Mots & Légendes est à la fois une maison d'édition et un site traitant de l'actualité de l'imaginaire, de préférence des petites structures. N'hésitez pas à venir participer au forum ou découvrir nos livres numériques.
Je sors un peu de ma bulle d'hibernation entre mes jours de boulots et mes sessions écriture pour vous faire part de la traduction il y a peu de "La chose" de John W. Campbell aux éditions du Bélial. Cette Novella écrite en 1938, qui a donné naissance au mythique "The Thing" de John Carpenter est un petit bijou. Je suis en train de le lire et je passe un excellent moment.
Si on connait bien le travail de Campbell en tant qu'éditeur, j'avoue que je ne connaissais pas son travail d'auteur et je ne peux que le conseiller
Le dossier de Bifrost sur l'éditeur Campbell était séduisant, mais la nouvelle qu'ils proposaient y était horriblement daté... stylistiquement, c'était pénible à lire. La novella a moins vieilli ?
Je dois dire que ça varie beaucoup d'un auteur à l'autre, quelle que soit l'époque. Je ne fais pas un rejet, mais certains m'ennuient même parmi ceux considérés comme intemporels. C'est une vérité pour moi sur beaucoup de styles de lecture, pas seulement l'imaginaire d'ailleurs (exemple avec le livre feuilletonant, où je préfère nettement Feval ou Balzac à Dumas qui me tombe des mains à chaque fois, malgré plusieurs tentatives).
Arthrose et flemme : rien écrit ce week-end. J'ai donc pu lire. J'ai un peu avancé sur le manuscrit de Kevin et, pour la troisième fois, j'ai terminé La maison dans laquelle. Pour la troisième fois, j'en ressors avec un sentiment de vide. C'est dur de quitter la maison.
J'ai lu les 50 premières pages du recueil I have no mouth and I must scream, de Harlan Ellison, qu'on vient de m'offrir. Je n'ai lu que la 1re nouvelle, qui donne son nom au bouquin, et qui fait 14 pages. Tout le reste, c'est de l'introduction, de l'introduction à l'introduction, du retour sur l'introduction, de la postface, des commentaires sur chaque phrase dont l'auteur est visiblement enamouré, de la dissertation de gloriole au milieu d'une digression d'autosatisfaction... C'est stupéfiant : on dirait Montherlant, l'homme qui écrivait des pièces de 50 pages qu'il accompagnait de 350 pages de commentaires sur son propre génie. Tout ça pour une nouvelle qui avait peut-être de l'impact en 1965, mais, lue en 2020 par un lecteur de 50 ans, n'a aucun intérêt.
J'ai un gros recueil de nouvelles qui sort chez Otherlands l'année prochaine (800 000 caractères, quand même). Comme beaucoup de gens disent aimer lire un petit paragraphe de l'auteur pour présenter ou conclure chacun de ses textes, j'ai rédigé des présentations pour chacune. Puis je les ai jetées à la poubelle. Sans doute traumatisé par Montherlant, justement, je ne peux pas m'y résoudre : j'ai l'impression (purement subjective) de céder au narcissisme. Cela dit, c'est personnel et je ne pense pas de mal de ceux qui le font : je lis même ces mises en perspective avec plaisir.
Mais 35 pages d'auto-adulation pour 14 pages de nouvelle ? Sérieux ??
Quant à moi, j'approche de la fin du tome 5 (Les Jeux de Némésis) de la série The Expanse et je trouve toujours ça excellent ! Ça me détend autant qu'un bon épisode de Star Trek (malgré les fréquentes catastrophes apocalyptiques dont rafolent visiblement les auteurs).
Nous utilisons des cookies sur notre site Web. Certains d'entre eux sont indispensables au fonctionnement du site, tandis que d'autres nous aident à améliorer ce site et l'expérience utilisateur (cookies de suivi). Vous pouvez décider vous-même si vous souhaitez autoriser ou non les cookies. Veuillez noter que si vous les rejetez, vous ne pourrez peut-être pas utiliser toutes les fonctionnalités du site.