix, un utérus de rédemption.
    — Croyez-vous qu’une vie explique une œuvre ?
    — Je ne parle aucunement d’œuvre lorsque je parle de ce que j’écris depuis quelques années, juste d’un chemin. Mais non, une vie n’explique rien, tout au plus inspire-t-elle. Les premières images de la nouvelle « La Trace », c’est à l’adolescence que je les ai notées et mises en mots, mais à cet âge, je n’étais pas prêt à mener une nouvelle à son terme. Il m’a fallu quarante ans pour la conclure. Juste le temps d’une maturation humaine.
    — Diriez-vous que vous n’avez rien écrit entre les deux moments que vous évoquez ?
    — Non, bien sûr que non, je ne puis dire qu’une chose. J’ai durant ces années créé les conditions de mon écriture actuelle et j’ai écrit chaque jour, professionnellement avec la jouissance de l’écriture littéraire. J’ai, je crois tout ce temps, fait les formidables détours qui m’ont conduit où je me tiens et d’où j’écris aujourd’hui.
    — Quel est le plus grand et le plus significatif détour que vous pensez avoir fait pour écrire ainsi ?
    — Je pratique depuis 35 ans l’assise méditative (za zen) et j’ai beaucoup travaillé avec des élèves de C.G. Jung, un maître dans la connaissance de l’âme humaine. C’est bien sûr de ces deux quêtes que s’éclaire ma nouvelle.
    — Si tel fut votre passé, quel est votre présent et votre avenir en matière notamment littéraire ?
    — Je considère que pour deux années encore, bien qu’écrivant quotidiennement et publiant régulièrement dans le cadre d’une formation à l’écriture de nouvelles, je reste modestement en préparation d’une qualification à écrire comme je le considèrerais bien. Mais je sais que la quête en ce domaine est aussi essentielle qu’infinie. Je ne donne que rarement à lire mes créations actuelles : je prépare un recueil prochain, que j’espère de qualité suffisante pour qu’il soit publié à compte d’éditeur .
    — Que souhaiteriez-vous dire à vos lecteurs ? À ceux qui, au-delà de cette nouvelle, voudraient garder un lien avec vous ?
    — Que l’essentiel est déjà en eux, de ce qu’ils y cherchent. Qu’ ils peuvent, s’ils le souhaitent me lire dans les « Nouvelles de L’aimant Littéraire » (Newsletter du site), par exemple au mois de décembre 2011 :
    http://www.cours-ecriture.org/documents/fichiers_pdf/newsletters/2011/decembre_2011.pdf

    Ils peuvent aussi m’écrire à l’adresse suivante :
    Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Illustration de Claudine Leroy

    Claudine Leroy est née un jour d’été 1988 à Grenoble, puis a migré en Bourgogne, où elle fait actuellement des études afin de devenir professeur de biologie dans le secondaire. S’il n’est pas possible de dire exactement à partir de quand elle s’est mise à dessiner (ce pourrait tout aussi bien dater du Crétacé que des années 1990), c’est au collège qu’elle a découvert, par le biais du Seigneur des Anneaux et d’un magnifique album sur les dragons illustré par John Howe, la Fantasy. Depuis, elle s’est également prise d’intérêt pour la science-fiction, avec un gros faible pour le cyberpunk.

    Quand elle ne dessine ou n’étudie pas, elle écoute de la musique, joue aux jeux vidéos de façon intensive ou collectionne les girafes en peluche.

    Ayant appris à maîtriser ce merveilleux outil de communication qu’est Internet, elle dispose d’un blog où il est possible de voir ses travaux, recherches, essais dans divers domaines artistiques, tels que le dessin, la photo, l’écriture ou encore les fractales.

    En 2009, l’auteur Sébastien Gallot a fait appel à elle pour réaliser les illustrations de son conte, La Fée et le Farfadet, paru aux éditions Amalthée.

     

    Illustration de Claudine Leroy

     

    Illustration de Claudine Leroy

     

     

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