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"Faon" de Jean Bury
- Jeb
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06 Sep 2017 13:41 #131
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Qu'on veuille discuter de modifications subjectives pendant les corrections, c'est tout à fait naturel. Mais tu as vraiment des auteurs qui refusent de corriger des fautes d'orthographe ?
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- Catherine Robert
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06 Sep 2017 21:41 #132
par Catherine Robert
Réponse de Catherine Robert sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Même question que Jeb. J'ai du mal à y croire. Et dire que moi, j'ai du mal à discuter les suggestions, j'arrive même pas à m'imaginer pinailler sur des fautes qu'on me signalerait. J'ai juste une fois refusé, dans un poème, une faute de prosodie qu'on voulait insérer.
En général, je prends ce qu'on me propose, bien qu'il m'arrive parfois de discuter.
En général, je prends ce qu'on me propose, bien qu'il m'arrive parfois de discuter.
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- Kaliom Ludo
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- Chevalier de Mornétoile
08 Sep 2017 12:39 #133
par Kaliom Ludo
Réponse de Kaliom Ludo sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Ça m'est déjà arrivé d'avoir un auteur qui ne voulait pas modifier un verbe, pour la concordance des temps, parce que la phrase sonnait moins... Dans ce contexte, on se sent un peu désemparé. Et j'ai pas mal de petits exemples en ce sens. ça fait aussi partie des règles du jeu
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- Jeb
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08 Sep 2017 13:30 #134
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Donc, c'est en partie stylistique. Ça devient très délicat. Par exemple, on est censé écrire "Ce fut à cet instant que la voiture klaxonna", ce qui est extrêmement lourd, alors que "C'est à cet instant que la voiture klaxonna" passe beaucoup mieux - et c'est, pour le coup, employé littérairement par nombre d'auteurs. Purisme contre style, c'est parfois difficile à trancher...
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- Nicolas Villain
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- Cyberfauconnier
12 Sep 2017 09:58 #135
par Nicolas Villain
Réponse de Nicolas Villain sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Un petit passage éclair pour dire que je n'oublie pas la critique de Faon, je viens d'en finir le brouillon et j'espère pouvoir vous transmettre ça en fin de semaine.
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- Jeb
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13 Sep 2017 07:58 #136
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Merci, c'est d'autant plus sympa que je sais que tu as d'autres soucis en tête.
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- Kaliom Ludo
- Auteur du sujet
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- Chevalier de Mornétoile
15 Sep 2017 12:38 #137
par Kaliom Ludo
Réponse de Kaliom Ludo sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Merci à Jeanne Sélène pour cette chronique audio pour Faon :
C'est une première pour Mots & Légendes !
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- Jeb
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15 Sep 2017 13:29 #138
par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Merci ! J'écoute ça dès que j'ai 5 minutes. Ça me fait penser que j'ai terminé le bouquin de Jeanne Sélène sur les chemins campagnards : à lire, ça change, c'est reposant, c'est très bien !
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- Véro-Lyse
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15 Sep 2017 17:32 #139
par Véro-Lyse
Réponse de Véro-Lyse sur le sujet "Faon" de Jean Bury
C'est très sympa ce genre de retour
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- Nicolas Villain
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- Cyberfauconnier
17 Sep 2017 12:29 - 17 Sep 2017 14:31 #140
par Nicolas Villain
Réponse de Nicolas Villain sur le sujet "Faon" de Jean Bury
Désolé pour le retard, voilà enfin ma critique:
sur mon site: nicolasvillain.wixsite.com/page-auteur/faon
ici:
Avec Faon, je suis en territoire connu, c’est du Jean Bury à n’en pas douter. Je reconnais la marque de fabrique, l’empreinte, les échos en moi des textes précédemment lus (quatre autres si je ne me trompe pas). Bien que les histoires de Jean soient souvent sans grandes prétentions, elles restent très bien maitrisées avec des chutes toujours surprenantes.
Sans grande prétention parce Jean n’essaie pas de soulever une cause ou de changer le monde. Il n’en n’a pas, je crois, la prétention —orgueilleuse plus qu’altruiste bien souvent— non, il se contente de parler magnifiquement de ce qui se terre en chacun de nous, derrière nos façades d’adulte, et c’est déjà beaucoup. Il fait rejaillir l’enfance, l’adolescence, les liens de fraternité tapis en profondeur et qui font ce que nous sommes aujourd’hui même si on essaie de les ignorer parfois. Pourtant, il n’est pas aisé de faire resurgir l’adolescence, c’est une période que l’on a tendance à oublier, parce qu’elle est souvent pleine de maladresses, de fragilité, que l’on voudrait taire une fois l'époque passée. Une période de sensibilité extrême, de compréhension progressive du monde, d’interrogations que Jean fait réapparaître. C’est une qualité rare que de réussir à retranscrire ce passage car il peut tourner rapidement au ridicule si la justesse ne suit pas.
Des conclusions surprenantes, parce qu’une fin peut toujours en cacher une autre. Des fins à tiroir qui permettent de pousser le récit un pas plus loin que ce que l’on avait prévu. Encore. C’est très appréciable.
Dès l’ouverture du roman, je ressens la puissance des mots. La première scène est visuelle et je ne peux m’empêcher de penser au très bon Werewolf deTiéphaine G. Szuter publié chez House made of dawn. Je ressens la tempête, je la vois. Je suis dans la nuit sous la pluie. Peut-être aussi parce que mon vécu de voileux vibre et résonne avec cette scène. Et c’est bon la baston (comme on dit dans notre jargon) surtout quand quelque chose d’inconnu et terrifiant est à vos trousses. La créature est là, cachée quelque part derrière les frondaisons obscures chahutées par le vent, impossible à distinguer avec les yeux embués par la pluie battante. On se débat pour essayer de percevoir à quoi elle ressemble sans savoir si l’on sera rassuré de connaitre son apparence. Là aussi, étrangement, je retrouve l’adolescence, la mienne, avec mes premières lectures de récits d’horreur et de suspens, ce frisson qui vous parcourt l’échine, cette attirance pour l’abîme qui susurre votre nom et qui peut pourtant vous engloutir.
Puis vient la thématique de la divergence de réalité comme dans Terre zéro. Or j’affectionne tout particulièrement celle-ci. Quand les frontières du réel sont poreuses, le champ des possibles s’agrandit. Il y en a d’autres thématiques récurrentes chez Jean Bury : les animaux, l’enfant de troupe etc. D’autres allusions qui dévoilent une culture : l’Histoire, la musique, le manga. D’ailleurs, à de nombreux moments (p 31,72, 90), je pense à Akira avec le personnage de Faon. Car Faon a tout du monstre, de l’entité. Elle semble déshumanisée. Enserrée dans les descriptions apocalyptiques, elle dépasse largement son enveloppe corporelle. Elle est le monstre au fond de l’antre et l’antre elle-même. Et puis, elle parait muter sans cesse et je ne peux m’empêcher de penser à la radiation, à un cancer aussi, à Akira forcément. Idem, j’ai apprécié de retrouver Faon enchâssée dans un complexe d’ordinateur. J’aime quand c’est bioinformatique, que les fils et câbles se mêlent, quand l’organique rejoint l’électronique, que les artères et fibres optiques se tressent ensemble ; ça donne un côté cyberpunk toujours esthétiquement intéressant.
Les seuls bémols du texte, sont peut-être que j’ai eu du mal à faire la différence entre l’illusion et la réalité « matérialisée », la frontière étant ténue et que le passage à la première personne —bien que percutant— n’intervient qu’à partir de la page 59, soit à la moitié de l’histoire, ce qui est un peu perturbant. Mais est-ce vraiment important ? Non, pas quand on est embarqué par l’histoire ou la voix de l’auteur.
Page 63, je pense à Bienvenue à Gattaca quand Vincent explique à son frère qu’il ne s’est jamais économisé pour le retour à la nage afin de se dépasser, d’atteindre son rêve. P 63, « je ne garde rien, je n’économise rien, aucune réserve pour le retour : y aura pas de retour. » Ici, il s’agit encore d’espoir, de fraternité, de dépassement et de sacrifice. Je crois qu’il est normal que je fasse le parallèle.
A la page 71, je pense cette fois à Inception. Je me suis demandé si la locomotive ne venait pas de l’inconscient de Jean, une réminiscence du film de Nolan. De nouveau à la page 80 avec « rentrer dans le cerveau des gusses en face de moi pour leur imposer des images » Une inception ?
J’ai trouvé très sympa aussi le passage du rugissement ou celui de la description de ce que pense le tigre. Comment pense une bestiole comme celle-là ? C’était intéressant de soulever sa focalisation extrême comme peut le faire un félin. C’était juste et bien vu.
Pages 93-94, je ressens bien l’éclatement psychique de Faon par les phrases très courtes, sa tentative de se regrouper. C’est très bon. J’aime ça.
Page 79, je pense à Alien. Je ne peux me détacher de cette image. J’ai vu des Aliens en train de nager. Impossible de réajuster l’imaginaire en accord avec la description. Bon, tant pis, je me laisse porter par cette image et c’est très bien.
Page 98 « me porter moi-même aux confins des souffrances qu’un corps humain peut supporter pour rallumer son empathie, pour réveiller sa conscience. » Bien joué ! Il fallait quelque chose d’original pour le combat final qui ne pouvait évidemment pas se mener de front bêtement, ça aurait été trop simple. Jean a le sens de l’intrigue, du coup de théâtre, trouve une solution originale. Ici la technique du martyr pour rallumer la flamme fraternelle était judicieuse.
Page 115, j’adore ce passage. Premièrement parce qu’il révèle une promesse qui peut appeler à une relecture. Je suis toujours friand de ce type de schéma comme dans beaucoup de films que je regarde. Deuxièmement parce que le passage est attendrissant, fragile, sans jamais être ridicule. Troisièmement parce que c’est visuel, que je vois les champs. J’ai pensé encore une fois à un manga. D’où ma question corollaire : à quand l’adaptation !
D’autres part, le texte comprend quelques punchlines sympathiques dont je ne ferai pas l’énumération mais qui m’ont fait plaisir.
Cela étant dit, en tant qu’apprenti historien, je me dois de rendre à César ce qui appartient à César et préciser une chose. Par honnêteté intellectuelle, je dois signaler que j’apprécie beaucoup Jean Bury en tant que personne, pour son ouverture, sa disponibilité et la gentillesse profonde dont il fait preuve dans les forums de M&L. Ce qui rend mon jugement peut-être plus subjectif que quelqu’un ne le connaissant pas, bien que je pense tout ce que j’ai écrit au-dessus.
Note autre : l’unique faute relevée dans ma lecture page 74 « Si l’énergie de la mutante a était (été) multipliée par mille »
sur mon site: nicolasvillain.wixsite.com/page-auteur/faon
ici:
Avec Faon, je suis en territoire connu, c’est du Jean Bury à n’en pas douter. Je reconnais la marque de fabrique, l’empreinte, les échos en moi des textes précédemment lus (quatre autres si je ne me trompe pas). Bien que les histoires de Jean soient souvent sans grandes prétentions, elles restent très bien maitrisées avec des chutes toujours surprenantes.
Sans grande prétention parce Jean n’essaie pas de soulever une cause ou de changer le monde. Il n’en n’a pas, je crois, la prétention —orgueilleuse plus qu’altruiste bien souvent— non, il se contente de parler magnifiquement de ce qui se terre en chacun de nous, derrière nos façades d’adulte, et c’est déjà beaucoup. Il fait rejaillir l’enfance, l’adolescence, les liens de fraternité tapis en profondeur et qui font ce que nous sommes aujourd’hui même si on essaie de les ignorer parfois. Pourtant, il n’est pas aisé de faire resurgir l’adolescence, c’est une période que l’on a tendance à oublier, parce qu’elle est souvent pleine de maladresses, de fragilité, que l’on voudrait taire une fois l'époque passée. Une période de sensibilité extrême, de compréhension progressive du monde, d’interrogations que Jean fait réapparaître. C’est une qualité rare que de réussir à retranscrire ce passage car il peut tourner rapidement au ridicule si la justesse ne suit pas.
Des conclusions surprenantes, parce qu’une fin peut toujours en cacher une autre. Des fins à tiroir qui permettent de pousser le récit un pas plus loin que ce que l’on avait prévu. Encore. C’est très appréciable.
Dès l’ouverture du roman, je ressens la puissance des mots. La première scène est visuelle et je ne peux m’empêcher de penser au très bon Werewolf deTiéphaine G. Szuter publié chez House made of dawn. Je ressens la tempête, je la vois. Je suis dans la nuit sous la pluie. Peut-être aussi parce que mon vécu de voileux vibre et résonne avec cette scène. Et c’est bon la baston (comme on dit dans notre jargon) surtout quand quelque chose d’inconnu et terrifiant est à vos trousses. La créature est là, cachée quelque part derrière les frondaisons obscures chahutées par le vent, impossible à distinguer avec les yeux embués par la pluie battante. On se débat pour essayer de percevoir à quoi elle ressemble sans savoir si l’on sera rassuré de connaitre son apparence. Là aussi, étrangement, je retrouve l’adolescence, la mienne, avec mes premières lectures de récits d’horreur et de suspens, ce frisson qui vous parcourt l’échine, cette attirance pour l’abîme qui susurre votre nom et qui peut pourtant vous engloutir.
Puis vient la thématique de la divergence de réalité comme dans Terre zéro. Or j’affectionne tout particulièrement celle-ci. Quand les frontières du réel sont poreuses, le champ des possibles s’agrandit. Il y en a d’autres thématiques récurrentes chez Jean Bury : les animaux, l’enfant de troupe etc. D’autres allusions qui dévoilent une culture : l’Histoire, la musique, le manga. D’ailleurs, à de nombreux moments (p 31,72, 90), je pense à Akira avec le personnage de Faon. Car Faon a tout du monstre, de l’entité. Elle semble déshumanisée. Enserrée dans les descriptions apocalyptiques, elle dépasse largement son enveloppe corporelle. Elle est le monstre au fond de l’antre et l’antre elle-même. Et puis, elle parait muter sans cesse et je ne peux m’empêcher de penser à la radiation, à un cancer aussi, à Akira forcément. Idem, j’ai apprécié de retrouver Faon enchâssée dans un complexe d’ordinateur. J’aime quand c’est bioinformatique, que les fils et câbles se mêlent, quand l’organique rejoint l’électronique, que les artères et fibres optiques se tressent ensemble ; ça donne un côté cyberpunk toujours esthétiquement intéressant.
Les seuls bémols du texte, sont peut-être que j’ai eu du mal à faire la différence entre l’illusion et la réalité « matérialisée », la frontière étant ténue et que le passage à la première personne —bien que percutant— n’intervient qu’à partir de la page 59, soit à la moitié de l’histoire, ce qui est un peu perturbant. Mais est-ce vraiment important ? Non, pas quand on est embarqué par l’histoire ou la voix de l’auteur.
Page 63, je pense à Bienvenue à Gattaca quand Vincent explique à son frère qu’il ne s’est jamais économisé pour le retour à la nage afin de se dépasser, d’atteindre son rêve. P 63, « je ne garde rien, je n’économise rien, aucune réserve pour le retour : y aura pas de retour. » Ici, il s’agit encore d’espoir, de fraternité, de dépassement et de sacrifice. Je crois qu’il est normal que je fasse le parallèle.
A la page 71, je pense cette fois à Inception. Je me suis demandé si la locomotive ne venait pas de l’inconscient de Jean, une réminiscence du film de Nolan. De nouveau à la page 80 avec « rentrer dans le cerveau des gusses en face de moi pour leur imposer des images » Une inception ?
J’ai trouvé très sympa aussi le passage du rugissement ou celui de la description de ce que pense le tigre. Comment pense une bestiole comme celle-là ? C’était intéressant de soulever sa focalisation extrême comme peut le faire un félin. C’était juste et bien vu.
Pages 93-94, je ressens bien l’éclatement psychique de Faon par les phrases très courtes, sa tentative de se regrouper. C’est très bon. J’aime ça.
Page 79, je pense à Alien. Je ne peux me détacher de cette image. J’ai vu des Aliens en train de nager. Impossible de réajuster l’imaginaire en accord avec la description. Bon, tant pis, je me laisse porter par cette image et c’est très bien.
Page 98 « me porter moi-même aux confins des souffrances qu’un corps humain peut supporter pour rallumer son empathie, pour réveiller sa conscience. » Bien joué ! Il fallait quelque chose d’original pour le combat final qui ne pouvait évidemment pas se mener de front bêtement, ça aurait été trop simple. Jean a le sens de l’intrigue, du coup de théâtre, trouve une solution originale. Ici la technique du martyr pour rallumer la flamme fraternelle était judicieuse.
Page 115, j’adore ce passage. Premièrement parce qu’il révèle une promesse qui peut appeler à une relecture. Je suis toujours friand de ce type de schéma comme dans beaucoup de films que je regarde. Deuxièmement parce que le passage est attendrissant, fragile, sans jamais être ridicule. Troisièmement parce que c’est visuel, que je vois les champs. J’ai pensé encore une fois à un manga. D’où ma question corollaire : à quand l’adaptation !
D’autres part, le texte comprend quelques punchlines sympathiques dont je ne ferai pas l’énumération mais qui m’ont fait plaisir.
Cela étant dit, en tant qu’apprenti historien, je me dois de rendre à César ce qui appartient à César et préciser une chose. Par honnêteté intellectuelle, je dois signaler que j’apprécie beaucoup Jean Bury en tant que personne, pour son ouverture, sa disponibilité et la gentillesse profonde dont il fait preuve dans les forums de M&L. Ce qui rend mon jugement peut-être plus subjectif que quelqu’un ne le connaissant pas, bien que je pense tout ce que j’ai écrit au-dessus.
Note autre : l’unique faute relevée dans ma lecture page 74 « Si l’énergie de la mutante a était (été) multipliée par mille »
Dernière édition: 17 Sep 2017 14:31 par Nicolas Villain.
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