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- Jeb
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En tout cas, c'est à décourager de se lancer : pas de ventes, beaucoup de travail, beaucoup de contrats, et des blessures reçues. Je suis sensible à ce dernier point, parce que j'ai eu mes déboires en tant qu'auteur, mais tout auteur devrait une fois passer de l'autre côté de la barrière pour comprendre que l'on y prend des coups aussi.
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- khellendros
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Au temps pour notre SF, un genre pourtant bien moins prétentieux et bien plus intelligent que ce que donnent à penser les vedettes du showbiz de l'imaginaire.
Un nouvel exemple ici, avec les réponses navrantes des nouveaux people de la SF - qu'ils jouent les révolutionnaires d'extrême-gauche dans leurs confortables datchas ou, au contraire, qu'ils larbinent dans les think tanks patronaux.
www.lepoint.fr/pop-culture/de-damasio-a-...019-2344615_2920.php
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- Fabien Lyraud
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On a aussi oublié la nature ludique de la SF qui est aussi un fabuleux coffre à jouets. Mais il fallait faire lire de la SF au public de la blanche, celui qui méprise la littérature populaire. Il fallait sortir de la vision "Star Wars" de la SF. De l'aventure dans l'espace et autre.
Moi je pense le contraire. Curieusement depuis quelques années les anglo-saxons reviennent au space opera, au planet opera, aux futurs lointains, aux univers parallèle.... Et la SF se vend mieux que quand l'on défendait une visions haut de gamme.
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- Jeb
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- captainmarlowe
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Il y a une collectivité nerveuse dans mon crâne.
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- Jeb
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PS : Lucazeau lors de son passage dans Mauvais genres... J'avais noté ça à l'époque : "Je réfléchis à la transformation digitale de mes clients. On discute souvent de comment le travail va être substitué par de l'automatisme. (...) On finit toujours par converger l'ensemble de ses centres d'intérêts vers un même ensemble de choses." En 22 secondes montre en main, quatre énormes fautes de français et un raccourci frisant l'impropriété pure et simple. Voilà. C'est ça, les "romanciers exigeants".
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- Fabien Lyraud
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Jeb wrote: Reste à convaincre les éditeurs qui se cherchent une respectabilité... et qui se trompent sur la manière de l'obtenir.
D'ailleurs ils se trompent sur la nature du mal. Ils pensent que la désaffection pour l'imaginaire vient du fait qu'elles soient considérées comme des littératures simplistes, naïves, enfantines.
Or beaucoup de gens les considèrent comme des littératures difficiles. Ce n'était pas le cas dans les 80 où beaucoup de jeunes ados y allaient spontanément. Donc leur marketing a peut être bien un effet négatif sur le public.
Un libraire me disait qu'il ne prenait pas mes bouquins parce que dans sa librairie (specialisée), le pulpy ne se vend pas mais par contre les auteurs comme Liu Cixin ou Lucazeau partent comme des petits pains.
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