Jeb

C'est dur quand les mauvaises critiques s'enchainent, j'espère que la tendance va s'inverser sur ce partenariat.

Plein de courage à toi

Merci ! En fait, j'essaie de m'en émouvoir et je n'y arrive pas. C'est sans doute et malheureusement une preuve supplémentaire que je ne suis pas doté d'une vraie vocation d'écrivain, mais que je suis un navrant dilettante.

C'est pas forcément un mal d'avoir du recul par rapport à ses œuvres et aux critiques et avoir de la distance vis-à-vis de ces dernières, cela veut dire que tu n'as pas pris la grosse tête. Je serais plus inquiet si tu menaçais d'envoyer un Terminator d'aller exterminer tous ces critiques

Reste à voir si ces critiques t'apportent quelque chose de constructif pour de prochains textes, si tu y trouves matière pour qu'elles servent un peu...

Ben l'une d'entre elles voit comme principal défaut au livre que les adultes appellent les adolescents "gamin", ce qui a l'air de beaucoup lui déplaire. Honnêtement, je ne pense pas beaucoup progresser avec cette remarque... Je trouve que les retours de mes amis-lecteurs pendant le dernier jet ou des éditeurs pendant les corrections (retours parfois très sévères, j'ai pris quelques belles volées de bois vert) sont beaucoup plus productifs, mais ils vont vraiment au fond : le travail n'est pas le même.

Cela dit, je ne pleurniche pas quand j'ai une bonne critique, il serait ridicule de mépriser ensuite les blogueurs parce que cette fois ça n'a pas marché. J'ai signalé les retours positifs que j'ai reçus, ça m'a paru honnête de signaler ici les mi-figue mi-raisin.

C'est drôle j'ai un aide mono (ado) que j'appelais toujours: gamin

Moi ça me vient naturellement, et ce n'est pas insultant. D'ailleurs aucun gamin ne m'a jamais paru l'air vexé pour si peu.

Pour ma part "gamin" ne m'aurait pas dérangé, je suis un peu surpris du coup

Je suis d'accord avec toi pour le fait de montrer les mauvaises critiques, même si elles ne font pas plaisir, elles font partie de l'histoire du texte et on ne peut pas plaire à tout le monde. C'est la règle du jeu.

Ben oui, parfois on arrive à écrire un truc pas trop raté, parfois on se plante. Ce n'est pas bien grave.

Parfois aussi, on n'arrive plus à écrire du tout, et je vous annonce que je prends sinon ma retraite sinon de TRÈS longues vacances. Je vais m'occuper des textes finis à corriger et à publier et j'envoie promener tout le reste. J'en éprouve un sentiment significatif de soulagement et de bien-être...

J'espère sincèrement que ce n'est qu'une envie passagère, ça ne me fait pas plaisir de voir un auteur que j'apprécie arrêter l'écriture. Mais je sais aussi que ça ne se contrôle pas et que l'écriture est une déesse facétieuse. J'espère que le travail à venir sur les corrections te fera changer d'avis

Oui, n'importe quoi peut relancer l'envie (mais il faut relancer la capacité, aussi : mon blocage est aussi compliqué qu'il est dénué d'intérêt, je regrette de vous avoir tellement embêté avec ça... ).

Le pire est que les idées continuent à affluer. Comme elles ne demandent aucun travail, suffit de les noter sur un petit carnet, donc ça continue de bourdonner. J'ai par exemple une bonne partie de l'intrigue d'un roman d'anticipation assez complexe qui est en train de se mettre en place : une guerre hybride (en grande partie de la guérilla, mais plutôt high tech), une Europe déchirée dans un monde qui ne va pas mieux, disloquée par l'émiettement en bandes armées, en États résiduels très affaiblis, en milices privées de corporations, le tout vu par les yeux d'enfants soldats raflés dans les écoles. Mais bon, pas moyen d'écrire.

Maintenant, ce n'est pas bien grave : j'attends la sortie de Cinq capitaines, cinq enfants et un roi avec plus d'impatience que mon prochain roman !