L'actu Litté !

Je me faisais un peu la même réflexion en me disant que les disparitions récentes étaient des structures déjà bien en place, qui me donnaient la sensation d'être là quand je lançais le premier webzine. C'est un peu inquiétant de voir comment cela tourne

Pour la possibilité de souscription, j'y réfléchis toujours, mais je bloque sur la grosse somme à demander à un lecteur, j'ai conscience que donner entre 30 et 50 euros en prévision est un énorme budget pour les loisirs, du coup j'ai du mal à trouver le fonctionnement totalement pertinent. Ou il faudrait des avantages comme des frais de port limités ou les ebooks offerts en complément.
Je penche pour le moment plutôt vers l'aspect prévente sur les livres papier, pour m'aider à commander en masse les livres et donc avoir un peu de stock sur le site de M&L. Et comme j'en parle un peu dans la zone réservée aux membres, à retrouver du dynamisme et de la souplesse éditoriale en créant une collection numérique.

Oui, c'est vrai que c'est difficile de mettre une souscription en place en sachant proposer quelque chose d'intéressant à la fois pour la maison et pour le lecteur. Par les temps qui courent, 50 euros, c'est 50 euros... Moi, vu qui tu as dans ton écurie, je souscris de base. Mais si je suis le seul, ça va faire un peu juste...

Pour les ebooks en supplément, je t'offrirais volontiers une nouvelle inédite ! Mais bon, la dernière fois que j'ai essayé (Liberté pour tous), ce fut un bide colossal. Pourtant l'illustration était vraiment super !

C'est parce que c'est difficile niveau finance que je voudrais trouver une solution alternative, une nouvelle ou une novella numérique à petit prix, cela permet autant d'être dynamique que de mettre en avant les auteurs maisons (pour faire référence à un de nos mails sur le sujet) et je n'aurais pas l'impression de mettre en danger les finances des lecteurs de M&L

Tu avais eu des retours de lecture sur Liberté pour tous ?
Pour les ebooks en supplément, j'ai l'impression que la stratégie de L'Ivrebook, c'est de mettre un texte gratuit d'un auteur, ce qui a l'air d'occuper le classement Amazon et aussi de proposer des textes payants de ces auteurs. Je ne sais pas si cela fonctionne, mais stratégiquement, ça me parait malin pour faire découvrir un nouvel auteur.

Et pour compléter le sujet, un article sur le blog de Walrus : www.walrus-books.com/maisons-edition-fer...novation-imaginaire/

Oui, la solution de la souscription a quelque chose de séduisant, mais probablement d'irréalisable quand on n'est pas déjà installé un minimum. Personnellement, j'aimais beaucoup la formule des Courts-Lettrages ; ce n'était pas cher, c'était court et on pouvait lire son livre tout de suite (quitte à interrompre deux ou trois heures son roman en cours), c'était varié, libre, ça partait dans toutes les directions mais jamais de façon incontrôlée. L'idée qui m'en reste est celle d'une collection de qualité dans sa grande diversité. Repenser cette idée est peut-être une bonne idée, en effet.

Je ne sais pas ce que donne la tactique de l'Ivrebook, mais ça vaut peut-être le coup, en effet. J'ai l'impression, peut-être à tort, que certains livres de l'Ivrebook ont atteint une "reconnaissance" qui dépasse largement ce à quoi nous sommes habitués dans notre petite niche. Mais n'étant que d'un côté de la barrière, je reconnais volontiers mon incompétence à ce sujet.

Liberté pour tous, à l'exception notable de Véro, personne ne l'a demandé. A plus forte raison, personne ne l'a lu, personne ne l'a chroniqué. Je crois sincèrement que c'est le livre le moins lu du monde !

Quel dommage Jeb pour ta nouvelle... ils savent pas ce qu'ils manquent.
Jeb, j'ai la sensation que ta visite sur fb était un peu "éclair", du coup les gens n'ont peut-être pas capté ce qui se passait. On a des notifications à longueur de journée sur ce réseau social... tout se perd dans un mouvement constant.

Pour le système de l'ivre-book, j'ai testé et c'est pas mal : j'aime bien découvrir une plume d'auteur sur une nouvelle. Si elle me plaît, j'envisage d'acheter un roman de l'auteur en question.
Par contre, quand un roman est scindé en 5-6 épisodes très courts (presque trop courts à mon goût), j'avoue que si j'ai aimé le premier épisode, j'attends quelques temps pour m'offrir l'intégrale... plutôt que d'acheter en pointillés épisode après épisode.

Tu es gentille, Véro ! Oui, je n'ai pas vraiment su me faire valoir sur Internet, mais bah, ce n'est pas bien grave. Cette nouvelle aura un jour une nouvelle vie !

C'est vrai que j'ai découvert les romans de certains auteurs que j'admire, comme Anthony Boulanger par exemple, après avoir été séduit par une nouvelle qui donnait envie d'aller plus loin. C'est peut-être un appât qui fonctionne, en effet (le mot "appât" n'est peut-être pas le bon, il donne l'impression qu'on trompe quelqu'un : ce n'est pas ce que je sous-entend, bien sûr).

Je ne sais pas ce que donne la tactique de l'Ivrebook, mais ça vaut peut-être le coup, en effet. J'ai l'impression, peut-être à tort, que certains livres de l'Ivrebook ont atteint une "reconnaissance" qui dépasse largement ce à quoi nous sommes habitués dans notre petite niche. Mais n'étant que d'un côté de la barrière, je reconnais volontiers mon incompétence à ce sujet.

L'Ivre Book, ils se sont diversifiés. S'ils ont créés leurs collection de romance, c'est sans doute que l'imaginaire n'étais pas assez rentable.

Un article intéressant, pour lequel le débat continue sur le FB de l'auteur :


www.nathy.fr/mais-pourquoi-donc/

Ce que dit Nathy correspond à ce que j'avais étudié à l'époque de ma formation AFPA, mais j'ai l'impression que c'est quelque chose qui touche davantage le papier que le numérique. Pour l'avoir essayé un peu, une promotion numérique peut aider à doper les ventes.
Je me disais justement qu'en me basant sur le questionnaire que j'avais publié, que c'est sans doute la meilleure façon de toucher deux types de lecteurs.
Après il y a le cercle vicieux d'être constamment en promotion... Je ne sais plus où j'en avais parlé

Avec vos retours, et ceux du questionnaire, je vais réfléchir à nouveau à la possibilité de voir si une parution gratuite peut amener des lecteurs à un livre payant. Cela ne semble pas se vérifier sur la boutique de M&L, mais il faut que j'arrive à tester sur Amazon.
Reste que ça va à l'encontre de mon souhait de ne plus rien faire de gratuit

Je comprends tes hésitations, qui se trouvent à la croisée des choix éditoriaux initiaux et de la nécessité de se faire connaître. Je suppose que ce sont des étapes intermédiaires inévitables en attendant de trouver un fonctionnement pérenne pour ta maison.