Mots & Légendes 8

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    Comme l'annonce le titre, Mots & Légendes numéro 8 "Femme dans tous ses états !"sera disponible encore un mois avant d'être retiré des téléchargements de Mots & Légendes.

    Je vous invite à découvrir ou redécouvrir les textes et illustrations qui ont composé ce numéro. Bonne lecture ! :)

     

    Au sommaire :

    Une couverture de Martine Fassier

    2 galeries d'univers graphiques :
    Martine Fassier
    Cyril Barreaux

    7 nouvelles :
    Initiation d'Anne Rossi, illustré par Gwenran
    La chose qui pensait de Didier Reboussin, illustré par Marine Karmowski
    La ménestrel des steppes de Loïc Henry, illustré par Jonathan Fievet
    Parfum de femme de Thomas Spok, illustré par AbigailDream
    Nouveau départ d'Alice Mazuay, illustré par Sedenta Kernan
    Retour aux sources de Grégory Covin, illustré par Mickael Martins
    Les lamentations du désert de Dana B. Chalys, illustré par Yvan Villeneuve

    Un article :
    Les femmes dans le cycle arthurien de Kevin Kiffer

     

     

  • Cette présentation a été réalisée pour le webzine numéro 8 de Mots & Légendes pour l'article : Les femmes dans le cycle arthurien.


    C’est en voyant Excalibur, le film de John Boorman, que j’ai appris à aimer la légende arthurienne, un mythe riche et plein d’évocations prêt à enflammer l’esprit imaginatif. Par la suite, en lisant une partie des ouvrages aux sources du cycle, en découvrant d’autres aspects de la Table Ronde, j’en ai mesuré l’ampleur et le poids historique.
    Ma lecture récente des ouvrages de Marion Zimmer Bradley a ravivé cette flamme, malgré leurs défauts. C’est cette découverte qui m’a incité à rédiger cet article.
    À côté, j’écris, j’essaye du moins. Je raconte mes aventures sur mon blog, sorte de journal de bord sur l’avancée de mes textes, mes inspirations, bref, tout cet ensemble qui est pour moi une passion.

  • Né en 1971 à Tulles (Corrèze) Yvan Villeneuve fut un élève médiocre… (Hé !!!)… Oui il faut le dire… (ouais mais pas trop fort !). Il vivait dans un monde fait de super héros, de demoiselles en détresse, de dragons, de châteaux perdus dans les brumes, de… (ouais en clair et pour faire court des mondes imaginaires !)… Oui c’est ça ! (bin alors ! dis-le simplement !). Hum ! Préférant donc des mondes imaginaires à celui dans lequel nous sommes tous contraints de vivre, il développa un penchant très net pour le dessin…(c’est peu d’le dire !) seul moyen de réelle évasion qu’il trouva (ouais genre super limité le gars quoi ?). Il ne compte plus les heures passées à recopier les super-héros des plus illustres comics américain ni les longues heures passées à remplir des carnets entiers des personnages et autres créatures peuplant les univers merveilleux de Walt Disney (soupir !!!). Mais un jour la réalité le rattrapa et il fut soumis à un choix : travailler ou faire des études d’art ! Pour des raisons que nous passerons sous silence…(Mouais y’a intérêt !) il fit le choix le plus pratique, travailler ! Mais sans pour autant lâcher le crayon (bin si ! pour conduire, manger, prendre un bain, etc)… Oui évidemment ! Et les petits boulots s’enchainèrent pendant de looooongues années jusqu’au jour où il décida par l’impulsion de certains de ses proches de faire de sa passion son métier. Depuis la vie est certes moins paisible matériellement, mais ô combien plus gratifiante et enrichissante que par le passé… (ouaip ! je confirme !!). Il travaille désormais pour le jeu de rôle, la communication, l’édition, il fait quelques expositions, rencontre ses collaborateurs sur les conventions, au contact desquels il progresse humainement ainsi que dans son art et n’a de cesse d’apprendre. (Booorne toooo leeeeearne !!)

    Vous pouvez retrouver l’actualité d’Yvan Villeneuve sur son blog.

  • Née en 1977, Alice Mazuay a tellement déménagé qu’elle ne se sent d’autre attache que la langue française. Dévoreuse de livres et passionnée d’imaginaire, elle ne passera de l’autre côté du miroir qu’après une immobilisation forcée. Depuis, dès qu’elle parvient à se dégager un peu de temps au milieu de ses activités professionnelles et familiales, elle répond à quelques appels à textes pour ce qu’elle appelle ses « exercices d’écriture ». Encore surprise de ses premiers succès, elle partage ses univers et ses lectures sur son blog.

     

  • Après des études en métiers d’art, arts appliqués puis arts graphiques, Martine Fassier s’est dirigée vers l’illustration. Du dessin à la calligraphie, en passant par le volume et la photographie, elle est toujours en quête de nouvelles alliances graphiques, reflétant ses inspirations de toujours. Celles des Symbolistes et Préraphaélites, des mythes ancestraux et autres contes de sa jeunesse, sans oublier le domaine cinématographique.
    Les visiteurs de ses expositions définissent souvent ses volumes comme steampunk cabossé, empreint de la magie d’un futur passé.

  • Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Je m’appelle Grégory Covin, j’ai 37 ans et vis à Rouen. J’écris des nouvelles depuis l’âge de 18 ans, envie qui m’est venue quand j’ai cessé de mettre au point des scénarii de jeux de rôles avec mes amis (L’appel de Cthulhu, Dongeons and Dragons, etc.) parce qu’il devenait alors difficile de se réunir. Plus jeune, je lisais des Livres dont vous êtes le héros, ce qui m’a initié d’une certaine façon à la construction et aux possibilités qui entourent un récit. C’est bien entendu grâce à Internet que j’ai décidé de m’essayer à des concours de nouvelles. Ma première publication date de 2003, dans Science-fiction Magazine, avec le texte En regardant passer le train. L’histoire d’un homme qui voit une vache à la fenêtre du deuxième étage de son appartement (rire gêné ).
    Je tente tout autant d’être publié sur des supports papiers et virtuels, ces derniers permettant presque toujours d’avoir un retour des lecteurs. Ils sont aussi généralement plus nombreux. Je n’écris que du fantastique, quel que soit le genre. Je suis incapable de mettre en scène un polar classique par exemple. J’ai imaginé un texte affilié à Conan qui a été publié dans une anthologie chez Eons, mais j’aime aussi passer dans le registre de la science-fiction ou du fantastique contemporain. Même si mon domaine de prédilection, en lien à mes premières lectures, est celui de la terreur/horreur.

    Comment abordes-tu la création d’un texte ? Comment te vient l’inspiration ?
    L’inspiration me vient très vite, sans raison particulière. J’ai presqu’aussitôt des images fortes des scènes principales du récit, un peu comme la bande-annonce d’un film. Le vrai travail consiste plutôt à se détacher de ces premières idées pour construire un récit plus original qui étonnera le lecteur. À partir de ce moment, l’inspiration est une suite de portes entr’ouvertes derrière lesquelles je ne sais pas où je vais ou ce que je vais trouver. Je cherche toujours à me surprendre comme je cherche à surprendre le lecteur. Rien ne doit couler de source, ou être évident, pour le lecteur comme pour moi. D’où une prise de risques qui se renouvelle régulièrement. Et qui est excitante.

    Quel est ton endroit favori pour écrire ? As-tu des rituels ?
    J’écris dans la salle à manger, sur un petit bureau informatique. J’ai juste rajouté un clavier classique à mon pc portable, parce que je suis incapable d’écrire sur un clavier étroit.

    As-tu un texte dont tu es particulièrement fier ?
    Il y a des textes plus originaux que d’autres, mais tous m’ont procuré du plaisir et m’ont fait progresser. Je suis surtout fier quand un lecteur me dit avoir aimé mon récit. C’est plus par les yeux des autres que la magie fonctionne, dans ces moments-là. Après, il est vrai qu’on n’oublie jamais son premier texte publié, ni son premier roman. Je dirais juste que j’aurais bien du mal aujourd’hui à rejeter un œil à mes premiers écrits, mais je n’en suis pas moins fier.

    Quels sont tes auteurs favoris ? Influencent-ils tes écrits ?
    Gamin, je lisais H. P. Lovecraft, mais j’ai vraiment été fan de Graham Masterton (j’ai eu l’honneur d’être publié avec lui dans le numéro 3 de Borderline). J’ai bien entendu lu la majeure partie des livres de Stephen King (encore une fois, je suis principalement un lecteur de terreur, je m’intéresse finalement assez peu au reste de la publication fantastique). J’ai beaucoup aimé les Hawkmoon de Moorcock tout comme son Elric, et ai dévoré la Bellegariade et la Mallorée de David Eddings (que je préfère d’ailleurs au Seigneur des Anneaux).
    Aujourd’hui, mes lectures sont plus disparates, et je suis devenu difficile. J’ai parfois bien du mal à aimer ce que je lis. Sans doute parce que je pense que les auteurs ne prennent pas assez de risques et que les livres ont tendance à tous raconter la même chose.

    Quels sont tes projets ?
    J’attends actuellement des réponses d’éditeurs sur un roman d’Heroïc fantasy, tout en corrigeant le second tome que je viens de terminer. Comme partout, les places sont chères. Mais qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ?

    Pour conclure, qu’as-tu envie de nous dire ?
    J’espère que les lecteurs apprécieront cette petite histoire de terreur. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire, à sentir ses personnages s’enfoncer dans les eaux noires du récit. Et j’espère être encore présent pour un prochain webzine en provenance du Royaume.

     

  • Née il y a 24 ans dans le pays des mille collines du Lauragais, Dana a grandi entourée par la nature, les contes et les légendes. Jeune auteur affectionnant particulièrement la Fantasy et le Fantastique, elle utilise son amour de l’aventure, des voyages et du folklore pour créer ses univers. Elle aime les personnages humains, tout à la fois forts et faibles, tout à la fois bons et mauvais mais porteurs d’espoirs et de valeurs.
    « Les lamentations du désert » est une nouvelle prenant place dans un univers beaucoup plus vaste du nom des « Chroniques des deux Terres », en particulier dans le cycle Réminiscence dont elle est un spin-off de l’histoire principale.
    Un autre spin-off, le diptyque « Sighild », est auto-édité par Dana. Le tome 2, qui sortira fin mars, fait le lien avec l’histoire présente dans ce numéro de Mots & Légendes.
    Dana fait partie de Lecture Street, un collectif d’auteurs francophones indépendants.

    Liens :
    Sa page officielle Facebook
    Son blog

    Acheter Sighild :
    – Sur Lulu.com
    – Sur Kindle Amazon

    Lecture Street :
    – Le Facebook
    – Le site

  • Né le 21/09/66 à Charleville-mézieresIllustration de Cyril Barreaux
    Ardennes – FRANCE
    Illustrateur indépendant

    Passionné de dessins et peintures depuis qu’il est en âge de tenir un crayon.
    Autodidacte, il s’est d’abord spécialisé dans la décoration de véhicules avec une technique de peinture à l’aérographe.
    Puis s’est orienté vers la peinture numérique.
    Il a exposé ses créations originales lors de divers manifestations ayant pour thème : le nu féminin, la féerie ou l’heroic fantasy.
    Passionné par les courbes féminines et l’architecture du corps humain en général, la femme est omniprésente dans ses réalisations.
    Inspiré par Frazetta, Siudmack ou Vallejo pour leurs techniques, il continue son voyage artistique à travers les mondes imaginaires dans lesquels les courbes de fées ne cessent de l’enchanter.

     

     

     

    Découvrez ci-dessous quelques-unes de ses oeuvres :

    Fée boudeuse de Cyril Barreaux

    Oriande 2 de Cyril BarreauxOriande de Cyril Barreaux

    Illustration de Cyril Barreaux

    Arduinna de Cyril Barreaux

     

     

     Son facebook : https://www.facebook.com/cyril.barreauxillustrateur

     

  • Jonathan, pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Bonjour, je m’appelle Jonathan et je suis un jeune illustrateur belge de 23 ans. J’adore les frites et faire la grasse matinée mais je crois que je m’égare ^^.

    Comment t’est venu le goût du dessin, à quel âge ?
    Oh d’aussi loin que remonte ma mémoire (j’aime parler comme un vieux :) ), j’ai toujours tenu un crayon en main et j’ai toujours dessiné d’abord comme amusement, puis maintenant je veux en faire mon métier.

    Comment abordes-tu la création d’un dessin ? Comment te vient l’inspiration ?
    En général, je pars sur des mots forts qui m’évoque une histoire (ici l’histoire était déjà faite). J’aime beaucoup avoir un coté épique dans mes illustrations (je suis d’ailleurs fan des films comme 300, Gladiateur…).

    Quel est ton endroit favori pour dessiner ? As-tu des rituels ?
    Pour dessiner, il me faut 3 choses :
    – 1 (le plus important) Un endroit chaud, je hais le froid.
    – 2 Une boisson sucrée… COCA <3
    – 3 De la musique, ça me donne toujours la pêche.

    As-tu un dessin dont tu es particulièrement fier ? Voudrais-tu nous le montrer ?
    Illustration de Jonathan fievetIllustration de Jonathan fievet

    Ces deux là, le premier, car j’ai beaucoup travaillé sur la double ambiance et le deuxième, car je me suis beaucoup amusé sur le concept des dames de carte (ici de pique).
    Et voici mon blog.

    Quels sont tes illustrateurs favoris ? Influencent-ils tes dessins ?
    J’en ai beaucoup mais les artistes qui m’influencent le plus sont :
    – Barbara Canepa, qui a fait Skydoll, End…
    Ci-dessous une illustration de Barbara Canepa :

    illustration de Barbara Canepa


    – J’aime énormément Kekai Kotaki, qui a bossé pour guild wars par exemple.
    Ci-dessous une illustration de Kekai Kotaki :

    illustration de Kekai Kotaki

    – Aleksi Briclot, que j’ai eu la chance de rencontrer deux fois.
    Ci-dessous deux illustrations d’Aleksi Briclot :

    illustration d’Aleksi Briclotillustration d’Aleksi Briclot

    Est-ce que tu as un style de dessin que tu préfères ? Y a-t-il des projets d’illustration que tu refuserais ?
    En général, je suis plus dans quelque chose d’assez réaliste, j’ai beaucoup de mal à déformer mes personnages (cartoon, illustration jeunesse) et donc si on me proposait un boulot là-dedans je refuserai sûrement, car, pour moi, je n’aurais pas les capacités de le mener à bien.

    As-tu une anecdote à nous raconter sur ton parcours artistique ?
    C’est plus une situation mais les gens voient souvent les artistes comme des gens cool, alors qu’en général quand on se présente ça donne ceci :
    Moi : Salut, tu fais quoi ?
    Autre étudiant : Moi je fais un Master en marketing et toi ?
    Moi : Ah ben moi j’suis illustrateur et j’dessine (et j’ai vraiment l’impression de passer pour l’abruti de service xD).

    Quels sont tes projets ?
    D’abord et surtout trouver du travail dans le milieu et arriver à en vivre. Et puis comme j’ai toujours plein d’idée en tête plus tard faire ma propre BD me plairait énormément.

    Pour conclure, qu’as-tu envie de nous dire ?
    Juste un petit détail que les gens oublient souvent mais c’est que la qualité d’un artiste n’est pas dû à son talent mais à ses efforts (l’art n’est pas quelque chose d’inné mais quelque chose qui se travaille toute une vie ^^).

    Retrouvez l’univers et les créations de Jonathan Fievet sur son blog !

     

  • Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Mon nom d’artiste est AbigailDream et cela fait maintenant presque deux ans que j’exerce ma passion dans le domaine de la création digitale. J’illustre des romans, des nouvelles, des webzines… Et je prends un immense plaisir à créer, quel que soit le support, que ce soit digital (photomanipulation) ou manuel (dessin, peinture…).

    Comment t’est venu le goût du dessin, à quel âge ?
    Je dessine depuis que je suis toute jeune, beaucoup de nus, d’anatomie, mais mon style a radicalement changé lorsque j’ai découvert la photomanipulation et l’art digital. J’ai alors commencé à pouvoir réellement faire partager mon imaginaire. Aujourd’hui, je trouve un immense plaisir à exercer ma passion d’artiste digitale, mais je continue toujours mes dessins « sur papier » qui m’aident à enrichir mes autres créations.
     
    Comment abordes-tu la création d’un dessin ? Comment te vient l’inspiration ?
    La plupart du temps j’ai dans la tête un thème, une idée (assez vague) et la réalisation vient au fur et à mesure, en fonction des images que je vais trouver, et généralement ce sont les couleurs que je choisis qui vont façonner et faire la plus grande partie du travail. Je ne pars jamais avec une idée très précise en tête, je me laisse guider au fur et à mesure.

    As-tu un dessin dont tu es particulièrement fière ? Voudrais-tu nous lemontrer Set free par AbigailDream?
    J’aime particulièrement l’illustration « Set Free » pour sa grande simplicité, le fait qu’elle soit en noir et blanc et ses centaines d’interprétations possibles… J’ai évidemment des préférences quant à mes autres créations, mais celle-ci reste pour moi la plus parlante.

    Quels sont tes illustrateurs favoris ? Influencent-ils tes dessins ?
    Quelques illustrateurs m’inspirent tel que Alan Lee (encore et toujours) ou Maliciarosenoire, mais je suis en réalité particulièrement influencée par des romans, des auteurs tel que Tolkien, Pierre Bottero, Anne Rice… ou des cinéastes, notamment Tim Burton. J’aime lire un livre ou voir un film et en imaginer ma propre interprétation.

    Quels sont tes projets ?
    J’ai de nombreux projets de couvertures de romans en cours. Mais j’ai également des projets personnels, j’aimerais notamment réaliser une série d’illustrations sur un thème précis qui me permettrait de sortir de mon style d’illustration habituel. Affaire à suivre…


    Retrouvez l’univers d’AbigailDream sur DeviantArt !

  • Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Mickael, 32 ans, né dans la région de Montluçon, graphiste illustrateur en auto entrepreneur depuis peu.

    Comment t’est venu le goût du dessin, à quel âge ?
    Depuis que je sais tenir un crayon, ça a toujours été un passe-temps, et j’essaye maintenant d’en faire un métier.

    Comment abordes-tu la création d’un dessin ? Comment te vient l’inspiration ?
    Ou j’ai tout de suite une image qui me vient dans la tête, et il n’y a plus qu’à la ressortir sur papier ou sur l’écran (pas toujours facile), ou en griffonnant plusieurs idées, et en mélangent le tout.

    Quel est ton endroit favori pour dessiner ? As-tu des rituels ?
    Mon bureau encombré, pas de rituel spécial.

    Quels sont tes illustrateurs favoris ? Influencent-ils tes dessins ?
    Il y en a pleins de Bilal à Royo… Ils influent sûrement un peu mon travail. Mais surtout ça me pousse à travailler, évoluer et m’améliorer.

    Est-ce que tu as un style de dessin que tu préfères ? Y a-t-il des projets d’illustration que tu refuserais ?
    Non, pas spécialement, je suis pas trop fan du style manga. Je pense pas refuser de projets, à part s’ils sont vraiment au-dessus de mes capacités.

    Quels sont tes projets ?
    Pour le moment, essayer de gagner un peu d’argent avec mes créations, ça serait bien. Et m’occuper de ma fille de 6 mois, ce qui prend pas mal de temps !

    Pour conclure, qu’as-tu envie de nous dire ?
    Bonne continuation à Mots & Légendes, et peut être à bientôt pour une autre illustration.

     

  • Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Sedenta (ou Sed, au choix), 24 ans, dessinatrice amatrice et qui a envie de le rester parce que 1) je ne suis pas assez douée pour devenir pro, 2) je ne dessine pas aussi souvent que je le devrais et du coup je progresse lentement et 3) le dessin est un passe-temps, un moment de détente qui perd, à mes yeux, tout son charme dès que je réalise une commande.

    Comment t’est venu le goût du dessin, à quel âge ?
    Pour le comment, je ne suis pas certaine de pouvoir répondre puisque je ne suis même pas certaine de le savoir.
    Pour l’âge, j’ai commencé mes premiers gribouilles (à la maternelle, certes, mais là j’entends « sérieusement ») au lycée. C’était affreux. Puis j’ai arrêté quelques années et je n’ai repris sérieusement qu’en 2007/2008.

    Comment abordes-tu la création d’un dessin ? Comment te vient l’inspiration ?
    L’inspiration me vient de mes propres univers et personnages (même si c’est laborieux) ou des univers d’amies/copinautes et autres gens virtuels en -autes. Il m’arrive quelques fois de dessiner pour exprimer un sentiment, mais ça reste rare.

    Quel est ton endroit favori pour dessiner ? As-tu des rituels ?
    Mon endroit favori pour dessiner et le même que pour écrire : mon bureau, avec de la musique et le ronronnement de mon vieil ordi qui a 7 ans, c’est important de le noter et ça mérite même des applaudissements ! (bon, j’ai quand même un ordi portable récent pour pouvoir jouer aux jeux FB.)

    As-tu un dessin dont tu es particulièrement fière ? Voudrais-tu nous le montrer ?
    Ouep ! J’en ai un, mais vu qu’il servira de couverture à un de mes romans, je vous le montre pas !

    Quels sont tes illustrateurs favoris ? Influencent-ils tes dessins ?
    Y’en a plein, mais les premiers qui me viennent en tête sont Orpheelin, Vyrhelle (Virginie Léonard), Paulo Barrios, Luis Royo et M.L. Versini. Mais il y en a beaucoup d’autres.
    Est-ce qu’ils m’influencent ? Oui, à coup sûr. Je suis admirative de leur technique alors forcément, même inconsciemment, ça me donne envie d’arriver au même résultat. Dans dix ans peut-être ? Plutôt vingt-cinq.

    As-tu une anecdote à nous raconter sur ton parcours artistique ?
    Je ne pense pas. Ou tout du moins elle ne m’a pas assez marquée pour que je m’en souvienne.

    Quels sont tes projets ?
    Niveau dessin, le seul projet que j’ai c’est d’illustrer mon diptyque Sighild. Sinon, je prends ce qui vient et quand ça vient.

    Pour conclure, qu’as-tu envie de nous dire ?
    Respect !

    Retrouvez l’univers et les créations de Sedenta Kernan sur son DeviantArt !

     

  • Thomas Spok mène une fausse vie de bohème entre pays de cocagne et jeu de dupes. Il passe le plus clair de son temps à broyer du noir et à rire sous cape, parfois simultanément. On pourra lire de lui :


    – des fragments poétiques dans l’anthologie Respondances, coédition ENBA Lyon et ENS Lyon : Proposition d’existence (2010)
    – des contes dans les n°1 et 2 du webzine le Cahier du Baratin : Portrait de l’artiste en Narcisse, Au grand hôtel, Grandir, Parole d’artiste, Une bonne histoire, Peau-rouge (2010)
    – un texte bref dans le webzine Vanille Givrée n°9 : Vénus (2010)
    – une nouvelle dans le n°3 de la revue papier Pénombres : Transperrance (2010), ainsi qu’un poème dans le n°5 : Le pacte (2011)
    – une nouvelle dans le webzine Squeeze n°2 : Sniper (2011)
    – un récit dans la revue papier Katapulpe n°11 : Récit (2011)
    – trois nouvelles dans les n°9, 11 et 12 du webzine d’OutreMonde : Dans la peau (2010), Après la pluie (2011) et Non coupable (2012)
    – une nouvelle dans le webzine Brèves du Crépuscule n°5 : N’être (2012)
    – un texte bref dans la lettre n°100 du club Présences d’Esprits : Les yeux d’Argus (2012)
    – aux éditions La Madolière, une nouvelle dans l’anthologie Morts dents lames : Entrez, dit-il (2012)
    – un recueil de poèmes aux éditions Delatour : Les pas d’Orphée (2012)
    – deux nouvelles dans les n°6 et 8 du webzine Mots et Légendes : La traque (2012) et Parfum de femme (2013)
    – aux éditions Sombres Rets, une nouvelle dans l’anthologie Histoires d’Amour : L’Impromptu de la noce (2012) ; une nouvelle dans l’anthologie Le Monde de la Nuit : Nocturnes du sableur (2013)

     

  • Cette présentation a été réalisée pour le webzine numéro 8 de Mots & Légendes pour la nouvelle : La ménestrel des steppes.

    Loïc Henry est né en 1971, un jour de Samain, d’un père cornouaillais et d’une mère léonarde. Bercé par les aubades océanes pendant son enfance et son adolescence, il a quitté les korrigans et les « bugale an noz » pour poursuivre ses études à Lille, en Angleterre puis à Paris. Il a ensuite rejoint le lointain Orient pour travailler deux ans au cœur d’un Hong Kong encore britannique, avant de revenir en France en 1997.

    Retrouvez l’actualité de Loïc Henry sur son site !

  • Né au milieu du XXème siècle, Didier Reboussin a été élevé au Fleuve Noir sous la mère. Pour lui ses classiques ne s’appellent pas Victor Hugo, Théophile Gautier ou Honoré de Balzac mais Richard Bessière, Jimmy Guieu, Stefan Wul, Francis Carsac ou Kurt Steiner.
    Il a découvert un jour la revue Fiction chez un libraire et un nouveau monde lui a été ouvert à cette occasion : celui de la SF anglo-saxonne. Il a donc ajouté à sa liste des incontournables Clifford Simak, Théodore Sturgeon, Robert Silverberg, Brian Aldiss, Jim Ballard, John Wyndham, Arthur C Clarke et bien d’autres.
    Un autre jour il a lu son premier texte de Nathalie Henneberg et ne s’en est jamais remis. Il s’efforce désormais de promouvoir son œuvre et de publier ses inédits.
    Puis il a rencontré des gens aussi tarés que lui et ensemble, ils ont entrepris de se lancer dans le fanzinat. C’était il y a une éternité, Pompidou regnante…
    Ainsi de fil en aiguille, il est allé comme un grand dans des conventions de science-fiction et il a encore rencontré des tas de gens. Beaucoup ont cassé leur pipe depuis, mais il reste encore quelques survivants.
    Et évidemment, ce qui devait arriver s’est produit : ce petit malin a attrapé le virus de l’écriture et s’est mis à pondre des articles, des critiques, des commentaires dans diverses revues et fanzines. Il s’est même essayé à la nouvelle sous son nom ou sous pseudo. Puis il s’est désengagé un long moment du monde du fandom et a attendu d’être bien oublié avant de revenir. Aujourd’hui il casse les pieds des malheureux initiateurs d’AT en leur proposant ses élucubrations. Se sachant plus près du cimetière que du berceau, et pour filouter la camarde, il a décidé de rentrer à l’Académie Française pour devenir immortel.
    Il hante parfois les pages de Rivière Blanche, de Géante Rouge, du Météore, de Quinzinzinzili, de l’Armoire aux Épices et de la webrevue concurrente Univers.

  • Marine Karmowski mais Mar.K c’est plus court et plus simple à retenir.
    Née en 1991, dessinatrice et artiste de cœur et d’études : fait sa licence à l’école supérieure d’art de lorraine (Metz) puis quitte le confort de la vie estudiantine pour se confronter au monde des adultes responsables.
    Actuellement Graphiste et Webdesigner, espère améliorer ses compétences pour mettre en œuvre de beaux projets à l’avenir.
    Mots clefs de son univers : surréalisme, onirisme, absurdité, détails, obsession.
    Il y a tout un tas de ses dessins dans son blog et sur son portfolio.

  • Cette interview a été réalisée pour le webzine numéro 8 de Mots & Légendes, dans lequel Anne Rossi a publié la nouvelle : Initiation.

     

    Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Auteur de romans pour la jeunesse et de séries pour les adultes, j’habite en région parisienne avec l’homme de ma vie, nos trois enfants et un nombre équivalent de chats.

     

    Comment t’est venu le goût de l’écriture, à quel âge ?
    Lors des longs voyages en camping-car, quand il fallait bien trouver quelque chose pour s’occuper. J’ai écrit ma première série de policier fantastique, avec pour héros nos peluches, vers l’âge de dix ans. 

     

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