Jour 6 : ma team d'auteur

Merci à tous pour vos réponses ! Je trouve intéressant de voir l'angle d'approche différent entre les deux façons de vivre de la communauté. C'est enrichissant

@ Jeb, je trouve super que tes collaborations avec deux ME t'aient apporté autant de soutien. Au delà de tous les projets éditoriaux, c'est bien la rencontre entre les gens, les mélangent entre les genres, la création qui sont la raison d'être de M&L, je suis donc très touché et (aussi) fier !

@ Captain, ça doit faire de sacrés projets quand vous travaillez tous les deux ensembles (la Dreamteam). Du coup, je détourne un peu la question, mais avant la vidéo sur Faon, vous n'avez jamais préparé un projet visuel ensemble ?
(Je ne reprends pas ce que j'ai dit sur Facebook)

@ Asavar, merci pour cette réponse détaillée. Ayant travaillé pas mal de fois avec toi, et je commence aussi à avoir pas mal lu de tes textes. Le lien avec Howard et Lovecraft me paraissait évident. Du avec Glukhovsky, aussi.

Je me retrouve dans ton envie de prendre le risque de tuer ses personnages, c'est, je trouve, ce qui manque le plus dans les grosses productions actuelles, on fera survivre coute que coute les héros... parce que si on veut faire une suite, ça sera plus facile s'ils sont vivants.

J'aime aussi la façon dont tu évoques Chastellière, dont tu en parles comme un compagnon d'écriture. Je me retrouve dans cette façon d'être admiratif des auteurs et autrices que je peux côtoyer au quotidien.

Tu m'avais offert son millier de fils, que j'avais bien aimé. J'ai traduit quelques-unes de ses nouvelles pour Riot : ce sont les meilleures produites par l'équipe. Pour les autres, j'exerce mon devoir de réserve.

captainmarlowe wrote: J’aime bien Dan Abnett, mais dans l’écurie Warhammer, il ya aussi Graham McNeil qui est très bon’ et James Swallow, pas loin derrière...

Graham McNeil est très bon aussi. Je trouve dommage que les titres qu'il a sorti chez Bibliothèque Interdite n'est pas étés réédites chez black Library (J'ai adoré "Déluge d'Acier" et la série "l'ambassadeur).
James Swallow, j'aime moins, peut être parce que les histoires qu'il raconte me parlent moins.
Mon autre gros chouchou de chez Black Library, c'est Aaron Demsky-Bowden ("Le premier hérétique", la saga des Night Lord ou celle sur la black Légion) qui pour moi est clairement l'un de leurs meilleurs auteurs.

Ma team d'auteurs...

Perso, c'est Florent Lenhardt et mon épouse pour la relecture/correction, plus les éditeurs patients comme disait Jeb !

Mes auteurs, c'est plus compliqué...

En fait, y réfléchissant, voilà quelques noms, liste non-exhaustive :

- Timothy Zahn, parce que je crois qu'avec le recul, je "voulais faire comme lui". J'ai découvert plus jeune la Croisade Noire du Jedi Fou, trilogie de l'UE (aujourd'hui Legends) de Star Wars. J'ai admiré le boulot, les personnages puissants, ce méchant classe ultime qu'est Thrawn. Je me suis pris au jeu, j'ai commencé à travailler sur des fanfics, le premier gros texte, de la taille d'un roman, que j'ai bouclé et dont je suis fier, s'intitule le Retour de Thrawn (co-écrit avec Flo cité plus haut).
C'est donc un rapport de déclencheur dans son cas.

- Robert Harris, car c'est actuellement le seul auteur dont je peux acheter le prochain roman les yeux fermés. Je n'ai trouvé aucun autre auteur avec qui "je me sens si bien". Il maîtrise l'Histoire, il réussit quasi toujours à faire du thriller dans une recette où la montée en pression est 100% palpitante, j'aime ses personnages qui ne sont jamais sans défauts. Je parlais d'éviter l'ennui dans un autre topic, Harris y arrive toujours avec moi, même dans ses pires ratages (et il y en a).

- Isaac Asimov. Je n'aime pas tout chez lui (j'aime Fondation, pas les Robots par exemple), mais j'aime y revenir. J'aime les images qu'il convoque. J'aimerai réussir à lui rendre un jour hommage dans un texte pour tout ce qu'il m'a donné au fil des livres.

- GRR Martin. Pas l'auteur du Trône de Fer, mais le nouvelliste. A mes yeux, c'est le meilleur nouvelliste de nos genres SFFF actuellement. Chaque nouvelle que je découvre de lui est une claque, stylistiquement incroyable, d'une construction implacable. Ce n'est généralement pas à conseiller aux amateurs de Bisounours, mais c'est à mes yeux une leçon permanente...