Freef, re, ex-Tatooa.

mon avis c'est qu'il faudrait écrire de la SF plus porteuse pour inspirer de meilleures idées au humains du futur ! rappelez vous quand Jules Verne et De Vinci on parlé de machines volantes ça a donné des idées dans l'inconscient collectif et ça s'est fait ! maintenant il faut penser à la société qu'on veut vraiment pour demain au lieu d'inventer les pires dictatures

Perso, à l'heure actuelle, si je souhaite rêver plutôt que de penser SF, qui à mon sens ne peut que mener à une issue négative, je préfère la Fantasy qui offre un imaginaire plus vaste où tout est possible.

Je trouve ça très dommage que les genres deviennent aussi réducteurs, surtout chez des gens comme les Rêveurs de ce forum que je croyais plus éclectiques que ça. :triste2:

Je trouve que la SF ne devrait pas être se figer dans une forme trop précise. Les futurs dystopiques racontent le pire, les futurs utopiques racontent le meilleur, mais le message reste souvent le même, sauf que l'un donne un avertissement quand l'autre pose un exemple de solution parfaite. Problème : Les solutions miracles sonnent souvent comme des buts en soi, des modèles à appliquer, et comme c'est "trop beau pour être vrai" on se dit souvent que l'auteur est très candide. L'avertissement souligne des éléments et donne des pistes pour une réflexion personnelle, invitant le lecteur à réfléchir à ses propres convictions, apportant le risque d'être glauque et de sembler sans espoir, donc sans intérêt. J'adore Jules Verne mais c'est pas lui qui m'a fait me poser le plus de questions sur notre avenir en tant qu'êtres humains, il m'a fait rêver sur le potentiel technique et technologique. Les deux ne sont pas du tout antinomiques, en fait les deux sont nécessaires et complémentaires. Une SF purement positive passerait à côté de chefs d’œuvres tels que, oui, 1984 ou Nous Autres, etc. D'un autre côté, réservé le rêve et le voyage à la Fantasy comme si le positif ne pouvait pas avoir sa place dans la SF, c'est un raisonnement limité que je lis de plus en plus. Comme si on se devait de séparer l'imaginaire en pôles positifs et négatifs, fantasy VS SF. Contre-productif et étroit, j'espère que les éditeurs ne vont pas s'enfoncer là-dedans... le succès du Trône de Fer me rassure sur la Fantasy sombre, Anthony Boulanger me rassure sur la SF positive. Donc la diversité dans l'imaginaire, j'ose encore y croire

La passion des éditeurs en ce moment, ce n'est ni la fantasy ni la s-f, c'est les vampires et leur système de reproduction !

Clone, pour ma part je n'ai plus en tête de SF positive, mais j'ai souvenir d'avoir lu des choses plutôt bien dans ma jeunesse. D'ailleurs à l'époque où j'étais plongée dedans je faisais des rêves absolument fantastiques de vaisseaux spaciaux et d'astroport gigantesques (et en plus j'étais passionnée par l'astrophysique à l'époque, je lisais H. Reeves aussi), de voyages intergalactiques, je faisais vraiment des rêves "comme si j'y étais". Il y a des Asimov pas si noirs, me semble-t-il.
Bien sûr il y a des romans terribles qui marquent plus, et en plus là j'avoue je suis dans ceux que j'ai cités puisque ma fillotte les lit en ce moment, du coup elle me rafraîchit la mémoire, arf ! mais dans ma bibliothèque je suis sûre que j'en ai des pas si négatifs que ça.
Puis il est parfois difficile de séparer les genres à ce point. Il y a des romans qualifiés SF qui se rapprochent davantage de la fantasy et inversément.

Enfin là je lis du Clive Barker, je l'ai déjà dit. Et pour le classer, euh, bonjour. Je me demande encore ce que ça peut bien être comme genre. C'est complètement dingue ! à la fois poétique, cauchermadesque avec des monstres à pas dormir la nuit, fantastique, utopique avec un monde merveilleux plein de gens pacifiques qui se planque de notre monde dans un tapis ! Vraiment bizarre, mais super agréable à lire.

Freef : C'est donc de l'imaginaire comme je l'aime, varié et aux genres flous. Les échanges précédents commençaient à m'inquiéter, j'ai vraiment peur de voir ce mal des classifications et séparations abusives gagner des fora tels que celui-ci...

ben hier soir en le lisant, j'ai vérifié, il est bien classé en Folio SF, ce bouquin ! Donc c'est de la SF, mais très très spéciale ! Clive Barker est aussi réalisateur, c'est apparemment un touche à tout de génie. Je connaissais pas du tout. C'est Sire Cédric (qui écrit des thrillers fantastiques dans un style très poétique) qui en a parlé à la conférence où on l'a vu à Dax et il m'a vraiment donné envie de découvrir ! (Sire Cédric étant le "héros" de ma fillotte (qui n'est pourtant pas facilement impressionnable), et qui, là, s'est mise à écrire une nouvelle avec une amie à elle). Elle a pris mes gènes littéraires, et les a multipliés par 1000, elle... . non je déconne, passionnée comme elle est, j'ai pas de doutes, elle trouvera un métier là dedans, et ça vaut mieux, parce qu'elle n'aime que ça !

Fingo wrote: La passion des éditeurs en ce moment, ce n'est ni la fantasy ni la s-f, c'est les vampires et leur système de reproduction !

On peut pas dire que ce soit le sujet qui me passionne. Par contre, on voit de plus en plus de textes de ce type arriver aux comités de lecture et ça commence à devenir un peu inquiétant, car le sujet est un peu limité et qu'arriver à l'exploiter au cours d'une nouvelle n'a rien d'évident.

Clone wrote: Freef : C'est donc de l'imaginaire comme je l'aime, varié et aux genres flous. Les échanges précédents commençaient à m'inquiéter, j'ai vraiment peur de voir ce mal des classifications et séparations abusives gagner des fora tels que celui-ci...

Il ne faut pas prendre mon commentaire comme une classification, c'est un peu que comme Tatooa, je manque de SF positive en tête. Jules Vernes n'étant pas un exemple qui arrive à me satisfaire car c'est une autre époque, avec d'autres rêves, une époque qui ne part pas sur notre rapport actuelle avec la technologie.
Cela dit, je suis d'accord : Anthony (Khellendros) est un bon exemple de ce que peut donner une SF différente dans son approche. Mais dans les textes SF que j'ai pu lire de lui, je n'irai pas jusqu'à dire qu'il me fait rêver. Il est toutefois évident qu'il a une façon d'aborder ses thèmes avec intelligence et que j'ai une sensation agréable de dépaysement et de fraicheur quand je le lis.

Je pense aussi que l'on a tous une affinité particulière par rapport à un "genre" (dans le sens global) donné, ma préférence à la Fantasy n'est pas nouvelle d'où sans doute ma tendance à aller vers cette dernière pour m'évader.... Mais je ne crois pas encore être hérmetique aux bonnes histoires, enfin j'espère pas...

hello clone j'apprécie beaucoup ta remarque, tu sais ça me remets les idées en place, et je vais lire le débat qui a suivi avec beaucoup d'intérêt ! tu sais on avait causé du fait que l'arrêt du lithium me causait des problèmes, tout me fait mal actuellement, même une simple affiche sur un blockbuster dans le métro. Je partage mes nouvelles idées ici parce que ça me semble bizarre que j'aie changé autant en si peu de temps. J'ai vraiment été très mal en novembre et j'ai eu très peur, mais je crois que je n'ai pas encore bien compris ce qui s'est passé vraiment et comment ne pas faire la même erreur une autre fois. Pour l'imaginaire bien sûr qu'il faut de la diversité après peut-être que pour moi, et seulement pour moi, il faut que j'arrête de lire ces choses là, ce qui me fait de la peine parce que vraiment j'aime bien ton style, et tout ce qui se faisait ici je l'ai lu avec plaisir, mais voilà, un jour je suis forte et j'encaisse la violence d'un texte, et un jour où je suis moins forte ça me revient et ça me hante et je pars en vrille... après c'est moi qui doit me protéger contre la violence au dehors, et c'est vrai que je ne dois pas remettre en question même mes propres textes violents qui m'ont aidés à passer certains cap difficile. Donc ne juge pas trop cette vision réductrice qui est la vision d'un moment seulement clone, justement je prends le risque d'en parler avec vous car il me semble que je suis dans l'erreur, et que je ne ferai pas progresser mes idées sans les confronter aux personnes qui m'ont aidées dans le passé - et d'ailleurs, je crois que le combat que je mène en ce moment, et parce que le lithium a failli me tuer, combat qui était de me stabiliser par la force de la volonté, est perdu et je suis super triste de devoir reprendre une autre molécule. Ne me jugez pas trop avant un bon mois, je fais ce que je peux pour tenir en attendant et rassembler mes esprits. je vois bien que je suis dans l'erreur.

Ah mais si tu prends des médocs et que t'arrêtes forcément que ça te change en assez peu de temps, Elvys. Fo aussi te laisser un peu de temps pour que tu retrouves un équilibre, même si c'est avec un autre médicament. (et parfois ils sont nécessaires, c'est comme ça).
Je discutais l'autre jour (si ça arrive malgré ma sociopathie, lol) avec une dame et finalement, on se disait qu'il fallait être quand même "fort" pour sortir de dépression, même après que la thérapie soit fini, ait déballé toute la merde. parce que le problème après c'est qu'il faut vivre avec, et c'est pas facile facile non plus. J'ai eu tellement de mal. Sans la moto j'y serais pas arrivé, je crois bien... :triste2: