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Zugzwang (A. Boulanger)
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15 Nov 2014 09:02 #1
par Jeb
Zugzwang (A. Boulanger) a été créé par Jeb
Finalement, RER et insomnies aidant, j'ai lu Zugzwang d'Anthony Boulanger plus rapidement que je ne pensais avoir le temps de le faire. Je suis loin de connaître entièrement la pléthorique production de l'auteur, mais ce que j'ai eu l'occasion de lire de lui m'a en général favorablement marqué, les deux exemples les plus récents étant l'histoire du Dragon-Tangible de l'anthologie Sur les ruines du monde, excellente nouvelle dans un volume par ailleurs globalement d'un très bon niveau, et son conte de l'anthologie ImaJn'ère 2014, de loin le meilleur du volume et écrasant sans mal les propositions des auteurs « professionnels » (c'est très flou, ces histoires d'auteurs pro, semi-amateurs, amateurs… Un de ces jours, je lancerai un débat sur le sujet, mais faut d'abord que je me ravitaille en Domaine des Hautes Glaces).
Du coup, lorsque j'ai vu ici même qu'allait paraître son nouveau roman (pas extrêmement long, si mon coup d'œil de traducteur n'est pas trop abruti par la fatigue, je dirais dans les 45000 mots ?), servi du reste par une très belle couverture, j'ai mis le lien dans un recoin de mon ordinateur et j'ai patiemment attendu la sortie.
Et en une phrase, j'ai passé avec ce bouquin un vrai moment de lecture – je veux dire, un de ces moments qui nous rappellent pourquoi nous sommes lecteurs, pourquoi nous aimons qu'on nous raconte des histoires, pourquoi nous aimons en raconter. Je vais essayer loyalement de ne rien révéler de l'intrigue, ce qui va bien sûr limiter mon commentaire, alors pardon si j'ai l'air cryptique ou élusif.
Première chose qui m'a plu, c'est que le roman ne se range dans une case que si l'on est très superficiel. Et c'est très bien ainsi : mort aux catégorisations trop précises ! (« Moi j'écris de la romance Urban Fantasy proto-gazdeschistepunk rétro-futuriste, et toi ? »). Certes, il y a une dynamique générale très post-cyberpunk dans le roman (j'ai pensé à certains des derniers textes un peu méconnus de Gibson), mais il y a des éléments qui ne dépareraient pas dans quelques-uns des meilleurs épisodes de Star Trek Voyager, un art de la formation de combat qu'on adapte à l'évolution de la bataille et qui ne déplaira pas aux admirateurs de Vendôme, une vraie sensibilité à la tension littéraire que peut générer une partie d'échecs, jeu qui a inspiré le cinéma et la littérature de longue date dans des catégories très éloignées de la SFFF - rassurez-vous, cela dit, l'amateur d'échecs aura sans doute des plaisirs dans ce livre qui me sont fermés à moi qui n'y connais rien, mais inutile de maîtriser le jeu pour comprendre l'histoire : elle a paru très claire et palpitante au joueur de go que je suis (éducation d'enfant de troupe oblige !).
Ce mélange des genres tient peut-être à ce que l'auteur a l'air de bien maîtriser les divers univers de l'anticipation sous toutes ses formes. Les allusions abondent, qui ne font jamais « fan service » mais authentique amour du genre (de GLaDOS à la Porte de Tannhäuser). Elles sont non seulement un plaisir mais elles s'intègrent utilement dans l'intrigue puisque… ah, et non, là, je ne peux rien dire sans trahir des secrets. Mais il ne s'agit pas de lâcher du nom propre pour le plaisir de titiller l'amateur. Il s'agit de faire naître une histoire nouvelle sur un terreau ancien et parfaitement connu. Anthony Boulanger a ses propres boutures sur de vieilles plantes.
Par ailleurs, une fois de plus dans cette histoire, l'atout d'Anthony Boulanger, c'est de savoir suggérer un monde. Quelque chose de tangible et de coloré, qui est crédible et qui présente un véritable intérêt littéraire. L'homme interfacé au Réseau dont le corps reste en arrière dans le monde tangible, ce n'est pas nouveau en SF. Mais qu'est-ce que vous en faites, de cette idée ? A quoi ressemble-t-il, le monde du Net ? A quoi ressemblent l'humain charnel laissé derrière, et le monde qu'il a quitté ?
L'une des choses qui me manque le plus dans la littérature générale actuelle, avec son obsession à la Hemingway de la phrase sèche et du bavardage nombriliste, c'est la capacité de brosser des paysages, des mondes, des environnements qui vibrent et qui dépaysent, qui impressionnent et qui transportent dans un ailleurs totalement exotique… pour le meilleur et pour le pire. La SFFF, heureusement, comble ce vide, et c'est le cas ici aussi. La manière dont l'auteur décrit son monde virtuel est passionnant (mais, d'un certain point de vue, c'était le plus facile, car par définition aucune loi physique ne s'y impose comme à nous autres charnels), mais plus intéressant encore est ce qu'on apprend de la terre terrestre que le Net tend à remplacer. C'est d'ailleurs ma principale frustration dans ce roman : il est bref et on n'en apprendra pas autant que je l'aurais aimé sur… ah non, une fois de plus, je dois me taire sous peine d'en révéler trop. Toujours est-il qu'on n'est pas dans ce roman en terrain aussi connu qu'on le croyait en lisant les premières pages.
En parlant de terrain connu, j'aime aussi que l'histoire comprenne son lot de retournements de situation, qui entretiennent le suspense et la progression de la bataille, mais sans recourir à la chute inattendue pour tout justifier. Oui, c'est sympa, le twist final qui vous prend à contrepied et auquel toute l'histoire vous prépare depuis le début… dans une nouvelle de 3000 mots. Dans un roman, vous avez intérêt à avoir davantage de substance que ça, et là il y en a : du coup telle révélation nous fait dire «ah oui, bien trouvé ! » au lieu de nous faire râler : « Quoi ? Tout ça pour ça ? » Et ce d'autant plus que la fin nous ouvre à une vrai question, très actuelle, sur la nature de l'homme.
Bon, j'arrête mon gros machin foutraque qui part dans tous les sens, mais à ma décharge il est impossible de faire une bonne chronique sur un roman sans en dire trop au lecteur, du coup on en est réduit aux impressions en vrac, aux sentiments fugaces. Mais si vous aimez la SF, ou simplement si vous aimez qu'on vous raconte des histoires, lisez Zugzwang, ça vous changera des sempiternelles dystopies pour adolescents sans queue ni tête dont les univers friables sont à peine des excuses à des péripéties convenues de super-héros fades. Ici, vous aurez un univers qui se tient, une intrigue dans laquelle rien n'est gratuit, même pas l'allusion pour public averti, et des héros dont vous ignorerez jusqu'au bout s'ils ont une chance de gagner ou pas… d'autant que la victoire est un concept mouvant, et que sa définition dans ce roman peut s'avérer aussi compliqué que la stratégie qui se déploie devant vous sur l'échiquier.
Du coup, lorsque j'ai vu ici même qu'allait paraître son nouveau roman (pas extrêmement long, si mon coup d'œil de traducteur n'est pas trop abruti par la fatigue, je dirais dans les 45000 mots ?), servi du reste par une très belle couverture, j'ai mis le lien dans un recoin de mon ordinateur et j'ai patiemment attendu la sortie.
Et en une phrase, j'ai passé avec ce bouquin un vrai moment de lecture – je veux dire, un de ces moments qui nous rappellent pourquoi nous sommes lecteurs, pourquoi nous aimons qu'on nous raconte des histoires, pourquoi nous aimons en raconter. Je vais essayer loyalement de ne rien révéler de l'intrigue, ce qui va bien sûr limiter mon commentaire, alors pardon si j'ai l'air cryptique ou élusif.
Première chose qui m'a plu, c'est que le roman ne se range dans une case que si l'on est très superficiel. Et c'est très bien ainsi : mort aux catégorisations trop précises ! (« Moi j'écris de la romance Urban Fantasy proto-gazdeschistepunk rétro-futuriste, et toi ? »). Certes, il y a une dynamique générale très post-cyberpunk dans le roman (j'ai pensé à certains des derniers textes un peu méconnus de Gibson), mais il y a des éléments qui ne dépareraient pas dans quelques-uns des meilleurs épisodes de Star Trek Voyager, un art de la formation de combat qu'on adapte à l'évolution de la bataille et qui ne déplaira pas aux admirateurs de Vendôme, une vraie sensibilité à la tension littéraire que peut générer une partie d'échecs, jeu qui a inspiré le cinéma et la littérature de longue date dans des catégories très éloignées de la SFFF - rassurez-vous, cela dit, l'amateur d'échecs aura sans doute des plaisirs dans ce livre qui me sont fermés à moi qui n'y connais rien, mais inutile de maîtriser le jeu pour comprendre l'histoire : elle a paru très claire et palpitante au joueur de go que je suis (éducation d'enfant de troupe oblige !).
Ce mélange des genres tient peut-être à ce que l'auteur a l'air de bien maîtriser les divers univers de l'anticipation sous toutes ses formes. Les allusions abondent, qui ne font jamais « fan service » mais authentique amour du genre (de GLaDOS à la Porte de Tannhäuser). Elles sont non seulement un plaisir mais elles s'intègrent utilement dans l'intrigue puisque… ah, et non, là, je ne peux rien dire sans trahir des secrets. Mais il ne s'agit pas de lâcher du nom propre pour le plaisir de titiller l'amateur. Il s'agit de faire naître une histoire nouvelle sur un terreau ancien et parfaitement connu. Anthony Boulanger a ses propres boutures sur de vieilles plantes.
Par ailleurs, une fois de plus dans cette histoire, l'atout d'Anthony Boulanger, c'est de savoir suggérer un monde. Quelque chose de tangible et de coloré, qui est crédible et qui présente un véritable intérêt littéraire. L'homme interfacé au Réseau dont le corps reste en arrière dans le monde tangible, ce n'est pas nouveau en SF. Mais qu'est-ce que vous en faites, de cette idée ? A quoi ressemble-t-il, le monde du Net ? A quoi ressemblent l'humain charnel laissé derrière, et le monde qu'il a quitté ?
L'une des choses qui me manque le plus dans la littérature générale actuelle, avec son obsession à la Hemingway de la phrase sèche et du bavardage nombriliste, c'est la capacité de brosser des paysages, des mondes, des environnements qui vibrent et qui dépaysent, qui impressionnent et qui transportent dans un ailleurs totalement exotique… pour le meilleur et pour le pire. La SFFF, heureusement, comble ce vide, et c'est le cas ici aussi. La manière dont l'auteur décrit son monde virtuel est passionnant (mais, d'un certain point de vue, c'était le plus facile, car par définition aucune loi physique ne s'y impose comme à nous autres charnels), mais plus intéressant encore est ce qu'on apprend de la terre terrestre que le Net tend à remplacer. C'est d'ailleurs ma principale frustration dans ce roman : il est bref et on n'en apprendra pas autant que je l'aurais aimé sur… ah non, une fois de plus, je dois me taire sous peine d'en révéler trop. Toujours est-il qu'on n'est pas dans ce roman en terrain aussi connu qu'on le croyait en lisant les premières pages.
En parlant de terrain connu, j'aime aussi que l'histoire comprenne son lot de retournements de situation, qui entretiennent le suspense et la progression de la bataille, mais sans recourir à la chute inattendue pour tout justifier. Oui, c'est sympa, le twist final qui vous prend à contrepied et auquel toute l'histoire vous prépare depuis le début… dans une nouvelle de 3000 mots. Dans un roman, vous avez intérêt à avoir davantage de substance que ça, et là il y en a : du coup telle révélation nous fait dire «ah oui, bien trouvé ! » au lieu de nous faire râler : « Quoi ? Tout ça pour ça ? » Et ce d'autant plus que la fin nous ouvre à une vrai question, très actuelle, sur la nature de l'homme.
Bon, j'arrête mon gros machin foutraque qui part dans tous les sens, mais à ma décharge il est impossible de faire une bonne chronique sur un roman sans en dire trop au lecteur, du coup on en est réduit aux impressions en vrac, aux sentiments fugaces. Mais si vous aimez la SF, ou simplement si vous aimez qu'on vous raconte des histoires, lisez Zugzwang, ça vous changera des sempiternelles dystopies pour adolescents sans queue ni tête dont les univers friables sont à peine des excuses à des péripéties convenues de super-héros fades. Ici, vous aurez un univers qui se tient, une intrigue dans laquelle rien n'est gratuit, même pas l'allusion pour public averti, et des héros dont vous ignorerez jusqu'au bout s'ils ont une chance de gagner ou pas… d'autant que la victoire est un concept mouvant, et que sa définition dans ce roman peut s'avérer aussi compliqué que la stratégie qui se déploie devant vous sur l'échiquier.
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- Kaliom Ludo
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- Chevalier de Mornétoile
15 Nov 2014 13:53 #2
par Kaliom Ludo
Réponse de Kaliom Ludo sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
Je pense qu'un tel retour fera grand plaisir à Khellendros ! Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire "Zugzwang" mais, pour ce que j'en vois, les critiques (en essayant de pas me spoiler) ont l'air vraiment bonnes. Faut que je trouve le temps de m'y plonger
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- Jeb
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15 Nov 2014 18:15 - 24 Jul 2019 03:38 #3
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
C'est vraiment dur de parler d'un livre sans spoiler, tout de suite ça fait des chroniques incompréhensibles où on essaie de dire des choses sans se l'autoriser, et ça ne veut plus rien dire !
Mais je peux résumer la mienne utilement en une phrase : c'est vraiment bien ! J'ai l'intention de l'offrir autour de moi pour Noël - tiens, faut que je voie sur le site de l'éditeur s'il y a moyen de les soudoyer pour avoir une dédicace...
Il y a une chose aussi qui n'est pas très facile à expliquer à propos de ce livre... Bon, il se trouve que j'aime toutes les littératures sans exception. Mais en matière de littérature de genre, j'ai un vrai faible pour la science fiction pure et dure, c'est à dire la SF spéculative qui cherche à aller au bout des ramifications humaines, ou technologiques, ou politiques, d'une situation pour le moment impossible. Le space opera me laisse par comparaison nettement plus froid. Par exemple, je suis l'un des rares spectateurs sur la planète à adorer le premier film Star Trek, celui de Robert Wise. Oui, il a vieilli, oui, c'est un mauvais Star Trek. Mais c'est un excellent film de SF, développant magnifiquement des spéculations intelligentes sur les machines pensantes et leurs rapports avec les humains.
Eh bien j'ai trouvé que Zugzwang, c'était de la vraie SF. Et j'y suis d'autant plus sensible que, à mon humble avis, l'art s'en perd - un peu trop dévoré par les voyages galactiques, les dystopies labyrinthiques et une certaine transformation de l'anticipation par la fantasy. Je n'ai rien contre Negrete ou Gemmell, dont je lis aussi les livres, et j'adore Bradbury dont la SF n'en est pas non plus - mais de temps en temps, ça fait du bien de retrouver l'esprit du Heinlein de La Maison biscornue.
Mais je peux résumer la mienne utilement en une phrase : c'est vraiment bien ! J'ai l'intention de l'offrir autour de moi pour Noël - tiens, faut que je voie sur le site de l'éditeur s'il y a moyen de les soudoyer pour avoir une dédicace...
Il y a une chose aussi qui n'est pas très facile à expliquer à propos de ce livre... Bon, il se trouve que j'aime toutes les littératures sans exception. Mais en matière de littérature de genre, j'ai un vrai faible pour la science fiction pure et dure, c'est à dire la SF spéculative qui cherche à aller au bout des ramifications humaines, ou technologiques, ou politiques, d'une situation pour le moment impossible. Le space opera me laisse par comparaison nettement plus froid. Par exemple, je suis l'un des rares spectateurs sur la planète à adorer le premier film Star Trek, celui de Robert Wise. Oui, il a vieilli, oui, c'est un mauvais Star Trek. Mais c'est un excellent film de SF, développant magnifiquement des spéculations intelligentes sur les machines pensantes et leurs rapports avec les humains.
Eh bien j'ai trouvé que Zugzwang, c'était de la vraie SF. Et j'y suis d'autant plus sensible que, à mon humble avis, l'art s'en perd - un peu trop dévoré par les voyages galactiques, les dystopies labyrinthiques et une certaine transformation de l'anticipation par la fantasy. Je n'ai rien contre Negrete ou Gemmell, dont je lis aussi les livres, et j'adore Bradbury dont la SF n'en est pas non plus - mais de temps en temps, ça fait du bien de retrouver l'esprit du Heinlein de La Maison biscornue.
Dernière édition: 24 Jul 2019 03:38 par Jeb.
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- Kaliom Ludo
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- Chevalier de Mornétoile
17 Nov 2014 14:45 #4
par Kaliom Ludo
Réponse de Kaliom Ludo sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
ça me donne encore plus envie de le lire
J'espère que Khellendros va passer par ici pour lire ton retour, je serais un auteur, je crois que je serais hyper content de lire ça (En éditeur aussi, d'ailleurs)
J'espère que Khellendros va passer par ici pour lire ton retour, je serais un auteur, je crois que je serais hyper content de lire ça (En éditeur aussi, d'ailleurs)
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- Jeb
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18 Nov 2014 08:40 #5
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
En même temps je ne suis qu'un pauvre grouillot de base, ce roman aura l'accueil qu'il mérite le jour où on en parlera dans Mauvais Genres.
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- khellendros
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18 Nov 2014 16:48 #6
par khellendros
Réponse de khellendros sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
Hello !
Avant tout, merci énormément pour ta lecture et ton topic, Jeb ! Les retours des lecteurs sont certainement ce qu'il y a de plus précieux et le tien est...
J'ai l'impression qu'on partage les mêmes références ! Je tenais vraiment à en citer des fondamentales à mes yeux avec les lecteurs, leur donner un sens dans l'histoire, sans que cela ne fasse trop et je suis vraiment content si l'aspect échiquéen est abordable ! Ca aussi, ça me tenait à coeur, de le mettre sous un nouveau jour et de faire découvrir d'autres façons d'y jouer !
Géographiquement, il me semble que je ne suis pas très loin d'une des éditrices donc je peux sûrement y faire un saut pour dédicacer des exemplaires avant Noël !
Est-ce que tu me permets de relayer le lien de ta chronique sur mon blog et page FB ?
A nouveau, merci² énormément² pour ton retour et au plaisir d'en discuter de vive voix !
Avant tout, merci énormément pour ta lecture et ton topic, Jeb ! Les retours des lecteurs sont certainement ce qu'il y a de plus précieux et le tien est...
J'ai l'impression qu'on partage les mêmes références ! Je tenais vraiment à en citer des fondamentales à mes yeux avec les lecteurs, leur donner un sens dans l'histoire, sans que cela ne fasse trop et je suis vraiment content si l'aspect échiquéen est abordable ! Ca aussi, ça me tenait à coeur, de le mettre sous un nouveau jour et de faire découvrir d'autres façons d'y jouer !
Géographiquement, il me semble que je ne suis pas très loin d'une des éditrices donc je peux sûrement y faire un saut pour dédicacer des exemplaires avant Noël !
Est-ce que tu me permets de relayer le lien de ta chronique sur mon blog et page FB ?
A nouveau, merci² énormément² pour ton retour et au plaisir d'en discuter de vive voix !
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- Jeb
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18 Nov 2014 18:27 #7
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
Salut Anthony ! (Et moi c'est Jean, du coup, qu'on soit à armes égales... ) Je ne vois aucun mal à ce que tu cites ce que j'ai écrit, mais c'est un pauvre sac de nœuds sans queue ni tête, que j'ai écrit trop vite et avant d'avoir bu mon café - du coup c'est assez confus. Mais si tu n'as pas peur que ça fasse fuir les amateurs, l'honneur est pour moi.
J'en profite pour te redire combien, entre autres, j'ai aimé les mondes eux-mêmes où se déroule ton histoire (le virtuel et le réel). Je trouve vraiment important de savoir poser un univers intéressant et imagé, et j'avais déjà trouvé cet art de poser une atmosphère totalement exotique mais crédible dans Sur les traces du Dragon-Tangible (j'en ai d'ailleurs parlé avec le patron de HMoD quand on s'est vu cet été dans un pub irlandais parisien honorablement connu des amateurs de whisky et de rugby, et nous en étions tombés tout à fait d'accord). J'ai retrouvé ça ici, et le changement de décor dans la dernière partie accroît le sentiment que quelque chose s'accélère et qu'une nouvelle phase de la partie se joue. C'était vraiment très bien.
Je te remercie de ta proposition ! Mais je ne veux pas te faire courir à droite où à gauche pour le bénéfice des deux gugusses qui, je pense, apprécieront aussi ton livre. Au pire, au prochain Salon Fantastique ou équivalent auquel tu participeras, ils se prendront pas la main pour venir te réclamer la signature eux-mêmes (je ne sais pas ce qui m'a pris de demander ça : un caprice de star !) Il ne faudrait vraiment pas que ça pose à qui que ce soit le moindre problème !!
J'en profite pour te redire combien, entre autres, j'ai aimé les mondes eux-mêmes où se déroule ton histoire (le virtuel et le réel). Je trouve vraiment important de savoir poser un univers intéressant et imagé, et j'avais déjà trouvé cet art de poser une atmosphère totalement exotique mais crédible dans Sur les traces du Dragon-Tangible (j'en ai d'ailleurs parlé avec le patron de HMoD quand on s'est vu cet été dans un pub irlandais parisien honorablement connu des amateurs de whisky et de rugby, et nous en étions tombés tout à fait d'accord). J'ai retrouvé ça ici, et le changement de décor dans la dernière partie accroît le sentiment que quelque chose s'accélère et qu'une nouvelle phase de la partie se joue. C'était vraiment très bien.
Je te remercie de ta proposition ! Mais je ne veux pas te faire courir à droite où à gauche pour le bénéfice des deux gugusses qui, je pense, apprécieront aussi ton livre. Au pire, au prochain Salon Fantastique ou équivalent auquel tu participeras, ils se prendront pas la main pour venir te réclamer la signature eux-mêmes (je ne sais pas ce qui m'a pris de demander ça : un caprice de star !) Il ne faudrait vraiment pas que ça pose à qui que ce soit le moindre problème !!
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- Jeb
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18 Nov 2014 18:29 #8
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
J'oubliais : quant à en parler de vive voix, ce serait avec le plus vif plaisir ! J'avais l'intention de venir demander une dédicace au Salon Fantastique cette année, mais des circonstances familiales difficiles m'en ont empêché. J'espère que ça n'est que partie remise !
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- khellendros
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20 Nov 2014 22:21 #9
par khellendros
Réponse de khellendros sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
Re,
Non, au contraire, c'est du ressenti pur et brut, c'est précieux !
Merci à nouveau pour tes appréciations ! J'aime bien passer du temps sur la construction des univers et c'était important pour moi de dresser un tableau de l'IRL et de l'IVL ! Et je suis d'autant plus content si l'intention que j'avais pour la dernière partie du roman passe bien !
Ok pour les dédicaces ! Et du coup, j'en profite pour placer que je suis sur Paris au cas où ^^
Non, au contraire, c'est du ressenti pur et brut, c'est précieux !
Merci à nouveau pour tes appréciations ! J'aime bien passer du temps sur la construction des univers et c'était important pour moi de dresser un tableau de l'IRL et de l'IVL ! Et je suis d'autant plus content si l'intention que j'avais pour la dernière partie du roman passe bien !
Ok pour les dédicaces ! Et du coup, j'en profite pour placer que je suis sur Paris au cas où ^^
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- Jeb
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20 Nov 2014 23:56 #10
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Zugzwang (A. Boulanger)
Super ! J'ai commandé mes deux exemplaires supplémentaires de Zugzwang, en papier cette fois... et j'ai tenté de t'envoyer un MP sans réussir à trouver le bouton pour le faire... On mesurera à cette aune ma prodigieuse maîtrise de la technologie moderne...
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