Mots & Légendes est à la fois une maison d'édition et un site traitant de l'actualité de l'imaginaire, de préférence des petites structures. N'hésitez pas à venir participer au forum ou découvrir nos livres numériques.
Blanche écrit: Pas encore...
J'espère que ça va te plaire, Kaliom !
Je me suis arrêté, hier, au chapitre 5. J'aime beaucoup l'humour que tu as su donner au texte. Je retrouve le petit côté espiègle que j'avais aimé au travers des Isadora. J'ai hâte de voir la suite de l'histoire. J'accroche très bien en tout cas
Après la Renaissance Italienne dans Gagner la Guerre, JPJ s'attaque à l'Antiquité Celtique et surtout à la mythologie de celle-ci. Le point de vue est celui d'un Héros (comprendre, guerrier celte) en fin de vie contant ses aventures de sa jeunesse à sa fin. Ce premier tome s'arrête bien sûr quand commence l'aventure, mais l'aspect mythologique est traité avec une densité difficilement explicable. De plus, la structure du récit est éclatée, ce qui fait qu'il faut attendre les 100 dernières pages pour bien cerner l'intégralité des enjeux.
C'est un impressionnant dispositif que JPJ a mis en place, reste à savoir si ça va se concrétiser dans les tomes suivants. C'est bien sûr une trilogie qui est prévue.
La Grande Porte, c'est un astéroïde construit par la très avancée civilisation des Heechees. Ils ont disparu, les Heechees, mais sur place sont restés des astronefs programmés pour se rendre un peu partout dans l'univers. Venus de leur planète (bien polluée !), des Terriens s'embarquent : selon la destination, ce sera la fortune, la démence, ou la mort. Un risque...
Broadhead est revenu, lui, et riche. Il vit à New York, sous la Grosse Bulle protectrice, et il séduit les filles en leur racontant Sirius ou Orion. Que souhaiter de plus ?
Et pourtant, chaque semaine, il court, anxieux, chez Sigfrid von Shrink. Non, ce n'est pas un ami, c'est un ordinateur, psychanalyste de son état...
Mon avis :
La narration choisie par Pohl sur ce premier tome est à double voie : d'un côté l'aventure de la Grande Porte dans laquelle se lance Robin Broadhead, le héros, et de l'autre la psychothérapie que suit ce même homme suite aux traumatismes qu'il a subi sur l'astéroïde et au sntiment de culpabilité qui en découle. Les deux récits se confrontent entre les souvenirs que garde Robin et ce qui se passe effectivement sur la Grande Porte.
C'est bien entendu Robin qui est au centre du roman : son humanité, ses doutes, ses craintes, ses remordes, ses joies, ses amours sont au cœur de ce premier livre. C'est un personnage très attachant dont on a envie de découvrir les aventures. Le style de Pohl est très fluide, ce qui rend l'ensemble particulièrement agréable à lire. De plus, l'auteur insère à différentes reprises des documents issus du l'univers du roman (actes administratifs, comptes rendus de missions, colloques scientifiques), ce qui enrichit grandement l'univers que l'on découvre sans l'alourdir - une gageure !.
Et puis c'est un vrai space opera quand on découvre la Grande Porte et l'étrange loterie proposée aux pilotes volontaires : ils montent à bord d'un vaisseau dont ils ne connaissent pas la destination et qui risque de ne jamais revenir ! Entre joie de découvrir ou d'explorer et peine de voir des amis ne pas revenir, ce sont des passages riches en émotion.
Il est seulement dommage que la psychanalyse prenne le pas sur le space opera dans sa dernière partie, ce qui nuit à la conclusion qui aurait pu avoir une grande ampleur dramatique.
Nous utilisons des cookies sur notre site Web. Certains d'entre eux sont indispensables au fonctionnement du site, tandis que d'autres nous aident à améliorer ce site et l'expérience utilisateur (cookies de suivi). Vous pouvez décider vous-même si vous souhaitez autoriser ou non les cookies. Veuillez noter que si vous les rejetez, vous ne pourrez peut-être pas utiliser toutes les fonctionnalités du site.