AT "Chevalier errant/Chevalier noir"

95 textes ! Bravo ! Je suis contente pour vous.
Bon, je réserve ma place sur le banc des recalés. Là, y a trop de monde. Mais pas grave si j'y aboutis parce que j'ai bien aimé participé. Et puis, les retours de Kaliom sont superbes et très constructifs.

Je m'occupe des gâteaux ce coup-ci...

Catherine Robert wrote: 95 textes ! Bravo ! Je suis contente pour vous.
Bon, je réserve ma place sur le banc des recalés. Là, y a trop de monde. Mais pas grave si j'y aboutis parce que j'ai bien aimé participé. Et puis, les retours de Kaliom sont superbes et très constructifs.

Ne jamais partir vaincu.
A quoi bon participer sinon ?

Au contraire, toujours partir pessimiste, ça permet en cas d'échec de prendre moins mal le coup. Et comme dans mon cas, les échecs sont plus nombreux que les réussites, faut que je fasse comme ça.
Mais quand ça réussit, cette façon de faire décuple la joie d'avoir réussi.

Les échecs sont plus nombreux que les réussites pour tout le monde. C'est le lot commun de tous les créatifs.
Quand ça ne marche pas, je me dis que mon texte n'est pas tombé au bon endroit au bon moment. Il n'est pas à sa place en gros.
Ainsi ce n'est pas douloureux.

@ Catherine : je comprend ton point de vue.

@ Hermes : Mauvais endroit mauvais moment, oui, surtout si tu ne reçois qu'un refus type. En cas de refus perso, c'est surtout l'occasion de faire un super bond en avant.

Lors de ma première soumission, j'ai eu la chance de recevoir un comm' argumenté. Mon texte est devenu bien meilleur, car les arguments de la maison d'édition m'avaient forcé à me remettre en question.

Avec le recul, le texte que j'avais envoyé n'était effectivement pas au bon endroit ni au bon moment. C'est surtout qu'il n'était pas assez travaillé... Mais la je parle de mon cas perso ^^

Il arrive régulièrement que les gens ne perçoivent pas le sous texte. Un éditeur ne détient pas la vérité et dans la mesure ou le sous-texte n'est pas compris, je n'ai pas à tenir compte des remarques.

Le texte est compris accepté et publié.
Ou le texte n'est pas compris et il ne sortira pas chez cet éditeur.
Et peu importe, chacun reçoit ce qu'il est en mesure de recevoir.

Là encore, c'est ma façon de voir et de faire. ça n'engage que moi.

@ Hermes : J'aimerai avoir la même assurance !

Sinon, pour l'AT : vous avancez correctement ? C'est plus difficile que prévu ? plus simple ?

On avance bien, Jeb a terminé sa première lecture et commence à avoir une liste de textes pour son sommaire.
Pour ma part, j'ai fait lu un tiers des textes et j'ai quelques textes qui me plaisent, mais me manque la vision d'ensemble.

Je vais essayer d'avancer encore une semaine sur mes lectures pour avoir une vision plus globale et je pense qu'il sera possible d'envoyer les premières réponses, qui seront forcément négatives

Enferz wrote: @ Hermes : J'aimerai avoir la même assurance !

Ce n'est pas de l'assurance, c'est une bonne compréhension de ce qu'est réellement un créatif vs un membre de son public.
Il y a autant de façons de comprendre un texte qu'il y a de lecteurs.
Il y a autant de façons de comprendre un film qu'il y a de spectateurs
etc
Où donc se trouve la vérité ? Qu'est-ce que le talent ?

En tant qu'auteur, il faut avoir l'humilité de se dire : "Mon travail consiste à écrire et rien de plus. Je ne peux rien contrôler sur la façon dont mon texte va être reçu, perçu. Alors je fais mon travail, je fabrique des textes et comment ils sont reçus, ce n'est pas mon problème, c'est le problème de mon lecteur."

L'auteur fait le texte.
Le lecteur fait la célébrité du texte ou pas.

Ton travail t'échappe. Tu le livres intégralement à partir du moment ou tu poses le point final.
Alors à quoi bon se torturer ?