Jeb

Mon ami Matthieu avait une idée de roman zombie dont il m'avait exposé les grandes lignes et qui aurait renouvelé le genre, notamment grâce à des zombies à la fois classiques et très originaux, mais bon... il est trop flemmard pour l'écrire : il préfère jouer à LoL. J'aimerais bien le forcer, mais il fait 1m90.

Sinon, j'ai eu une proposition (pas ferme, c'est sous réserve d'examen plus approfondi, disons que c'est une première étape de discussion) pour une publication papier de Toutes les terres mortes. Mais... en trois tomes ! Du coup, j'ai passé mon maigre temps libre de ce week-end à voir si c'était possible de diviser ça en trois... Je préférerais de beaucoup une édition en un volume, mais je me rends bien compte qu'une telle masse, c'est difficile. En tout cas, ça fait plaisir de voir qu'a priori, il y a des éditeurs qui sont, non pas déjà convaincus, mais du moins intéressés.

Correction ultérieure : après consultation de l'intéressé, il fait 1m95...

C'est une bonne nouvelle. Content si ça peut se concrétiser.

Merci ! J'ai déjà répondu que j'avais visiblement plus de travail sur le manuscrit que je ne l'avais d'abord cru, mais ça fait plaisir de travailler, sinon dans la certitude d'être publié, du moins avec un filet de sécurité.

Tu m'étonnes et c'est déjà un signe de reconnaissance de l'éditeur

Je suis très content pour toi, c'est vraiment positif de travailler sur un texte (ou projet) en pouvant se projeter avec dans l'avenir. Pour les 3 tomes, je crois que c'est un peu obligé sous peine de décourager le lecteur... qui semble déjà bien difficile à attirer à la base

ça fait du bien de lire de bonnes nouvelles

Merci !

Je trinque d'autant plus que c'est aujourd'hui la journée internationale de la traduction. À la vôtre, chers collègues !

Alors il se passe un truc très bizarre. J'ai fait de gros efforts et je suis à peu près parvenu à diviser mon roman en trois tomes de taille égale. Les différents arcs narratifs sont équitablement représentés dans chaque tome, il y a de l'action et des rebondissements nombreux dans chacun (un petit peu trop d'explications dans le deux, c'est le seul truc que je n'ai pas pu lisser complètement) et chaque tome s'achève non seulement sur un suspense, mais chaque arc (chaque groupe de personnages en gros) a droit aussi à une sorte de cliffhanger. J'ai même trouvé un titre pour chaque tome !

Me voici donc avec trois tomes de 70 000 mots.

Or, 70 000 mots, c'est la taille de Les dieux sans visage, qui paraîtra chez Rroyzz (coooool !) début décembre si mes souvenirs sont bons. Or, subjectivement, quand je pense aux dieux sans visage, j'ai l'image en tête d'un vrai roman, court certes mais néanmoins un vrai roman, avec un rythme, une histoire, des péripéties, une ampleur de roman. Mais quand je considère mes trois tomes, qui font pourtant la même taille, j'ai l'impression subjective de grosses nouvelles qui ne méritent pas d'être appelées des romans et qu'on trouverait que je me paie la tête des gens si c'était publié en l'état. Je pense que ce n'est qu'une impression : quand je relis un début de péripétie, comme je sais que ça s'inscrit dans un arc beaucoup plus long, j'ai l'impression qu'on n'en a pas assez, que c'est trop peu. Mais peut-être qu'un lecteur qui ne connaîtrait pas l'histoire n'en serait pas troublé. Je ne sais pas...

Faudra que je me trouve un nouveau « bêta-lecteur » qui serait prêt à lire le machin en trois morceaux !

C'est étrange comme sensation, c'est peut-être aussi un effet de découper l'histoire en 3 ? Cela casse un peu le "tout" que devait former le roman. Et puis le travail de correction va aussi compter, pour ma part, il y a qu'à ce moment-là où je ressens une petite satisfaction du travail accompli... avant de me remettre à douter de tout

Mais c'est aussi ça écrire, on met tout ce qu'on a dans quelque chose et au final on n’arrive pas à l'aimer autant qu'un autre projet. C'est souvent injuste pour le petit dernier.

Si pour la relecture, c'est possible de la faire dans un mois, je prends. Je ne peux pas avant, mais si c'est faisable, je serai content de te faire une lecture pour donner mes impressions.

Merci beaucoup, ce serait avec grand plaisir, mais je ne veux surtout pas t'imposer cette lourde charge ! Quand tu seras libre, dis-moi si tu es toujours partant, mais surtout sans obligation !

Kaliom L. wrote: pour ma part, il y a qu'à ce moment-là où je ressens une petite satisfaction du travail accompli... avant de me remettre à douter de tout .

Oh oui ! C'est très bien vu !