47

  • L'ebook "47" a été chroniqué par Belykhalil sur Babelio.com, vous pouvez retrouver l'article sur cette page.

     

    Citation de la critique :

    Un autre e-book feuilleté dans le train. Je dis feuilleter, car je n’ai pas réussi à me plonger dans l’histoire ; le style documentaire du récit met une telle distance entre l’oeuvre et le lecteur qu’on se prend à lire cette histoire comme un journal : en diagonale… Dommage.

  • L'ebook "47" a été chroniqué par Nicolas Villain, vous pouvez retrouver l'article sur cette page.

     

    Citation de la chronique :

    Voila une remarque bifide sur le recueil 47.  J'ai été déçu par la nouvelle éponyme alors que j'ai beaucoup aimé la seconde. Je vais essayer d’être clair et de formuler une critique construite bien que je risque d’être un peu tranchant (contexte oblige) avec la première nouvelle.

    47 :

    J’ai trouvé que les scènes étaient trop « contextualisées » et pas assez « incarnées ». On nous explique l’histoire mais l’on ne rentre pas vraiment dedans. Le cadre est là mais les personnages ne semblent pas vivre véritablement. Puis, J’aurais aimé en connaitre un peu plus sur le plan apparemment suicidaire des 47. Et surtout, je n’ai pas vu la confrontation finale que j’attendais ! Pourtant une bataille de samouraïs ça doit faire mal ! J’ai entendu des quelques cris parfois derrière les shoji… mais c’est tout. A aucun moment je n’ai senti la lame froide sur la chair à vif, les muscles coupés net par une lame aiguisée comme un rasoir. Pas de membres tranchés ou de viscères mis à nues. Certes on n’est pas dans de la littérature d’horreur mais un katana fait quelques dégâts: quarante sept encore plus. Paradoxalement, je trouve qu’il y a aussi un manque de poésie dans un pays où « tout n’est que calme, luxe et volupté ». Les légendes ou contes ne manquent pas et pourtant le rapport entre le katana et le samouraï n’a pas été exploité. Pourtant dans la culture du samouraï, le katana est l’âme du samouraï. Dommage donc de ne pas avoir creusé ce côté-là quand la vengeance se fait avec l’un d’eux en particulier. Une nouvelle qui demande à être réécrite maintenant que les bases sont là. Plus d’actions et de connaissances sur l’esprit des samouraïs.

    Gaijin :

    Alors là il y a vraiment quelque chose. On est enfin au Japon. Heureusement que j’ai poussé la lecture après la première nouvelle et découvert Gaijin (mais je ne pense pas que la personne ayant formulé la critique sur internet n’aie lu ce texte). Il y a la poésie qui manquait dans la première et l’on voit le personnage dans sa pérégrination vengeresse à travers un Japon qui refuse de s’ouvrir. L’histoire est bien plus savoureuse et l’on s’identifie beaucoup plus au personnage. Le décor est bien plus vrai, il n’est plus une toile de fond comme dans 47. Il y a des images comme ce gaijin avec sa pelle qui sont très bonnes et des expressions très justes qui m’ont fait penser au manga. Les mots étaient très bien trouvés et les images plus fortes par conséquent. J’ai passé un agréable moment et je pense que cette nouvelle est de loin supérieure à la première. Petit bémol tout de même encore dans les scènes d’action qui sont bien mieux mais qui manquent d’un petit zest de punch.

     

    En clair, j’ai trouvé le recueil un peu déséquilibré par une nouvelle qui m’a freiné en premier lieu et une autre que j’ai beaucoup appréciée. Si c’était moi, je garderai la seconde et réécrirai la première pour la rendre plus vivante. Je pense que le recueil monterait alors d’un cran. Après, cela n’est qu’un point de vue personnel bien entendu. J’espère seulement que cette critique pourra aider. Voila !

  • Ces commentaires sur "47" ont été déposés sur Amazon.fr, vous pouvez tous les retrouver sur cette page.

     

    Par San San le 14 février 2015

    Une déception que cet ouvrage évoquant la vengeance des 47 ronins du seigneur Naganori qui fut condamné au seppuku pour avoir blessé l'intendant Kira Yoshinaka dans la maison des Shogun de l'empereur. Cette légende relatée dans les manuels scolaires a fait l'objet de diverses adaptations littéraires, théatrales et cinématographiques, et je dois avouer que celle-ci m'a laissée de marbre.

    Elle manque singulièrement de détails, de matière, fait l'effet d'un résumé écrit à la vie vite, sans souffle épique, sans âme ni passion. Elle est très courte, suivie d'une seconde nouvelle axée sur la vengeance de Gaijin un petit métis de 10 ans qui voit ses parents mourir sous ses yeux, victimes de 3 samouraïs haineux et racistes et qui n'aura de cesse de les rechercher des années durant pour les éliminer. C'est plat, insipide, inutile!

  • L'ebook "47" a été chroniqué par LunaZione, vous pouvez retrouver l'article sur cette page.

     

     

    Citation de la chronique :

    Pour ne pas changer mes habitudes de ces derniers mois, j'ai téléchargé gratuitement ce livre sur le site des éditions Mots et Légendes. En fait, contrairement à ce que pourrait laisser penser le résumé, 47  contient deux histoires : 47 et Gajin.

     

    Honnêtement, je n'ai pas tellement accroché à 47 : l'ambiance, la rapidité des évènements... En fait, je n'ai pas tout compris ce qu'il se passait et du coup, j'en suis ressortie assez frustrée.


    Par contre, j'ai beaucoup, beaucoup aimé Gajin. En fait, il s'agit d'un jeune garçon, un métisse, qui décide de devenir samouraï pour venger la mort de ses parents. Les différents évènements, bien que peu originaux, m'ont beaucoup plu, surtout transposés à cette époque : c'est tellement rare que je lise des histoires de ce genre !

    Gajin est vraiment un adolescent très attachant : même si je ne cautionne pas son désir de vengeance, je le comprends et j'ai vraiment pris plaisir à le voir grandir et à suivre ses différentes aventures.

    La fin m'a également beaucoup plu : j'ai été agréablement surprise par celle-ci. Et ça fait toujours plaisir quand l'on se rend compte que la situation que l'on perçoit n'est pas forcément celle qui se passe vraiment.

     

    C'était la toute première fois que je découvrais l'écriture d'Alexandre Bocquier. Autant, comme vous l'aurez sans doute compris, je ne l'ai pas tellement appréciée dans 47, autant celle-ci m'a beaucoup plu dans Gajin. La culture de l'auteur dans l'histoire japonaise de cette époque doit être assez impressionnante ou du moins suffisante pour qu'une néophyte comme moi puisse être bluffée !
    Deux histoires que je vous recommande !

  • Couverture de Né à Menton en 1981, Olivier Sanfilippo, surnommé aussi "Akae", entre aux Beaux Arts après un Bac général. Il n'y reste toutefois que deux années avant de rejoindre l'Université pour s'adonner à sa seconde passion après l'art : l'histoire. Son cursus universitaire le mène jusqu'au doctorat. Toutefois il n'abandonne pas ses amours premiers et continue à dessiner dans son coin.

    C'est ainsi qu'il commence à œuvrer au sein de nombreux fanzines, webzines et autres supports amateurs dans le milieu du Jeu de Rôle (Manuscrits de Linzi, pro-zine Lance-Feu, etc.) et littéraire (Itinéraire, Nuits d'Almor, Hydromel, Piments et Muscade, etc.) notamment avec l'association de "la Voix de Rokugan" (les Parchemins Secrets de Rokugan). Ces participations vont finalement lui permettre de mettre un pied dans l'édition professionnelle essentiellement dans le JdR, milieu qu'il affectionne tout particulièrement. C'est ainsi qu'il est publié une première fois avec Anthéas : l'archipel des cîmes en 2008 (Icare ed.). Il intègre un collectif de créatifs (auteurs, illustrateurs, etc.) Forgesonges et c'est ainsi qu'il participe à la création des Ombres d'Esteren (Forgesonges/Agate ed.). En parallèle est publié le Recueil des Démiurges en Herbe (Forgesonges/Icare ed.) qu'il co-dirige. Il travaille aussi sur des jeux comme Alkemy RPG (XII Singes/Kraken ed.) et finalement sort en 2011 Mississippi : Tales of the Spooky South (Forgesonges/XII Singes) pour lequel il a dirigé l'équipe graphique en plus de l'illustrer. C'est cette même année qu'il est invité pour sa double casquette de chercheur et illustrateur à rejoindre la première table ronde universitaire sur l'Histoire dans le Jeu de Rôle au Musée National de l'Education de Rouen où une partie de son travail est exposé. Tout juste deux mois plus tard c'est avec un grand honneur qu'il est nommé lauréat du Prix Jeune Illustration Zone Franche 2012.

    S’enchaîne alors diverses productions et sorties avec des ouvrages comme On Mighty Thews et Annalise (Boite à Heuhh), Le Royaume des Cieux pour le jeu Capharnaum (Deadcrows/ 7eme Cercle) et le reboot, Devastra-Réincarnation (Pulp Fever ed.), un jeu de ses deux amis Romain d'Huissier et Laurent Devernay. Il compose aussi les illustration intérieures de l'écran pour le jeu Tenga (John Doe ed.). Est aussi sorti un supplément de contexte qu'il a dirigé pour le jeu le Livre des 5 Anneaux (Edge/AEG), Sunda Mizu Mura ainsi qu'Islendigar, un jeu de Fabien Fernandez (Cendres de Sphinx). Il travaille aussi pour la presse "roliste" et est publié au sein des JDRmag, Di6dent ou encore Casus Belli (illustrations, articles ou interviews).

    En 2013 une partie de son travail est exposé au sein de la ville de Bagneux puis lors du festival Zone Franche 2013. Il est aussi invité à composer une fresque en live durant le célèbre festival des Imaginales à Epinal, invitation renouvellée en 2014.

    Aujourd'hui, il travaille sur divers projets personnels ou non comme La Geste des Dieux-Machines (avec l'auteur Christophe Valla et Aldo Pappacoda), Chiaroscuro (un jeu d'Aldo Pappacoda) ou encore Wulin (édité chez Game-Fu ed.). Il travaille aussi sur la suite de plusieurs gamme auxquelles il a contribué comme Les Ombres d'Esteren qui désormais s'exporte dans la langue de Shakespeare sur le marché anglo-saxon. Les Ombres d'Esteren ont remporté 3 Ennies Award en 2013 dont un d'or pour le prestigieux prix "Best Art Interior".

    En parallèle il intègre le Groupement d'Entre-Aide des Auteurs Rolistes (GEAR), co-dirige le pôle Jeux de Rôle du GRAAL au Festival International des Jeux de Cannes et finalement intègre en 2014 les organisateurs du Festival Nice-Fictions. Il signe plusieurs affiches dont celle d'Octogone 2014 et de Nice-Fictions.

    2014 est aussi pour Olivier l'occasion de diversifier son activité. Il signe ainsi plusieurs couvertures de romans (Editions du Riez, Netscripteur, Mythologica, etc.) ou en­core une carte géante pour les Editions Fei (Les Voyages vers l'Ouest) et d'autres projets actuellement en développe­ment (jeu de société, jeu vidéo, etc.).

    Ses influences sont multiples, asiatiques notamment, avec le Japon et ses grands maîtres de l'estampe ou de l'animation (Miyazaki), Musha, ou encore les peintres ro­mantiques européens. Citons encore des artistes contem­porains comme Sergio Toppi, Briclot, et tant d'autres qu'il affectionne. Mais il agit plus généralement comme une vé­ritable éponge et, passionné de travail en équipe, c'est au­près des illustrateurs qui l'entourent (amis ou collègues de travail) qu'il puise le plus de matière, Yvan Villeneuve, Willy Favre, Remton, Lorhan, LG, etc.

    Vous pouvez son univers et son actualité sur son site :
    http://shosuroakae.wix.com/sanfilippo

  • Couverture de 47"47" est à l'origine une nouvelle parue dans le premier webzine Mots & Légendes, mais vous trouverez également dans cet ebook une nouvelle supplémentaire : "Gaijin".

    Résumé :

    Présentation de la nouvelle 47
    En 1701, le seigneur Asano, accusé d'avoir blessé le maître des cérémonies de la maison du shogun, est condamné à mort. Les serviteurs d’Asano deviennent alors des rônins, des samouraïs sans chef, dont l’unique dessein est de rétablir la justice en vengeant la mort de leur sei­gneur. Ces 47 rônins passeront deux ans à planifier minu­tieusement une attaque suicide du palais du shogun…
    Le récit des 47 rônins est décrit comme une « légende na­tionale » dans les manuels d’histoire japonais.

    Présentation de la nouvelle Gaijin
    Au XIXe siècle, à la fin de l’ère Edo, le Japon demeure replié sur lui-même, refusant la « perversion » du monde, malgré la pression de plusieurs pays. C’est dans ce contexte tendu que naît Sanyo, un garçon métis. À 10 ans, il assiste, im­puissant, au massacre de ses parents par trois samouraïs xénophobes. Rongé par la tristesse et la colère, il se met en quête de ces trois hommes dans la grande cité de Kyoto. Par chance, il rencontre Nobunaga, un autre samouraï qui l’entraînera des années durant, jusqu’à ce que l’enfant de­venu homme soit capable d’assouvir son désir de ven­geance.


    Vous pouvez télécharger gratuitement ce mini recueil de nouvelles d'Alexandre Bocquier et la couverture, réalisée en 2008, par Olivier Sanfilippo, avec les liens ci-dessous :

    - Pdf

    - Epub

    - Mobi

    Cet ebook est également disponible sur les libraires numériques comme Kindle Store, Kobo et bien d'autres.

    Nous vous souhaitons bonne lecture !

  • [L’intervieweur] [L’auteur]

    — Alex, bonjour.
    — Bonjour… heu… ?
    — Alex.
    — Ah oui, Alex. Il y a comme un écho ici, non ?

    — Pour commencer en douceur cette interview, veux-tu bien nous parler de toi ?
    — Eh bien, j’ai traîné au lit aujourd’hui. Ensuite, je suis sorti, j’ai sauvé un bébé des griffes d’un tigre et je suis allé manger. Une matinée normale en somme.
    — Vraiment ?
    — Oui.
    — Et tu as mangé quoi ?
    — Une pizza.
    — Bon choix. Mais ce n’est pas exactement ce que je voulais savoir. D’où viens-tu ? Quelles sont tes origines ?
    — Je suis né durant une terrible tempête, dans une prairie verdoyante de l’Arizona.
    — Il y a des prairies dans l’Arizona ?
    — J’ai dit l’Arizona ? Je voulais dire les rives du Mississippi.
    — Tu es venu au monde sur l’eau ?
    — Oui, sur une embarcation rudimentaire en compagnie d’indigènes, entouré par des piranhas affamés.
    — Hum. Il y a-t-il quelque chose de vrai dans cette histoire ?
    — Oui.
    — Laquelle ?
    — Je suis bien né.
    — Et en dehors de cette imagination fatiguée, comment en es-tu venu à écrire ?
    — C’est le moment où je suis censé m’allonger sur le divan ?
    — En quelque sorte.
    — Je dois ôter mes vêtements également ?
    — Pourquoi les femmes ne me posent jamais cette question ?
    — Tu dois les intimider.
    — Tu es doué pour détourner les questions, bravo. Mais réponds-moi maintenant !
    — Chaque humain en ce monde a besoin d’un exutoire. Pour certains, il s’agira du sport, de la télévision ou du shopping, d’autres des soirées mondaines et des mannequins, etc. Les derniers restants tomberont dans la drogue.
    — Tu veux dire que l’écriture est une drogue pour toi ?
    — Quand elle vous prend aux tripes, quand le besoin d’écrire se manifeste avec violence comme une main tremblante sur une bouteille de whisky, une main fébrile sur un paquet de clopes, une main moite sur le corps d’une femme, dans ce cas oui, elle est une drogue. Mais il y a des drogues salvatrices. Avec le recul, j’ai l’impression que l’écriture m’a sauvé la vie, littéralement. Je ne me suis jamais senti à ma place ici, sur Terre (moi devoir « téléphoner maison »). Et la société n’a cessé de me rejeter, comme tant d’autres d’ailleurs. Enfant, je me suis retrouvé seul avec quelques jouets en plastique et une imagination qui appelait à se développer. Adulte, j’étais toujours seul, sans travail, sans soutien amical, amoureux ou familial, seul avec mes regrets, mes remords et mes rêves estompés, seul avec mes démons, avec mon envie d’en finir pour de bon, seul avec ma plume. Et j’ai écrit, encore et encore. Chaque refus et critique assassine reçus par la suite me faisaient d’autant plus mal que ma vie était vide de sens, vide de tout, pourtant j’ai continué. Aujourd’hui, je me sens mieux avec moi-même et le monde qui m’entoure, mais je ne pourrai cesser d’écrire définitivement, car les mots sont devenus mes meilleurs ennemis.
    — Ta nouvelle évoque plusieurs aspects de la culture japonaise. C’est une de tes passions ?
    — Oui, je m’y intéresse depuis pas mal d’années déjà. En fait, j’aime tout ce qui s’éloigne de notre société actuelle, de ses valeurs ou plutôt de son absence de valeurs puisque son seul principe est : « consommer » ; mot qui sonne, à juste titre, comme une insulte. Le bushido possède de nombreux principes essentiels qui sont malheureusement aujourd’hui oubliés de tous ou presque, en particulier le respect et la loyauté. Cette nouvelle est, je l’espère, un moyen détourné de les faire connaître à un public francophone. La plupart des Français ont été élevés à la culture McDo, à cette idée de consommation facile et rapide. Du coup, la plupart d’entre eux sont totalement hermétiques aux cultures profondes, vertueuses et philosophiques. Les générations actuelles ont un goût prononcé pour le vice, la gloire et, bien sûr, le Saint Graal des temps modernes : l’argent. Allez leur parler d’honneur et ils le confondront avec l’orgueil. Allez leur parler de fidélité et ils assimileront aussitôt ce mot au sexe, comme si la fidélité ne devait régner qu’au sein du couple… 47 n’est pas qu’une simple histoire de samouraïs, c’est tout un symbole pour les Japonais et pour moi.
    — Tu sembles nostalgique d’une époque que tu n’as pas connue. N’es-tu pas un peu fou ?
    — Oui, je suis parfois nostalgique d’un passé où je n’étais pas né. Je suis un doux dingue, le genre trop lucide sur l’espèce humaine et sa décrépitude intellectuelle. Mais les vrais fous sont ceux qui s’ignorent, ceux qui nous entourent quotidiennement, en permanence, ceux qui se croient « normaux ». Eux, ils me font vraiment froid dans le dos.
    — As-tu un don particulier hormis cette lucidité que tu viens d’évoquer ?
    — Plus lucide que lucide ?! Il m’arrive d’être extralucide !
    — Sérieusement ? Alors combien de doigts ai-je dissimulés dans mon dos ?
    — Quatre.
    — Trop fort ! Et maintenant ?
    — Sept.
    — Incroyable !
    — Je sais.
    — Et un défaut singulier ?
    — Je crois que je suis en train de devenir schizophrène.
    — Le mot de la fin ?
    — Fin.
    — Merci Alex. Ce fut un moment très agréable. Je te souhaite une longue carrière d’auteur inconnu.
    — Oh, merci, si seulement tout le monde pouvait être aussi sympathique que toi…
    — Mais tout le monde te souhaite de rester inconnu.
    — Pas faux.

     

  • Akae a le goût pour l’illustration assez tôt, mais il ne s’y met réellement qu’au sortir du Lycée. Là, il embraye sur une école de Beaux Arts où il va rester deux ans. Ces années lui sont bénéfiques sur certains points, mais il comprend aussi que le cursus des Beaux Arts ne lui convient pas du tout. Après avoir terminé son année, il se réoriente vers l’Histoire (domaine dans lequel il écrit une thèse actuellement).
    Il trouve qu’il n’a jamais autant progressé et travaillé qu’en changeant de cursus et aujourd’hui l’art est une de ses passions premières.
    Il puise ses principales sources d’inspiration auprès de l’Asie (qu’il affectionne beaucoup) et du domaine de l’imaginaire, en particulier celui du jeu de rôle, pour lequel il fait la majeure partie de ses travaux.
    Aussi souhaite-t-il pouvoir continuer sur cette lancée !
    Infos supplémentaires : http://akae.over-blog.com

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