Né au milieu du XXème siècle, Didier Reboussin a été élevé au Fleuve Noir sous la mère. Pour lui ses classiques ne s’appellent pas Victor Hugo, Théophile Gautier ou Honoré de Balzac mais Richard Bessière, Jimmy Guieu, Stefan Wul, Francis Carsac ou Kurt Steiner.
Il a découvert un jour la revue Fiction chez un libraire et un nouveau monde lui a été ouvert à cette occasion : celui de la SF anglo-saxonne. Il a donc ajouté à sa liste des incontournables Clifford Simak, Théodore Sturgeon, Robert Silverberg, Brian Aldiss, Jim Ballard, John Wyndham, Arthur C Clarke et bien d’autres.
Un autre jour il a lu son premier texte de Nathalie Henneberg et ne s’en est jamais remis. Il s’efforce désormais de promouvoir son œuvre et de publier ses inédits.
Puis il a rencontré des gens aussi tarés que lui et ensemble, ils ont entrepris de se lancer dans le fanzinat. C’était il y a une éternité, Pompidou regnante…
Ainsi de fil en aiguille, il est allé comme un grand dans des conventions de science-fiction et il a encore rencontré des tas de gens. Beaucoup ont cassé leur pipe depuis, mais il reste encore quelques survivants.
Et évidemment, ce qui devait arriver s’est produit : ce petit malin a attrapé le virus de l’écriture et s’est mis à pondre des articles, des critiques, des commentaires dans diverses revues et fanzines. Il s’est même essayé à la nouvelle sous son nom ou sous pseudo. Puis il s’est désengagé un long moment du monde du fandom et a attendu d’être bien oublié avant de revenir. Aujourd’hui il casse les pieds des malheureux initiateurs d’AT en leur proposant ses élucubrations. Se sachant plus près du cimetière que du berceau, et pour filouter la camarde, il a décidé de rentrer à l’Académie Française pour devenir immortel.
Il hante parfois les pages de Rivière Blanche, de Géante Rouge, du Météore, de Quinzinzinzili, de l’Armoire aux Épices et de la webrevue concurrente Univers.
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