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Plutôt que de recruter des auteurs pour l'armée, ils devraient le faire pour le gouvernement parce qu'entre guerre nucléaire, délitement sociétale, catastrophe écologique, chimique, sismique et autres problèmes en "ique" les auteurs de SF sonnent la sonnette d'alarme de notre société depuis un moment déjà.
Asavar écrit: Plutôt que de recruter des auteurs pour l'armée, ils devraient le faire pour le gouvernement parce qu'entre guerre nucléaire, délitement sociétale, catastrophe écologique, chimique, sismique et autres problèmes en "ique" les auteurs de SF sonnent la sonnette d'alarme de notre société depuis un moment déjà.
Mais ça fait que depuis quelques années qu'il y a vraiment dans la SF une volonté de proposer des solutions et de la faire intelligemment. Ce que fait la nouvelle génération anglo-saxonne avec notamment des mouvements comme le solarpunk. Il y a pas de choses qui vont dans ce sens. Un peu moins chez nous, quoique....
C'est vrai que les auteurs ont plus montrés que qu'apportés des solutions aux problèmes sociétaux que l'on rencontre actuellement. J'ai l'impression que c'est vraiment une mouvance apparu dans les années 2000. Mine de rien, ça fait presque 20 ans.
Par contre je ne connaissais pas le terme de solarpunk (cyber, diesel, steam cela oui mais pas solar )
Tu aurais des titres à me conseiller ?
C'est un genre émergent donc pas encore de titre majeur.
J'ai l'impression que c'est vraiment une mouvance apparu dans les années 2000. Mine de rien, ça fait presque 20 ans.
Disons plutôt dix parce que les anthologies Shine et Seeds of Change c'est 2008 et 2009. Et c'est vraiment ça qui a lancé cette réflexion.
En France on avait eu Roland C Wagner qui proposait une bonne alternative dans les Futurs Mystères de Paris.
Dernière édition: 08 Nov 2019 13:36 par Fabien Lyraud.
Au moins, ça nous ouvre des perspectives (d'écriture, je veux dire) ! Dans Téra-République, je m'essaie (sans le talent de Wagner, il va sans dire) à décrire à la fois un effondrement et une utopie raisonnée (en 800 pages, on a la place). Mais si je devais le réécrire aujourd'hui, j'irais beaucoup plus loin. Pas dans la description de l'effondrement, dans la réflexion sur la construction.
Qu'est-ce qu'on fait, les copains ? On s'y met tous ensemble ?
Je n'ai fait que très peu d'incursions dans la SF (une nouvelle post-apo et un roman de pur space opera). Dans la nouvelle post-apo, dont j'avais même fait une bande-annonce en 3D, la solution au problème passait par l'anéantissement total de l'humanité.
Dans celle que j'écris actuellement pour clôturer mes récits bretons, ce sera nettement moins radical, mais pas très loin du nihilisme, tendance anarchiste paysan. Pas un modèle très tentant ni d'un très grand optimisme selon la majorité des points de vue.