Cette interview de Jean-Marc Sire a été réalisée dans le cadre de la parution de sa nouvelle Le dernier homme sur la terre dans le webzine Mots & Légendes 9.
Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Je fais partie de la bande des joyeux auteurs SFFF passionnés et anonymes. Écrire des histoires abracadabrantes et farfelues c'est mon hobby, avec une prédilection pour les gentils robots, les ratons laveurs extraterrestres, les gnomes déjantés et les personnages à la moralité un peu bancale (avec une affection toute particulière pour la catégorie « jamais content et légèrement aigris »).
Comment t'est venu le goût de l'écriture, à quel âge ?
Je crois que ça a toujours été plus ou moins là, comme une extension naturelle à la lecture, mais c'est vraiment depuis 2013 que j'ai commencé à m'y investir de façon « sérieuse » et à découvrir tout cet univers passionnant qui tourne autour du livre, de l'écriture et de l'édition.
Comment abordes-tu la création d'un texte ? Comment te vient l'inspiration ?
C'est presque toujours un déclic, une phrase ou une réplique qui sort un peu comme ça de nulle part et qui s'impose pour lancer le récit et donner le « ton » de l'histoire.
Peux-tu nous parler du processus d'écriture de la nouvelle Le dernier homme sur la terre ?
Il m'arrive parfois d'écrire des nouvelles qui sont plus centrées sur les émotions que sur les rebondissements du scénario. Le dernier homme sur la terre est très représentatif de ces textes-là. Ce qui m'a particulièrement intéressé dans cette histoire, c'était la mise en humanité de ce robot empreint de mélancolie.
Ce qu'elle représente pour toi ?
En fait, c'est un clin d'œil à une œuvre de Clifford D. Simak : Demain les chiens.
As-tu un texte dont tu es particulièrement fier et que tu voudrais nous faire découvrir ?
La dernière nouvelle publiée est toujours notre favorite, mais moins que la prochaine à paraitre !
Quels sont tes auteurs favoris ?
Jack Vance, définitivement, parce qu'il a été pour moi la clef d'entrée dans la littérature SFFF, aussi bien en fantasy qu'en space opera, mais également et surtout Clifford D. Simak, avec des livres comme Demain les chiens ou Mastodonia. C'est un auteur qui m'a beaucoup marqué par la poésie de ses œuvres. Et puis, plus récemment, il y a Kim Stanley Robinson avec sa trilogie sur Mars.
Influencent-ils tes écrits ?
Forcément. Cette histoire en est d'ailleurs le parfait exemple !
Quels sont tes projets ?
Tout simplement continuer à essayer de faire publier mes petites histoires abracadabrantes.
Je suis actuellement en discussion avec une maison d'édition numérique pour réaliser un recueil de nouvelles, certainement un projet pour fin 2015.
Autrement, j'aurai la chance d'être au sommaire de la prochaine anthologie des éditions Arkuiris : Hommes et animaux : demain, ailleurs, autrement, parution programmée pour juin 2015.
Est-ce que tu possèdes une page perso où l'on peut suivre ton actualité ?
Sur ma page d'auteur : the-wakwak-tree.overblog.com
Pour conclure, as-tu un dernier mot à ajouter ?
Avant tout remercier l'équipe de Mots & Légendes pour m'avoir accueilli dans ce 9e numéro. Je crois qu'il faut toujours redire que derrière un livre il n'y a pas que des auteurs ou des illustrateurs. Il y a aussi et surtout toute une équipe investie dans la sélection des textes, dans le travail éditorial, dans la mise en œuvre technique de l'ouvrage. Un livre c'est la réalisation d'un collectif. Et pour un auteur débutant comme moi, cette communauté est essentielle parce qu'elle créée des espaces d'expressions qui me permettent de faire vivre mes histoires.
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