Nicolas Villain

  • Une interview vidéo de Nicolas Villain a été réalisée par Web Morbihan Magazine. Dans cette interview, Nicolas Villain nous parle de son univers et de Vent glacial sur trace N°6 qui est paru chez Donjons éditions.

     

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  • Titre : Vent glacial sur Trace N°6
    Auteur : Nicolas Villain
    Editeur : Donjon éditions

    Prix format papier : 8 €

     

  • L'ebook "47" a été chroniqué par Nicolas Villain, vous pouvez retrouver l'article sur cette page.

     

    Citation de la chronique :

    Voila une remarque bifide sur le recueil 47.  J'ai été déçu par la nouvelle éponyme alors que j'ai beaucoup aimé la seconde. Je vais essayer d’être clair et de formuler une critique construite bien que je risque d’être un peu tranchant (contexte oblige) avec la première nouvelle.

    47 :

    J’ai trouvé que les scènes étaient trop « contextualisées » et pas assez « incarnées ». On nous explique l’histoire mais l’on ne rentre pas vraiment dedans. Le cadre est là mais les personnages ne semblent pas vivre véritablement. Puis, J’aurais aimé en connaitre un peu plus sur le plan apparemment suicidaire des 47. Et surtout, je n’ai pas vu la confrontation finale que j’attendais ! Pourtant une bataille de samouraïs ça doit faire mal ! J’ai entendu des quelques cris parfois derrière les shoji… mais c’est tout. A aucun moment je n’ai senti la lame froide sur la chair à vif, les muscles coupés net par une lame aiguisée comme un rasoir. Pas de membres tranchés ou de viscères mis à nues. Certes on n’est pas dans de la littérature d’horreur mais un katana fait quelques dégâts: quarante sept encore plus. Paradoxalement, je trouve qu’il y a aussi un manque de poésie dans un pays où « tout n’est que calme, luxe et volupté ». Les légendes ou contes ne manquent pas et pourtant le rapport entre le katana et le samouraï n’a pas été exploité. Pourtant dans la culture du samouraï, le katana est l’âme du samouraï. Dommage donc de ne pas avoir creusé ce côté-là quand la vengeance se fait avec l’un d’eux en particulier. Une nouvelle qui demande à être réécrite maintenant que les bases sont là. Plus d’actions et de connaissances sur l’esprit des samouraïs.

    Gaijin :

    Alors là il y a vraiment quelque chose. On est enfin au Japon. Heureusement que j’ai poussé la lecture après la première nouvelle et découvert Gaijin (mais je ne pense pas que la personne ayant formulé la critique sur internet n’aie lu ce texte). Il y a la poésie qui manquait dans la première et l’on voit le personnage dans sa pérégrination vengeresse à travers un Japon qui refuse de s’ouvrir. L’histoire est bien plus savoureuse et l’on s’identifie beaucoup plus au personnage. Le décor est bien plus vrai, il n’est plus une toile de fond comme dans 47. Il y a des images comme ce gaijin avec sa pelle qui sont très bonnes et des expressions très justes qui m’ont fait penser au manga. Les mots étaient très bien trouvés et les images plus fortes par conséquent. J’ai passé un agréable moment et je pense que cette nouvelle est de loin supérieure à la première. Petit bémol tout de même encore dans les scènes d’action qui sont bien mieux mais qui manquent d’un petit zest de punch.

     

    En clair, j’ai trouvé le recueil un peu déséquilibré par une nouvelle qui m’a freiné en premier lieu et une autre que j’ai beaucoup appréciée. Si c’était moi, je garderai la seconde et réécrirai la première pour la rendre plus vivante. Je pense que le recueil monterait alors d’un cran. Après, cela n’est qu’un point de vue personnel bien entendu. J’espère seulement que cette critique pourra aider. Voila !

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    Le numéro 9 de Mots & Légendes a été chroniqué par Nicolas Villain, vous pouvez retrouver l'article sur ce lien : http://nicolasvillain.wix.com/page-auteur#!mots-et-legendes-9/cgma

     

    Le dernier homme sur la terre de Jean-Marc Sire

    Une petite fable poétique, originale et savoureuse. Il y a une douceur et un couleur dans ce texte qui me fait penser à une aquarelle. J’ai beaucoup aimé l’idée de mettre en scène un singe (ancêtre de l’homme) parlant à un robot (avenir de l’humain ?) : c’était bien vu. J’aurais aimé avoir cette idée apparemment toute simple. J’ai aussi apprécié le ton employé par le robot rappelant celui d’un majordome (ou d’un robot de service bien éduqué). Cependant, j’ai un peu été déçu par la fin. La nouvelle me promettait une profondeur philosophique que je n’ai pas vraiment trouvée. Toutefois, le texte reste bon, il n’y a pas de doute là-dessus.

     

    41 unités temporelles d’Anthony Boulanger

    Une nouvelle terrifiante. J’ai aimé les réflexions que soulève ce texte : "jusqu’où peut-on aller pour ne pas se sentir seul ?" et "jusqu’où l’homme est-il capable d’aller pour vendre quelque chose à ses confrères ?" J’ai beaucoup aimé ce personnage tête brulée qui est presque victime de sa propre définition. J’aurais cependant aimé visualiser un peu plus le trou de ver : la seule image qui m’aie venu je l’ai déjà rencontrée dans le film Contact. Je n’avais jusque-là lu qu’une histoire d’Anthony, Le dragon tangible chez House Made of Dawn éditions au sein d’une anthologie, et je dois dire qu’il maitrise l’art de faire exister des créatures invisibles et terrifiantes. Texte lu à une heure du matin avec aucune autre lumière que celle de ma liseuse…Bouh ! cette sensation d’être observé derrière la nuque…froid dans le dos!

     

    Le Bagne du carrelet de Claire Delorme

    Une nouvelle de steampunk sympathique qui vient compléter cette anthologie. Bien écrite avec une chute bien trouvée.

     

    Iuna-b de Léa Silva

    J’ai eu plus de mal avec cette nouvelle bien que l’ambiance m’ai rappelé Où cours tu mon adversaire ? de Ben Bova. J’ai hélas moins d’affinités avec ce type de space-op. Cependant, j’ai apprécié la façon dont l’intrigue est dévoilée : pièce de puzzle par pièce de puzzle.

     

    30 jours avant la lumière de David Osmay

    Musique, Histoire, nanobots, transhumanisme, dystopie cyberpunk, militantisme : cette nouvelle avait d’ores et déjà tout pour me plaire. Et ça a été le cas. J’aurais aimé écrire cette histoire. Puis, en lisant l’interview, je découvre que David travaille dans l’environnement alors, pour reprendre les mots de V dans V pour Vendetta lorsqu’il entend parler du père d’Evy devant le film Le comte de Montechristo : « un homme selon mon cœur ». J’ai vraiment adoré ce texte qui m’a rappelé un épisode d’Au-delà du réel que je n’ai pas vu mais qui m’a été raconté il y a longtemps : un homme se fait insérer des nanites (où quelque chose du genre), se brule, en réaction sa peau s’épaissi, puis il lui arrive une série d’accidents qui finit par le transformer en un bloc de pierre.

     

    Tous les robots s’appellent Alex de Jean Bury

    Une nouvelle pleine d’humanité. J’ai été touché et triste parfois pour cet Alex perdu dans l’univers infini. J’ai lu ce texte avec mon fils dans les bras le premier jour de son retour de la néonatologie où il venait d’effectuer un séjour (voyage ?) en couveuse (vaisseau spatial ?) et j’ai été ému par ce texte. Puis, j’ai déjà croisé par deux fois la marotte de Jean, une fois dans Terre Zéro publiée chez HMD, une autre dans Sauvetage chez Boz’Dodor, ce qui me donne l’impression de connaitre le personnage principal. Le connaitre jusque dans sa gestuelle lorsqu’il est assis en tailleur par exemple ou dans son caractère. C’est très plaisant de retrouver un personnage qui se modifie en fonction du contexte de l’histoire. Le scénario est bien ficelé et il y a certaines phrases qui marquent. L’histoire va plus loin que ce que je ne pensais au démarrage. Bien joué. 

     

    Un titre pour le collectionneur d’Alice Mazuay

    Sympa. Un texte maitrisé mais je suis resté sur ma faim. Une maitrise certaine mais une nouvelle qui n’a pas suscité d’exaltation chez moi. Désolé.

     

    Legacy of a hundred wars de Dingyu Xiao

    Un texte qui m’a rappelé beaucoup de choses : Le meilleur des mondes, BenX, The Watchmen ou encore Interstellar. Bien. Très sympa. J’ai beaucoup aimé le thème et l’ambiance ainsi que la catapulte !

     

    Aube mortelle de David Chauvin

    Une nouvelle très sympa. Une vraie force dans les combats aériens. Une histoire originale où les religieux pilotent des avions de chasse : c’est très bon.!J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce texte qui canarde dans tous les sens et où l’on sent le vent jusque dans le cockpit de sa liseuse.

     

    Agonie sous ciel vert de Nicolas Villain

    (Etant la mienne je me passe de commentaires : je vous laisse la découvrir)

     

    La symbiose de Catherine Loiseau

    Avec ses implants que l'on pourrait pirater, j’ai pensé à Batto dans Gost in the shell 2 (dans l’épicerie).

    Une nouvelle très bien écrite. L’idée est très bonne et j’ai adoré l’univers. Pourtant je suis resté avec un sentiment d’inachèvement. Pour moi, hélas, la symbiose finale n’a pas prise alors que c’était l’une des histoires qui me plaisait le plus. Mince !

     

    00011001 de Grégory Covin

    Pour moi, la nouvelle la plus ambitieuse du recueil qui arrive à jouer avec la physique quantique tout en relevant le défi de ne pas être trop théorique et qui obtient un résultat cohérent : intelligent et intelligible. Un joli exploit donc ! Une nouvelle qui m’a fait penser à Matrix et aux ambiances extrêmes d’un Boyle avec Sunshine ou de Sphère (autant le film que le livre). J’ai aussi apprécié le côté « vivant » du trou noir. Bravo !

    PS : originaire de Rouen comme Gregory, je regrette de ne pas l’avoir rencontré : j’aurais échangé volontiers sur la mécanique quantique à une époque.

     

    Article :

    Science-fiction: quand les scientifiques réalisent les rêves des auteurs de Manon Bousquet

    Un article très intéressant et à la méthodologie rigoureuse qui donne envie d’en lire plus. A quand un essai ? Il reste tellement de choses à dire. En tout cas moi je suis preneur! SKing l'a fait avec Anatomie de l'horreur 1 et 2 et j'avais adoré. Et puis c’est très important de faire connaitre le rôle de la SF que beaucoup prennent encore à la légère. Je soutiens la démarche et je suis de tout cœur avec toi Manon !

     

    Quant aux illustrations, je me garderais bien d’en faire un critique : je suis un amateur ! Cependant j’ai trouvé le numéro magnifique !

     

    Conclusion :

    Du cyberpunk, du space-opéra, du steampunk: une très belle anthologie diverse et de qualité qui répond bien à sa problématique. Si je dois citer les nouvelles qui m’ont le plus plu je dirai : 30 jours avant la lumière, Tous les robots s’appellent Alex et 00011001.

     

     

  • Cette interview de Nicolas Villain a été réalisée dans le cadre de la parution de sa nouvelle Agonie sous ciel vert dans le webzine Mots & Légendes 9.

     
    Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    J'ai 32 ans, je suis marié et je suis l'heureux papa de deux enfants. Après des années sans parvenir à rassembler sous la bannière d'un même emploi les trois facteurs que sont : le sens, un salaire correct et la stabilité, j'ai finalement décidé de reprendre des études d'Histoire à Rennes 2 en première année. C'est un nouveau départ et un nouveau défi mais j'en suis ravi. Il était grand temps pour moi de remettre la machine en marche et d'élever mon niveau d'études. De plus, j'ai choisi l'Histoire en grande partie en raison de ma passion pour l'écriture, grosso modo, pour apprendre du vocabulaire, enrichir ma culture générale et taper plus vite.
     
    Comment t'est venu le goût de l'écriture, à quel âge ?
    J'ai écrit une petite histoire quand j'avais 12 ans (une histoire de policier et de son chien…c'est mignon !:)) je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela à l'époque, mais je me souviens parfaitement de cette sensation, comme si soudain le monde était nimbé d'une ambiance particulière. Puis j'ai réellement commencé à écrire régulièrement deux ans plus tard… avec une petite pause de deux années autour de la vingtaine… un peu trop de soirées et des trucs à laisser décanter dirons-nous.
     
    Comment abordes-tu la création d'un texte ? Comment te vient l'inspiration ?
    En général c'est une sensation, une idée, quelque chose qui se manifeste soudainement, qui me donne l'impulsion. Mais ne nous cachons pas, le flux n'est pas toujours là. Alors j‘apprends à écrire d'une autre manière. En partant d'une idée et en la peaufinant par strates de corrections jusqu'à ce que le texte soit valable. Dans cette démarche j'essaie de comprendre ce que veulent vraiment raconter mes personnages et quelle réflexion je peux y rattacher ou quel sujet militant je peux traiter. Quitte à raconter des histoires, je me dis : si ça peut servir à quelque chose ou à quelqu'un…
    Mais j'ai l'impression que le travail de l'écrivain se fait beaucoup sans écrire, en apprenant à faire confiance au pouvoir de son inconscient qui est une véritable machine à broyer le réel pour en composer un patchwork créatif.
     
    Peux-tu nous parler du processus d'écriture de la nouvelle Agonie sous ciel vert ? Ce qu'elle représente pour toi ?
    6 h du matin. L'oxygène rampant jusqu'aux chevilles. Qu'est-ce que je fous là ? Le vent me mord la lippe. Encore un métier étrange de plus. Au programme aujourd'hui : 250 bornes à rouler comme un forcené sur les routes de campagnes et 22 clients à livrer en oxygène liquide. Des patients en déficience respiratoire ; souvent des gens en fin de vie. Beaucoup d'agriculteurs.... Les cowboys fringants résonnent dans l'habitacle de mon camion. Plus rien. Ouais, on a bien pourri la terre. J'écrase la pédale d'accélérateur. Une phrase de Fight Club me revient : « C'est votre vie, et elle s'achève minute après minute. » Ah ça pour tracer, je trace ! Pour gagner toujours du temps au risque de ne plus jamais rentrer. Sauf peut-être dans un arbre avec mes 700L d'oxygène liquide au cul. Multipliez par 860 et vous obtiendrez la quantité en gazeux qui peut vous péter à la tronche… Faire vite pour rentrer à la maison, faire vite pour que l'entreprise fasse plus de gains. Pour que la société produise de l'emploi sur le dos de mourants en devenir comme si l'on ne pouvait pas commencer par traiter le problème à la base. De lourds cumulus bourgeonnent au-dessus de moi. Je pense aux pluies acides et aux pesticides sur nos légumes. Et tout le monde trouve ça normal. On croirait une mauvaise histoire de SF où les gens auraient perdu la raison… sauf que l'on est dans la réalité. Je pense : on pourrit la terre autant que nos corps. Alors j'allume une clope pour me maudire d'être humain. Suicide latent pour homme moderne. Je trace. Le cerveau en mode automatique. Sur le tableau de bord, un ours polaire en peluche se balance au gré des virages et je ne peux m'empêcher de songer : produira-t-on encore des ours en peluche venant de l'autre bout du monde lorsque les ours n'existeront plus ? 
    Tiens je crois que j'ai une idée de nouvelle…
     
    Souhaites-tu nous parler du court métrage Liberty Seed qui est disponible depuis fin avril sur Youtube ?
    Liberty Seed c'était la volonté de revendiquer des valeurs, de parler de mon amour pour la musique et de s'appliquer dans la réalisation de mon premier court-métrage. Le tout en répondant aux contraintes d'un projet amateur qui, par conséquent, est sans effets spéciaux. 
    Dans Liberty Seed, on suit la déambulation d'un homme vivant dans un monde où la musique est interdite. Cette histoire réalisée avec Jean-Baptiste Bernier et co-scénarisée avec Fabien Mognot vient d'une nouvelle que j'ai publiée dans Géante Rouge n°9 il y a sept ans. A l'époque je pensais, avec toute la candeur de ma vingtaine, dépeindre une société dystopique. Mais à présent je m'horrifie de voir que la réalité peut parfois dépasser la fiction. Quand je pense que certains peuvent vouer leur existence à lutter contre la culture... je me sens dépassé : ah bah ouais les gars, on ne pense vraiment pas de la même manière ! 
    Liberty Seed c'était aussi l'envie de laisser le film prendre sa propre identité. Il ne devait alors, ni ressembler complètement à ce que j'avais en tête, ni à la vision de Jibé ou à celle de Fab. Non, le mot d'ordre était de le laisser exister par lui-même. C'est ainsi que grâce aux améliorations de chacun, il a fini par prendre sa forme finale que je trouve plutôt correcte. C'était vraiment une expérience très enrichissante et un moment de partage entre amis.  
    Bref, j'espère que le film vous plaira (le plus simple est de taper Liberty Seed sur Youtube : quand vous verrez un type avec une matraque vous y êtes) et je ne saurais que vous recommander au passage de faire un tour sur le soundcloud de Jeff et Mika qui ont fait une musique originale pour le film.
     
    As-tu un texte dont tu es particulièrement fier et que tu voudrais nous faire découvrir ?
    Oui, j'aimerais vraiment vous faire découvrir mon court lettrage Vent glacial sur trace numéro 6 paru chez House Made of Dawn. Le scénario de cette nouvelle est apparu de lui-même et je peux dire que j'ai pris un grand plaisir à écrire ce texte. Cette histoire a un schéma proche de films que j'adore comme Pulp Fiction ou Memento pour ne citer qu'eux. J'ai aussi traité l'histoire grâce à des voix différentes : un narrateur, une voix intérieure ou encore sous la forme d'une interview. Et puis, il y a, je pense, une vraie réflexion sur l'usage de la technologie. Parce que parfois, quand je vois tous ces diplômés de l'ENA  incapables de se projeter dans l'avenir sur à peu près tout ce qui touche à la technologie, je me dis que l'on ferait peut-être bien de prendre les écrivains de science-fiction un peu plus au sérieux.
     
    Quels sont tes auteurs favoris ? Influencent-ils tes écrits ?
    J'aime beaucoup Alain Damasio, son écriture percutante, sa façon de traiter l'histoire grâce à une kyrielle de points de vue intérieurs (je dirais même : incarnés) tout comme sa réflexion ou son action militante. J'apprécie aussi sa volonté d'écrire des textes qui laissent des traces et se prolongent.
     
    Quels sont tes projets ? 
    J'aimerais faire plus de collaborations. L'écriture, si c'est l'art qui me convient le mieux, reste, je crois, une activité un peu maso : rester seul devant son ordinateur pour vaincre la page blanche... faut être un peu taré quand même non ? Et puis, il n'y a pas de contact direct avec un public. J'aimerais me diversifier autour du noyau de l'écriture : collaborer à une BD, écrire des chansons, ce genre de projets me tentent bien. Mais je sais par expérience qu'il n'est pas toujours simple de trouver des gens sérieux, déterminés et ouverts à la fois pour amener à bien les projets.  
     
    Est-ce que tu possèdes une page perso où l'on peut suivre ton actualité ?
    Je suis en train d'achever un site internet qui sera disponible à l'adresse suivante : nicolasvillain.wix.com/page-auteur
    J'ai créé ce site pour centraliser les quelques publications que j'ai par-ci par-là et pour construire une réelle identité artistique.
     
    Pour conclure, as-tu un dernier mot à ajouter ? 
    Félicitations à Kal pour ton travail ! Sache que je suis ravi d'être dans ce numéro et que j'ai hâte de le dévorer !

     

  • Le numéro 9 de Mots & Légendes sur le thème "Science-Fiction dans tous ses états" est enfin disponible au téléchargement. Vous pouvez le lire gratuitement en version PDFEPUB et MOBI.

    Ce webzine est également disponible sur l'application Fanzines.

    Au sommaire de ce numéro de 273 pages A4 :

    Une couverture de Pascal Vitte

    Douze nouvelles :
    Le dernier homme sur la terre de Jean-Marc Sire, illustré par Vay
    41 unités temporelles d'Anthony Boulanger, illustré par Mickael Martins
    Inua-b de Léa Silva, illustré par Mickael Martins
    30 jours avant la lumière de David Osmay, illustré par Crômm
    Le Bagne de Carralet de Claire Delorme, illustré par Crômm
    Tous les robots s'appellent Alex de Jean Bury, illustré par Celadone
    Un titre pour le collectionneur d'Alice Mazuay, illustré par Florence Fargier
    Legacy of a hundred wars de Dingyu Xiao, illustré par Deice
    Aube Mortelle de David Chauvin, illustré par Didier Normand
    Agonie sous ciel vert de Nicolas Villain, illustré par Mickael Martins
    La symbiose de Catherine Loiseau, illustré par Vaelyane
    00011001 de Grégory Covin, illustré par Aurore Payelle

    Un article :
    Science-fiction : quand les scientifiques réalisent les rêves des auteurs de Manon Bousquet

    Une interview :
    Rencontre avec Rodrigo Arramon, participant à l'appel à illustrations « Science-Fiction dans tous ses états »


    Nous vous souhaitons une bonne lecture !

  • Court métrage d'après une nouvelle de Nicolas Villain (plus d'infos voir : Géante Rouge n°9)
    Réalisation : Nicolas Villain et Jean Baptiste Bernier
    Co-scénarisation : Fabien Mognot
    Musique : Jeff Dano & Mikael Thomas
    Acteur principal : Alexis Foucart

    Lien YouTube :  https://www.youtube.com/watch?v=ak_KcGmBmc0

     

     

     

  • Titre : Vent glacial sur trace numéro 6
    Auteur : Nicolas Villain
    Editeur : Editions House Made Of Dawn
    Prix format numérique : 1,99€
    Prix format papier : 3,99€

     

    Lien vers la page de l'éditeur :

    http://www.housemadeofdawn.com/#!vent-glacial-sur-trace-numro-6/c1kh1

     



    Présentation de l'éditeur :

    Depuis les catastrophes climatiques, une communauté s’est retranchée dans les montagnes. Elle y vit à l’écart de la technologie.

    Mais alors que des villageois disparaissent mystérieusement, un vent glacial se lève sur la trace numéro six. Chargé d’hémoglobine, il porte en son sein de sombres rumeurs. Des rumeurs qui ne sont pas faites pour plaire au Biat, shérif du secteur six. Seul modifié en ces lieux, il mène l’enquête accompagné de son drone-aigle. Bien décidé à conclure au plus vite cette affaire, il ne s’embarrassera ni de la morale ni des frontières.


    Entre Gibson et K.Dick, Nicolas Villain nous dépeint une société dystopique et violente sur un fond original : celui de la glisse extrême.

    Un univers noir et dérangeant qui ne vous laissera pas indifférent.

  • Titre : AOC N°35AOC N°35
    Editeur : Club Présences d'Esprits
    Prix format papier : 3.50€
    Nombre de pages : 80 pages



    Couverture de Laura Csajagi

    Sommaire :

    Décollage imminent de Nicolas Villain
    illustration d’Éric Malterre
    — Mise à jour des paramètres système —
    Nom : Doudou.
    Propriétaire : la petite Kaïla.
    Rôle : écouter, accompagner, câliner.
    Problème : bientôt, c’est le grand départ…

    Plic plac de Milora
    Illustrations d’Hélène le Dauphin et Farah Douibi
    Anaïs est seule dans sa chambre, la lumière est éteinte. Sa maman lui a dit, elle doit dormir maintenant. Soudain, de petits bruits se font entendre, presque en dessous du seuil audible. Et si… mais non, elle se fait des idées…

    Le Banquet de Philippe Deniel
    Illustration de Radja
    ll est certes difficile d’être un dieu du Valhalla, avec toutes ces ripailles incessantes. Mais il est encore plus difficile de servir aux cuisines des dieux en question ! Vers la fin de l’éternité d’une vie de labeur, il faut savoir dire stop !

    Un appartement pour Jerry de Phil Becker
    Illustration de Farah Douibi
    Jerry et Léna se croyaient tranquilles pour la vie sur cette île. C’était un doux rêve. La ville arrive, et à leur grand désespoir, elle veut absolumentleur bonheur.

    Les textes vainqueurs du match d’écriture des Imaginales 2015
    Des textes signés Anaïs La Porte, Guillaume Fourtaux et Francis Ash de Cocyclics pour l’équipe gagnante, et de Sylvie Lainé.

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