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(le contraire de la SF creuse et prétentieuse que le marketing vante de part et d'autre de l'Atlantique avec des moyens hollywoodiens),
Je dois dire que je ne comprends pas l'intérêt pour certains auteurs de hard SF. Certes c'est scientifiquement exact, mais qu'est ce qu'on s'emmerde.
Moi aussi je fais des préface. Je viens de faire une postface plus précisément. J'espère ne pas être aussi creux.avec une préface de l'inévitable Damasio.
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Fabien Lyraud wrote: Moi aussi je fais des préface. Je viens de faire une postface plus précisément. J'espère ne pas être aussi creux.
Tu en es rigoureusement incapable !
![:earane: :earane:](/media/kunena/emoticons/alcool2.gif)
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- Jeb
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Il ne faut pas sous-estimer les adolescents. Ce que le livre raconte, c'est que plusieurs d'entre eux ont essayé d'alerter les autorités, par des courriers, voire en fuguant pour aller avertir les gendarmes. Le jour de la grande révolte, ils mettent tout à sac - mais à la microseconde où le préfet arrive et leur ordonne de se calmer, ils s'assoient par terre bien sagement ils attendent. Tout ce qu'ils voulaient, c'était qu'on les entende.
www.loeildorenligne.com/l-oeil-d-or/16-l...x-9782913661417.html
Cela me fait penser aussi à la grève des newsies, en 1898 si mes souvenirs sont bons, la seule grève jamais organisée et menée avec succès par des enfants, dont l'aîné avait 15 ans. À la fois déterminés et libres (chaque quartier est organisé souplement par affinités et camaraderie, sans aucun "comité central" ou leader général, mais tous travaillant à la même cause), ils s'interdisent rapidement toute violence : ainsi, au lieu de tabasser les gosses qui vendent toujours leurs journaux, ils les engluent dans la masse pour les empêcher de bosser et les convainquent de rejoindre leurs rangs. Ils ne laissent travailler que les femmes, parce que "les garçons, ça ne doit pas embêter les filles". Ils feront plier les magnats de la presse new-yorkaise.
Pourquoi les ados de cinéma ou de littérature sont-ils toujours si bêtes et si fades ? Pourquoi croit-on toujours que si un perso est adolescent, c'est un livre pour adolescents ? L'histoire nous montre bien autre chose.
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- Jeb
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propos-iconoclastes.blogspot.com/2019/12...d-other-stories.html
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D'ailleurs, pas étonnant que Byron Roberts s'en sorte bien vu que Bal Sagoth est connu pour la qualité des textes de ses chansons
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www.franceculture.fr/emissions/la-method...edi-13-decembre-2019
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- Fabien Lyraud
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D'un côté c'est un livre impressionnant avec un style magnifique, un vrai travail sur la langue. Une narration en point de vue emboîtés pas facile à maîtriser et Damasio s'en sort très bien. Les relations entre personnages fonctionnent très bien. Il y a une vraie poésie qui se dégage de l'ensemble. Quelque part c'est beau.
De l'autre l'univers n'est pas aussi approfondi qu'on s'attend d'un livre univers. On ne sait pas vraiment ce que sont les Chrones, les Glyphes. Damasio jongle avec les concepts. Et on se retrouve pas face à un livre univers comme on vend faussement le roman : rien sur la faune, la flore, pas de détails ethnographiques détaillés. Plein de concepts qui sont lancés mais qui ne sont pas vraiment approfondi. On est bien devant un conte philosophique et un roman initiatique. Le côté symbolique est toutefois moins lourdingue que chez Charles Duits. Le jeu sur la langue permet de faire passer ça de manière assez légère.
La fin nous fait demander s'il n'y a pas une esbroufe magnifique derrière. On se retrouve avec un roman qui parle de l'absurdité de la vie et d'une fable sur le deuil. Ça dégonfle tout le roman. Pas facile d'écrire une trilogie en un seul volume.
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Fabien Lyraud wrote: Je viens de terminer La Horde du Contrevent.
D'un côté c'est un livre impressionnant avec un style magnifique, un vrai travail sur la langue. Une narration en point de vue emboîtés pas facile à maîtriser et Damasio s'en sort très bien.
Je suis d'accord : c'est ce que Damasio a fait de mieux. A mon avis parce que ce n'est pas un roman politique (or Damasio ne sait pas écrire politique : il fait du tract) et parce que ses défauts de romancier (l'emphase, les personnages stéréotypés, son retard dans le champ de la SF, et singulièrement de la SF politique) ne posent pas de problème dans un livre qui est un conte, une fable, une parabole, au sein d'une horde où les personnages sont des fonctions et sont donc, par nature, éduqués à devenir des stéréotypes. J'ai quelques préventions (certains styles adoptés selon le point de vue ne fonctionnent pas bien : Damasio n'est pas doué pour le jeu de rôle, et les scènes d'action sont quelconques). Cela dit, c'est son meilleur livre, surtout si c'est le premier de lui qu'on lit. La zone du dehors et Les furtifs me paraissent en revanche indéfendables.
Fabien Lyraud wrote: La fin nous fait demander s'il n'y a pas une esbroufe magnifique derrière.
Je me suis fait exactement la même réflexion en arrivant au bout. L'idée m'a frôlé de l'aile : tout ça n'était que du flan, finalement ?
Véro-Lyse : noté pour le Masterton, merci !
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