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Captain Marlowe
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Et dire que parfois je suis contente de mes bricolages sur des logiciels de dessin...mouhaha...
En fait, autant cela m'intéresse, autant je n'y comprends rien la moitié du temps, alors l'animation en plus...
Tout ça pour dire : bravo !
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C'est là où je me rends compte que je n'aurais pas la patience de faire des vidéos ou des illustrations, je n'ai pas la patience pour y arriver et me focus dessus.
J'aurais bien aimé pouvoir faire également des vidéos avec les stop motion, c'est quelque chose qui me fascine quand j'en croise sur YouTube... Mais c'était pas l'orientation de ma famille, je suis plutôt né avec une manette de jeu dans les mains
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J’aime l’animation 3D parce que je peux y intéresser mes filles en plus de raconter des histoires. J’essaie de leur donner une approche instruite de l’écran, que ce soit télé, ordinateur ou tablette, dont je leur limite l'accès. La liseuse électronique est en libre service, en revanche. Ma grande victoire a été que les aînées cherchent spontanément pour leurs exposés dans le Larousse encyclopédique plutot que sur wikipedia.
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Kaliom Ludo wrote: Six mois, c'est énorme comme temps de travail
Honnêtement, tout est relatif. Déjà, ça m'a pris six mois, parce que je ne peux y consacrer que cinq à six heures décousues par semaine. Ca ralentit tout projet.
Ensuite, je n'ai pas de souci avec les projets de long cours, car je les alterne avec d'autres, plus brefs, pour recharger les batteries. Mon modèle du Haut-Koenisgbourg a demandé 180 heures de modélisation et de textures, c'est réparti, pour un unique modèle sur presque un an... avec une dizaine d'autres intercalés.
En revanche, par construction intellectuelle, résultat, je pense, d'une déformation professionnelle ainsi que de ma réaction à quelque drames de jeunesse, accolée à une paresse tout à fait certaine, j'ai pris l'habitude de considérer que ce qui est fait est fait, à condition d'avoir été bien fait d'emblée.
Cela est fortement une déformation professionnelle : une mauvaise décision, mal planifiée, peut avoir pour conséquences des pertes humaines, alors forcément, on essaie de réduire au minimum les risques d'erreur ou la part du hasard...
Concrètement, côté "loisirs créatifs", pendant la phase d'élaboration, je vais planifier ce que je veux faire, y réfléchir pendant mes longues insomnies, créer mon projet à mon rythme, le peaufiner en cours de route, mettre la couche de correction, lissage qui me semble nécessaire, mais une fois que je l'estime fini, je passe à autre chose avec une véritable difficulté à la reprendre ensuite. C'est vrai pour la 3D (j'ai fait, en quinze ans, quatre versions différentes du château de Rambures, toujours reprises d'une page blanche, c'est un peu mon mètre étalon pour juger de mes progrès), mais aussi dans la peinture de figurines, et donc aussi dans l'écriture.
En parcourant le forum, je découvre des choses passionnantes au fil des sujets, notamment sur tout le travail d'échange et de correction sur l'écriture des auteurs. C'est typiquement le genre de phase qui me poserait un problème énorme, car, une fois que j'estime un texte fini, je passe à autre chose, et je n'ai plus aucune envie de le reprendre, ni même, la plupart du temps, de le relire...
Quand j'écris une nouvelle, une chronique ou un roman, je construis très longuement le projet dans ma petite tête de balai brosse (la nature m'a doté d'une mémoire très efficace, ce qui me permet justement d'être paresseux : je lis quelque chose, hop, je le retiens !), je jette ensuite un plan sur le papier qui n'excède que très rarement une trentaine de lignes (ce sont en fait des intitulés qui visent juste à activer la mémoire sur le passage presque appris par coeur), puis j'écris au Waterman sur du papier Clairefontaine (on a tous nos petits travers), en pouvant reprendre sans trop de difficulté un texte en plan depuis deux ou trois ans (le volume II des chroniques de Solaris, par exemple), et quand c'est fini, ma première étape de correction lourde est le passage de l'écrit au traitement de texte. Le texte tapé est fortement modifié. Ensuite je me relis deux ou trois fois, je fais faire le test du candide à deux ou trois lecteurs de confiance, et là, je peux reprendre quelques passages à la marge. Si le retour me dit qu'il faut reprendre en profondeur, alors soit je reprends à zéro, soit je passe à autre chose. Faire et défaire, je suis trop impatient pour cela. Non pas que je n'accepte pas la critique, elle est absolument essentielle, mais je préfère bâtir sur du solide (donc sur du sain) que de bricoler quelque chose qui me semblerait une perte de temps inacceptable (car pendant ce temps, je pourrais construire un nouveau truc tout neuf, ce qui est pour moi plus stimulant). Donc tu vois, le temps, c'est très relatif, ce n'est pas la durée qui compte (à mes yeux) mais la façon dont on l'exploite.
C'est le mauvais côté du touche à tout, on fait de tout, très vite, mais souvent assez superficiellement. Ce n'est pas très compatible avec une fibre artistique, et c'est pourquoi, par exemple dans le monde 3D, je me considère plus comme un technicien correct et "éclairé" que comme un artiste.
Bon, i'ai été très long, désolé. La synthèse n'est pas mon point le plus fort.
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captainmarlowe wrote: Mon modèle du Haut-Koenisgbourg a demandé 180 heures de modélisation et de textures, c'est réparti, pour un unique modèle sur presque un an... avec une dizaine d'autres intercalés.
Faut dire, c'est impressionnant ! On pourrait y tourner un film !
captainmarlowe wrote: je jette ensuite un plan sur le papier qui n'excède que très rarement une trentaine de lignes (ce sont en fait des intitulés qui visent juste à activer la mémoire sur le passage presque appris par coeur), puis j'écris au Waterman sur du papier Clairefontaine (on a tous nos petits travers), en pouvant reprendre sans trop de difficulté un texte en plan depuis deux ou trois ans (le volume II des chroniques de Solaris, par exemple), et quand c'est fini, ma première étape de correction lourde est le passage de l'écrit au traitement de texte. Le texte tapé est fortement modifié.
On se rejoint sur le Waterman et le Clairefontaine (on a rien inventé de mieux que les grands cahiers d'écolier à grands carreaux : les Américains amateurs d'écriture à la plume les importent comme du papier précieux). À moitié pour les plans : perso, je n'en fais pas du tout pour les histoires linéaires, et de très détaillés pour les histoires compliquées. En revanche, plus je vieillis, moins mes relectures modifient le texte d'origine. J'ai de plus en plus de mal à m'y mettre et à avancer, mais une fois que c'est écrit, c'est fini à 90%. C'est logique : plus le courage d'écrire, plus le courage de modifier.
Sympa d'échanger comme ça des méthodologies : on devrait ouvrir un fil dédié à ça où chacun synthétiserait un peu sa manière de travailler. Pour le plaisir de partager des expériences.
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