Véro-Lyse

Bon courage pour la fin de ton écriture et le début des corrections ! Perso, c'est une phase que j'aime bien. Ça donne l'impression de faire dans le travail d'horloger.

Merci merci. J'ai fini le premier jet, demain j'entame les corrections...

Ça donne l'impression de faire dans le travail d'horloger.

... oui, c'est tout à fait ça

J'ai eu un retour via SimPlement d'une chroniqueuse. Cela m'a redonné, il faut l'avouer un peu de coeur à l'ouvrage.

Le retour des chroniqueuses est bon pour le moral, surtout quand c'est détaillé, on a une meilleure vision de ce qu'on a fait et pour la motivation, c'est un merveilleux coup de boost !

Facebook c'est avant tout le community management. Se forcer à publier tous les jours déjà.
D'autre part il faut liker le maximum de choses sur le fil des pages. Partager sur des groupes.
Je publie et je partage sur 6 ou 7 groupes régulièrement.

Pour l'instant je suis à un peu moins de 190 abonnés sur ma page. Il faut atteindre les 500 abonnés pour que ça décolle vraiment, je pense. Et c'est pour ça qu'il faut faire des likes et des commentaires sur le fil des pages.

Je ne vais pas me forcer à publier, et pour dire quoi ? je communique sur les retours que l'on a la gentillesse de me faire (soit naturellement, soit par sp), quelquefois sur mes progressions dans l'écriture, les AT, et les futures dédicaces.
Je ne mets pas de like sans arrêt et sans raison, juste pour faire plaisir. Quant aux groupes, pour ceux que j'ai vu, il n'y a que des auteurs qui font leur propre pub à d'autres auteurs... à quoi ça sert de rester "entre nous"? C'est le public qui est visé, non ? Si je veux suivre un auteur, je vais sur sa page, je m'abonne, ou je slalome sur les pages des ME... je prends les infos et je partage si je pense que mes contacts seront intéressés. Et j'achète le livre, s'il me tente, pas parce qu'on m'en rabat les yeux sur fb depuis des semaines.
Si on boude mes textes parce que je ne suis pas une pro de la comm, ou qu'on n'apprécie pas mon caractère, et bien tant pis.
Mais c'est vrai que dans ce cas, il ne faut pas que je me plaigne d'avoir si peu de retours ... mais j'ai la naïveté de croire que le bouche a oreille se fera... lentement... ... ou pas. On verra.

Je suis assez d'accord avec ce que tu dis, c'est vrai que s'il faut "se vendre" pour récolter de la visibilité, ça en devient compliqué. Et je dois dire que je suis nulle à ce jeu. Mais d'un autre côté, si on attend sans rien faire, je doute que ça bouge beaucoup Voilà juste pour dire que je suis un peu partagée. Il faudrait trouver une solution entre deux,
sans que ça devienne envahissant et chronophage sinon on ne fait plus que ça
belle journée à tous

J'ai fait un peu le même constat que toi, Véro, je ne vois dans les groupes que des auteurs, souvent les mêmes, poster le même message (et clairement ils ne seront pas des acheteurs de nos livres). Du coup l'aspect publicitaire prononcé ne fonctionne pas sur moi et à terme, en recevant les notifications sur ma boite mail, j'y vois comme du spam et j'ai tendance à zapper ce qui peut être dit...
Je me dis au final que les lecteurs, les vrais, sont déjà bien assez sollicités pour ne pas avoir besoin de chercher d'idée de lecture sur Facebook.
À force d'avoir de la pub partout on se blinde

Tout à fait vrai. A force de voir de la pub, on se blinde, et on n'a plus envie d'acheter, pénalisant aussi bien les forcenés du post-pub à tout va et partout, que celui qui se contentera d'annoncer via sa page personnelle sa sortie.
Je n'achète pas parce que je vois sur Facebook. J'achète parce que ça me tente ou parfois parce que l'auteur est quelqu'un que j'apprécie. Et puis, j'achète très très peu via le net, j'ai jamais aimé, je préfère toucher le livre avant de me laisser tenter. Sauf que pour les petites ME, c'est compliqué de trouver dans mon coin perdu.
Je suis comme Vero-Lyse aussi, je suis peu active sur Facebook, me contentant du minimum, je ne suis donc pas très visible. Je like les publications des amis parce que je suis contente pour eux quand ils publient, je partage peu parce que j'oublie. Bref, je suis vraiment pas faite pour me vendre moi (je devrais engager un responsable de communication^^).
Je pense qu'à notre niveau de notoriété, Facebook est quasiment inutile, si pas carrément inutile. Comme je le disais ailleurs, il ne m'a pas rapporté une seule vente. Alors, je finis par me demander "à quoi bon?" Pourtant, je continuerai puisqu'il faut maintenant être sur Facebook. Mais je ne crois absolument pas que celui-ci puisse m'aider à me faire connaître même un rien.

Je me dis au final que les lecteurs, les vrais, sont déjà bien assez sollicités pour ne pas avoir besoin de chercher d'idée de lecture sur Facebook.

Quand les vrais lecteurs se cachent, c'est difficile de communiquer avec eux.
Bref quand on se rend compte que les fandoms connexes ce n'est pas la panacée. On va sur un événement grand public pour se faire connaître auprès d'un public plus familial et les gens s'en foutent complètement. Il n'y a malheureusement que le fandom qui s'intéresse à ce que vous faîtes. Quand les jeunes générations en dehors des grandes métropoles pensent que la SF et la fantasy sont des genres cinématographiques ou au mieux des genres visuels et n'ont aucune idée que c'est aussi de la littérature, c'est dur d'avancer. Tout ça parce qu'il y a quinze ans le noyau dur du fandom a voulu se rapprocher du public de la blanche, en allant chercher plein d'auteurs de littgen borderline et en diabolisant les aspects populaires de nos littératures préférées. Et ceux qui aiment ces aspects là sont pour beaucoup un peu honteux.
Et quand on envoie des communiqués de presse on ne vous envoie même pas le moindre accusé de réception, on ne sait pas si ce sont des coups d'épée dans l'eau. Et finalement, ceux qui vous aident sont des gens du fandom qui veulent faire changer les choses.
Et souvent le lecteur n'utilise pas internet pour faire des découvertes et se contente d'aller en librairie pourvoir ce qui sort. On n'est pas sorti de l'auberge pour toucher le lectorat de base.

Ce sont des réflexions intéressantes, on en vient toujours plus ou moins au problème d'arriver à créer le buzz, et c'est compliqué de rendre à la mode un livre... Autant un jeu ou un film, on sent bien qu'il y a un engouement, même si c'est pour aller trasher le dernier film de Besson (que j'ai pas vu, mais j'ai vu masse de critiques négatives), mais y a du monde qui en parle, même en mal. Et ça semble suffire.

C'est plus dur de faire le buzz autour d'un livre, de le rendre à la mode et de créer ce besoin que les gens le possèdent.