Présentation de Stéphane Lavenère
Stéphane Lavenère est né le 2 avril 1986 à Toulouse.
Depuis son enfance, l’écriture accompagne sa vie de façon permanente.
Plus tard, la musique deviendra une part essentielle de son travail artistique.
Ainsi que le théâtre et la danse ; deux disciplines artistiques majeures qui vont continuer à affiner sa sensibilité.
Enrichie du travail de musicalité, l’écriture sera teintée de l’aspect sensoriel et organique qu’apporte le rapport au corps dans le théâtre et la danse.
Musique, danse, théâtre et écriture deviendront indissociables dans ses travaux.
Interview pour la parution de l’anthologie Chevaliers errants
Bonjour, Stéphane, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Stéphane Lavenère, j’ai 33 ans et je vis à Toulouse. Je travaille dans les métiers du spectacle (danse, théâtre, clown, musique) et aussi je fais des massages, ainsi que la naturopathie. Entre toutes ces activités, j’arrive quand même à trouver du temps pour écrire !
Pouvez-vous nous parler du processus d’écriture de votre nouvelle SinOjos parue dans l’anthologie Chevaliers errants ?
L’idée principale était de raconter l’histoire du point de vue de l’antagoniste. Le contexte futuriste du décor sert surtout à contextualiser les délires physiologiques (absence de nourriture, évolution des sexes…)
Une autre chose importante est que cette histoire est taillée dans l’esprit manga. J’imaginais les scènes comme des vignettes avec dessins et textes. J’avais même proposé à une dessinatrice de les mettre en forme !
Pourquoi ce sujet ? Possède-t-il une valeur particulière pour vous ?
Le sujet « Chevalier » a été le terreau pour créer le personnage. La possibilité de faire une figure « sombre et chaotique » a été l’ouverture pour l’imagination. Bien sûr, il a fallu affiner le profil, pour éviter une copie du Joker ou de Patrick Bateman (grosses influences) aussi grâce à son opposition avec sa sœur. « Chevalier », donc, à son propre service, dans l’unique but de tuer sa jumelle. Parfait pour l’antagonisme.
Une suite ou une autre histoire dans cet univers est-elle à prévoir ?
J’ai eu beaucoup d’encouragements à propos de cette nouvelle, dont le style est assez éloigné de ce que je fais d’habitude. J’ai commencé un roman à partir de cette histoire, et prévois d’en faire une saga !
Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre nouvelle, laquelle choisiriez-vous ?
« Je la hais trop pour lui donner une mort banale. »
Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs ?
J’essaie de privilégier ce qui touche au sensoriel et au rythme. Peu de descriptions. J’aimerais que les personnes qui lisent prennent plaisir à côtoyer ce personnage et son univers à travers leurs sens, dans l’imaginaire.
Quels sont vos projets d’écriture ?
Il y en a plusieurs ! Des projets finis (ou presque) : 2 romans, 1 recueil de nouvelles absurdes et 1 recueil de poèmes qui se remplit et se vide avec mes humeurs !
Je travaille en ce moment sur le roman issu de la nouvelle SinOjos, sur un autre roman en parallèle, et sur des nouvelles pour des appels à textes… C’est un sacré bordel !
Comment vous est venu le goût de l’écriture ? À quel âge ?
Aussi loin que je me souvienne… dès que j’ai pu aligner des lettres !
Comment abordez-vous la création d’un texte ? Comment vient l’inspiration ?
La création d’un texte s’impose à moi. Par une idée, un élément, une phrase… Une fois que ça commence, l’imagination fait le boulot et je prends des notes partout pour me souvenir des idées ! J’ai souvent l’impression que les histoires existent déjà quelque part et qu’on y a accès par fragments pour les restituer.
Bref, j’écris au stylo avant de rebasculer sur l’ordinateur. Avec des cahiers d’annotations pour les romans (fiches personnages, lieux, éléments particuliers…)
Quant à l’inspiration, quitte à être pompeux, je vais reprendre les lignes d’un de mes poèmes :
« L’inspiration est une maîtresse capricieuse aux doigts d’or, à la bouche de velours et au vagin de satin.
La goûter, c’est perdre sa raison.
C’est jouir d’être l’esclave de sa caresse.
D’exister quand elle me dresse. »
[La Poétique]
Quel est votre endroit favori pour écrire ? Avez-vous des rituels ?
Un café de Toulouse qui s’appelle le Concorde. Je leur dois une dédicace pour les litres de café engloutis et les heures passées à squatter le perchoir ! En tout cas, les lieux influencent beaucoup l’écriture ; le mouvement et le bruit sont indispensables.
Quels sont vos auteurs préférés ? Influencent-ils vos écrits ?
Bret Easton Ellis, Chuck Palahniuk, René Barjavel, Frédéric Beigbeder, Michael Ende, Howard Buten, la littérature sud et centre américaine, et beaucoup du Diable Vauvert. On peut rajouter aussi le travail cinématographie de Christopher Nolan, Guillermo Del Toro et Albert Dupontel. Ainsi que le jeu vidéo Silent Hill. Mes grosses influences d’écriture !
Quelles sont vos autres passions ?
Danse, théâtre, clown et musique, que je pratique. Et aussi un intérêt quasi obsessionnel pour la physiologie et le corps humain en général.
Peut-on suivre votre actualité sur un blog, un site ou un réseau social ?
https://www.facebook.com/stephane.lavenere/
Pour conclure, qu’avez-vous envie de nous dire ?
Merci de m’avoir fait apparaître dans cette anthologie, pour le travail et l’échange enrichissants, et d’avoir la chance d’être parmi ces textes savoureux !
Vous pouvez retrouver la nouvelle de Stéphane Lavenère dans notre anthologie Chevaliers errants, disponible sur notre boutique ou sur Amazon.
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Présentation de Mélaine Naël Legrand
Naël est écrivain dans l’âme, scénariste par choix et épéiste dans ses loisirs. L’univers d’Arawin, monde de son invention, sert de scène à l’essentiel, voire l’intégralité, de ses écrits – ne lui parlez pas d’obsession. Ses sources d’inspiration se trouvent dans les littératures de l’imaginaire qui constituent la majeure partie de ses lectures depuis son enfance, et en particulier dans la fantasy humoristique de l’auteur britannique Sir Terry Pratchett.
Interview pour la parution de l’anthologie Chevaliers errants
Bonjour Naël, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour ! J’ai 23 ans, je vis à Paris où je termine une formation de scénariste. J’ai une passion irraisonnée pour les pommes de terre et une autre, beaucoup plus raisonnée, pour l’œuvre de Terry Pratchett.
Pouvez-vous nous parler du processus d’écriture de votre nouvelle Le Chant du cygne parue dans l’anthologie Chevaliers errants ?
J’ai écrit cette nouvelle spécialement pour l’appel à textes de Mots & Légendes, dont le thème me parlait d’emblée. J’ai posé quelques premières phrases, afin d’avoir une ambiance, un personnage, un début d’histoire... La fin est venue assez tôt, aussi. À partir de ces éléments, j’ai laissé mon personnage guider l’histoire. Dans l’ensemble, tout s’est fait au fil de la plume.
D’un point de vue très prosaïque, j’ai fait un premier jet à la main, avant de recopier et corriger le texte à l’ordinateur. C’est une pratique que j’ai tendance à abandonner, faute de temps, mais ça m’a toujours aidé à prendre de la distance après le premier jet.
Pourquoi ce sujet ? Possède-t-il une valeur particulière pour vous ?
Que font les héros dans un monde qui ne veut plus d’eux ? Je crois que ce questionnement revient très régulièrement dans mes textes. Parce que, honnêtement, les aventuriers ne sont pas faciles à vivre : ils pillent les donjons, ils tuent toutes les créatures qui passent à leur portée, ils se saoulent dans la première taverne venue, certains lancent des boules de feu à tout va, et ils n’ont aucun talent pour la diplomatie. Les héros sont une catastrophe écologique ambulante.
Clairement, à la longue, aucune société ne peut supporter de tels individus. On a besoin d’un héros au début, dans un passé glorieux de batailles épiques, de grande magie et de chevalerie... mais après ? C’est cet « après » qui m’intéresse. Ce moment où les aventuriers sont devenus des nuisances, où les dragons se sont éteints, où la magie est une ressource qui se raréfie, où la bravoure a été remplacée par la politique et l’économie.
Sans dire qu’il m’obsède, le sujet du temps qui passe et des changements qu’il amène se retrouve souvent dans mes écrits. J’aime étudier ces moments de bascule, quand une société laisse place à une autre, et force ainsi tout un monde à se réinventer. Une fantasy sans héroïsme ni héros, désabusée, mais enfin à échelle humaine – cette idée est séduisante, à sa manière.
Une suite ou une autre histoire dans cet univers est-elle à prévoir ?
À l’heure actuelle, tous mes textes parus et à paraître se situent dans le même univers. Il n’y a pas de suite directe, mais la protagoniste du Chant du cygne n’est pas à l’abri d’apparaître ponctuellement dans un autre récit !
Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre nouvelle, laquelle choisiriez-vous ?
« Être un héros était devenu impossible ; tout au plus pouvait-on encore prétendre au statut d’aventurier – piètre rôle qui consistait la plupart du temps à piller des nécropoles et à massacrer d’innocents sangliers. »
Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs ?
J’aimerais partager l’idée que l’imagination possède une très forte valeur éthique. Ce n’est pas juste une question d’affirmer que ce que nous écrivons, avec la SFFF, n’est pas de la sous-littérature. Non, ça va au-delà : je voudrais mettre en avant l’idée – cruciale, pour moi – que les littératures de l’imaginaire sont capables d’en dire aussi long que n’importe quel autre genre. Je parle sans doute ici à des convaincus, mais j’ai l’impression que c’est quelque chose qu’il faut répéter de temps à autre. Un récit n’a pas moins de fond parce qu’il se situe sur une autre planète ou à une autre époque, parce que la magie ou le surnaturel y interviennent. Et je crois que c’est important de l’affirmer, parce que je trouve ça terrible de devoir se justifier, d’avoir l’impression qu’aujourd’hui encore, il y a un vague mépris envers certaines formes et certains genres.
Je me permets d’insister là-dessus, parce que j’ai eu un assez long parcours universitaire, et que pas une seule fois j’ai eu à sérieusement étudier un extrait d’un texte qui soit de la fantasy (vaguement de la science-fiction, peut-être, en littérature anglophone, et sans doute au moins un texte de fantastique « respectable », mais jamais de fantasy), or c’est quelque chose que j’aurais adoré faire, ne serait-ce que pour m’épargner quelques complexes de légitimité ! Assumons ce que nous aimons lire et écrire.
Quels sont vos projets d’écriture ?
Pour le moment, je travaille sur les corrections d’un roman qui devrait paraître l’année prochaine, et j’en réécris un autre pour l’envoyer à des éditeurs. J’ai d’ordinaire plusieurs appels à textes en vue, afin de me concentrer par moment sur des projets plus courts et ponctuels, mais je n’ai malheureusement pas le temps cette année.
Comment vous est venu le goût de l’écriture ? À quel âge ?
À en croire mes parents, je prétendais écrire avant de savoir le faire, en gribouillant des lignes au feutre sur mes carnets. Si je veux être plus honnête, je dirais que ma passion pour l’écriture a directement découlé de mon goût pour la lecture. En primaire, j’écrivais de la très mauvaise poésie, et j’ai commencé mon premier roman – de la fantasy, déjà ! – à l’âge de 10 ans. Mais en général, je retiens l’année de mes 14 ans, date clef où j’ai commencé à travailler sur Arawin, le monde où se déroulent désormais toutes mes histoires.
Comment abordez-vous la création d’un texte ? Comment vient l’inspiration ?
Je commence généralement par une idée, une envie – que ce soit un personnage, un décor, un embryon d’intrigue ou bien simplement une phrase. Dans un premier temps, j’écris. Cela dépasse rarement un ou deux paragraphes, mais je m’en moque : je pose les premiers mots du texte le plus vite possible. C’est la partie que je préfère, une sorte de création gratuite, décomplexée, libre.
À partir de cette base, je commence à réellement me poser des questions : de quoi veux-je parler ? Où se situe mon histoire et qui met-elle en scène ? Malgré ma formation de scénariste, la structure est quelque chose que je tends à mettre de côté, qui ne rejaillit que par moments, lorsque je sens que la création m’échappe. Une fois mon premier jet obtenu, je le retravaille. Cela dit, je touche rarement à l’architecture du texte ; j’accorde plutôt mon attention au rythme des phrases, à leur fluidité. Je rajoute aussi compulsivement des notes de bas de page.
Quant à savoir comment vient l’inspiration elle-même... honnêtement, je n’en ai aucune idée. J’ai toujours plus ou moins voulu raconter des histoires, ma tête est farcie de bribes de récit qui n’attendent qu’une bonne occasion pour sortir. Un bon point de départ, pour moi, peut être un sujet. J’ai participé à de nombreux appels à textes pour cette raison : les contraintes fournissent un cadre à l’imagination, je concentre plus facilement mes idées dans un format précis et autour d’une thématique donnée.
Quel est votre endroit favori pour écrire ? Avez-vous des rituels ?
Le meilleur endroit où j’ai jamais écrit est une maison située au cœur de l’Aveyron. Il y a des moutons et des montagnes (et des gens charmants qui supportent que je m’isole pour écrire six ou sept heures par jour), et pas grand-chose d’autre. Mon téléphone ne capte rien, je n’ai pas internet, juste des livres et mon ordinateur. C’est parfait.
Mais l’essentiel du temps, j’écris où je peux, quand je peux. J’ai longtemps griffonné sur des copies doubles glissées au milieu de mes notes de cours, mais il faut croire que les cours sont devenus plus difficiles à suivre ! L’idéal est à mon bureau, sur mon ordinateur. J’ai tendance à garder à portée de main un mug de thé chaud ou une bouteille d’eau, et à mettre de la musique instrumentale dans mes oreilles. À part ça, rien de particulier.
Quels sont vos auteurs préférés ? Influencent-ils vos écrits ?
Je cite son nom à tout bout de champ, mais : Terry Pratchett. C’est un romancier britannique, principalement connu pour son grand cycle des Annales du Disque-Monde, une quarantaine de romans de fantasy, loufoques et foisonnant d’idées. C’est en lisant ses textes que j’ai compris que l’humour et le sérieux n’étaient pas mutuellement exclusifs, et je crois que ça a été libérateur.
J’apprécie aussi énormément le travail d’Alain Damasio, qui a su me réconcilier avec la langue française et ses potentialités propres. Plus jeune, j’ai beaucoup lu les romans de Pierre Bottero, pour la richesse de son univers et des détails qu’il y met.
Quelles sont vos autres passions ?
Côté sport, je pratique l’escrime depuis une bonne dizaine d’années et j’y prends un plaisir croissant. Dans mes autres loisirs, outre l’écriture, je regarde beaucoup de films et de séries, et je joue aux jeux vidéos (on pourrait même dire que ma productivité littéraire est inversement proportionnelle au temps passé sur lesdits jeux !).
Peut-on suivre votre actualité sur un blog, un site ou un réseau social ?
J’ai une page Facebook sur laquelle je poste mes actualités en matière de conventions et de publications : https://www.facebook.com/chroniquesarawin/
Pour conclure, qu’avez-vous envie de nous dire ?
N’ayez jamais peur d’écrire, et si un mot n’existe pas, inventez-le.
Vous pouvez retrouver la nouvelle de Mélaine Naël Legrand dans notre anthologie Chevaliers errants, disponible sur notre boutique ou sur Amazon.
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Présentation de Laurence Vigne
Jeune étudiante normande issue d’une famille de scientifiques, Laurence Vigne dit toujours qu’il lui faudrait plusieurs vies pour tester tout ce qu’elle a envie de faire. Passionnée de lecture depuis toute petite, son enfance est bercée par les univers de J. K. Rowling et de Tolkien, livres qu’elle dévore avec toujours autant d’entrain. Maintenant étudiante en chimie à Paris, elle entretient son imagination aux côtés de ses amis rôlistes pleins de talent. Entre séances de D & D dans un recoin sombre de l’école, parties de jeu vidéo acharnées et confection de piles interminables de crêpes, elle trouve le temps d’écrire quelques-unes des nombreuses histoires qui fourmillent dans sa tête, le tout sans négliger son éducation scientifique.
Son univers de prédilection est la fantasy, mais elle aime également s’aventurer dans la science-fiction. Nouvelles, romans ou livres dont vous êtes le héros, elle aime expérimenter avec de nombreux styles et chercher celui qui lui convient le mieux – quête qu’elle n’abandonnera pas de sitôt.
Interview pour la parution de l'anthologie Chevaliers errants
Bonjour, Laurence, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour à tous ! Je m’appelle Laurence, je suis étudiante en école d’ingénieur de chimie à Paris et quand je ne suis pas en pleine sieste, je suis toujours en mouvement : que ce soit écrire, dessiner, fabriquer des costumes, faire du sport ou du jeu de rôle, je tiens rarement en place.
Pouvez-vous nous parler du processus d’écriture de votre nouvelle Lame éternelle parue dans l’anthologie Chevaliers errants ?
En réalité, cette nouvelle s’est écrite très rapidement. Une fois l’idée trouvée, j’ai écrit le premier jet en à peine une journée. Je l’ai retravaillé quelques semaines, puis j’ai demandé l’avis de deux de mes beta-lecteurs préférés, que je salue au passage pour leurs retours constructifs. Puis le texte a reposé dans un coin de mon ordinateur presque deux mois avant que je le ressorte et que je me décide à l’envoyer.
Pourquoi ce sujet ? Possède-t-il une valeur particulière pour vous ?
L’univers médiéval a une atmosphère particulière avec laquelle je suis à l’aise. De plus, j’ai choisi de traiter des sujets qui me tiennent à cœur : la famille, l’honneur des chevaliers, la mort et sa suite.
Une suite ou une autre histoire dans cet univers est-elle à prévoir ?
L’univers est très peu développé, car j’ai choisi d’axer l’intrigue sur les personnages. Donc ce n’est pas impossible de croiser des clins d’œil à cette histoire dans d’autres projets !
Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre nouvelle, laquelle choisiriez-vous ?
« Depuis le temps que tu me tournes autour, mon ami… Je ne peux que te remercier de m’avoir laissé le temps de les élever. »
Quels sont vos projets d’écriture ?
J’ai plusieurs projets en parallèle, qui avancent plus ou moins selon mon humeur et mes disponibilités. Mon plus gros projet est un ensemble de trois livres de médiéval-fantastique, histoires indépendantes, mais se déroulant dans le même monde et se faisant des références les uns aux autres. J’ai aussi un livre dont vous êtes le héros en cours, et un recueil de nouvelles de science-fiction qui s’écrit tranquillement.
Une de mes nouvelles de fantastique sortira également en décembre dans une anthologie chez Évidence Éditions.
Comment vous est venu le goût de l’écriture ? À quel âge ?
Très tôt, en réalité, comme le reste de mes activités artistiques. Je me rappelle écrire des nouvelles au début du collège, même si j’aurais dû effacer les preuves…
Comment abordez-vous la création d’un texte ? Comment vient l’inspiration ?
J’aime bien écrire pour des appels à textes, parce que réfléchir sur un sujet en particulier me donne l’impulsion nécessaire pour commencer à écrire. Pour mes autres projets, l’inspiration vient quand j’ai envie de décrire un personnage. Je crée une personnalité, puis je me demande comment cette personne interagirait avec tel ou tel environnement.
Quels sont vos auteurs préférés ? Influencent-ils vos écrits ?
Ma plus grande inspiration est bien entendu Tolkien, pour la richesse de son monde qui m’inspire même en relisant ses œuvres pour la quinzième fois. Un autre auteur que j’admire tout particulièrement est Pierre Bottero, pour son style particulier, ses répliques acérées et si intelligentes, et ses personnages attachants.
Quelles sont vos autres passions ?
La création sous toutes ses formes : le dessin, la fabrication de costumes et de plein d’objets différents. Je fais aussi du sport, natation et escrime artistique, et beaucoup de jeu de rôle avec mes amis. J’adore aussi partir faire de la randonnée, surtout en montagne.
Peut-on suivre votre actualité sur un blog, un site ou un réseau social ?
J’annonce les sorties de mes écrits sur ma page Facebook ! Mais Chevaliers errants étant ma première publication, elle n’est pas encore très fournie.
Pour conclure, qu’avez-vous envie de nous dire ?
Merci d’être passé par ici ! Je vous encourage à lire ce recueil écrit par des gens pleins de talent, et je vous souhaite une excellente journée !
Vous pouvez retrouver la nouvelle de Laurence Vigne dans notre anthologie Chevaliers errants, disponible sur notre boutique ou sur Amazon.
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Voici ci-dessous le bilan des ventes et téléchargements pour le mois de décembre 2019. Ce bilan prend en compte les ventes de la boutique de Mots & Légendes et celles via les autres moyens de ventes (Immatériel pour le numérique, Amazon pour le papier).
Bilan décembre 2019
Bilan année 2019
Pour le dernier mois de 2019, on peut dire que c'est un excellent mois, le meilleur mois de l'année de M & L. La pub Facebook, la promo sur les frais de port, les nombreuses interactions avec les publications sur les réseaux sociaux et les commandes d'un libraire ont permis de vraiment aider et maximiser les ventes !
L'année se finit donc plutôt bien avec davantage de ventes, en numérique ou papier, que l'année dernière, ce qui fera environ 275 euros à répartir entre les autrices et auteurs, pour un chiffre d'affaires d'environ 1500 euros. À ce sujet, certains revendeurs numériques ne faisant remonter les ventes de décembre que vers la fin janvier, c'est probable que les redditions de compte aient lieu en fin de mois pour être le plus juste possible.
On pourrait aussi dire que l'année de 2019 a été l'année du papier, grâce, et surtout, au partenariat passé avec Les Ombres d'Elyranthe qui a permis d'être présent dans de nombreux festivals ! Encore une fois, un immense merci à cette maison d'édition pour tout ce qu'elle a pu m'apporter au cours de l'année.
Plutôt qu'épiloguer longuement sur 2019, je préfère déjà penser à 2020 et me concentrer sur les mois à venir. Dans les objectifs que je me fixe, il y a réussir à faire paraitre toutes les publications où je suis en retard. À force, cela commence à me saturer d'énergie négative et je voudrais arriver à être à jour.
Il y a aussi quelques festivals en préparation, mais il est encore trop tôt pour dévoiler les lieux et des dates, mais M & L devrait encore sortir de sa grotte numérique.
J'aimerais aussi revoir complètement le site et la boutique, les deux me paraissent vieillots et ils ne s'adaptent pas très bien aux navigateurs des tablettes ou smartphones. Et puis ça fait un moment que je n'ai pas changé la présentation !
Niveau appel à textes, comme je suis en retard sur beaucoup de choses, c'est presque sûr qu'il n'y aura rien d'énorme cette année, hormis l'envie de lancer une collection numérique dédiée au thème du chevalier. C'est plus ou moins dans les tuyaux, il faut juste que je trouve une façon de présenter le tout. J'ai aussi en tête un thème pour une nouvelle anthologie. Si j'avance bien pendant les 6 premiers mois de l'année, je pense que je le lancerai avec une échéance pour janvier 2021... Mais on n'en est pas encore là.
Je termine ce message en vous adressant mes meilleurs voeux pour l'année qui commence ! J'espère qu'elle sera généreuse et bonne avec vous, qu'elle vous donnera la santé, le bonheur, la réussite et l'inspiration !
Et encore une fois, merci pour tous les soutiens qu'a reçus Mots & Légendes pendant toute l'année précédente ! Sans ces aides, le chemin serait vraiment sombre et tortueux.
Prenez bien soin de vous et on se retrouve le mois prochain, avec une nouvelle présentation de bilan ;)
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Présentation de J. A. Reeves
J. A. Reeves a tout de l’auteur ordinaire et se plaît mieux en zone ombragée et bien ventilée. À l’inverse, un soleil trop vif fera se replier J. A. Reeves vers sa tanière pour s’adonner à son activité préférée : écrire une multitude de mots en espérant en faire une histoire. La particularité de cette autrice est d’être née au sein d’une famille d’avides lecteurs de science-fiction, mais d’avoir préféré le genre de la fantasy des années durant.
C’est donc fort logiquement que ses nouvelles sont de la science-fiction.
Interview pour la parution de l'anthologie Chevaliers errants
Bonjour J., pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
À 23 ans, je suis de ces personnes agonisant sur ce genre de question, car je n'ai aucun diplôme à mentionner, malgré des études choisies dans un secteur bien loin des métiers d’art pour m'assurer un travail dit stable. Et si la logique était là, le cœur n'y était pas ; c'est bien l'écriture qui demeure malgré les aléas.
Pouvez-vous nous parler du processus d’écriture de votre nouvelle Code chevalier parue dans l’anthologie Chevaliers errants ?
De la même manière que tous mes projets : je laisse mariner le thème d'un appel à texte dans ma tête pendant quelques jours. Une idée sort du lot, car elle est plus passionnante, se jouant comme un film dans ma tête, et je l'écris. Les corrections sont les tâches les plus ennuyantes et prennent le plus de temps, car c'est un peu passer de la chasse à la tornade d'informations venues d’une idée à s'occuper de déblayer les dégâts laissés derrière.
Pourquoi ce sujet ? Possède-t-il une valeur particulière pour vous ?
Il n'a pas de valeur particulière pour moi, le personnage était captivant, donc c'est cette idée que j'ai choisie.
Une suite ou une autre histoire dans cet univers est-elle à prévoir ?
Après avoir écrit Code Chevalier, j'en suis venue à aimer les VESAO et j'utiliserai sûrement leur existence un jour. Peut-être.
Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre nouvelle, laquelle choisiriez-vous ?
En ouvrant mon document, je suis tombée sur cette ligne « Prem était l'exception. » que je trouve appropriée.
Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs ?
Je suis une fervente croyante en la « mort de l’auteur » ; une fois mon histoire lue, toutes interprétations auxquelles arrivent les lecteurs seront justes pour eux.
Quels sont vos projets d’écriture ?
Je vais continuer à écrire des nouvelles en français, mais j'ai un projet de trilogie en cours. Il est cependant en anglais.
Comment vous est venu le goût de l’écriture ? À quel âge ?
Sans allez farfouiller dans les placards de ma maison d’enfance, je ne peux pas dire avec certitude, mais j'ai un fort souvenir de ma première histoire publiée sur internet à onze ans. Mon ego ne s'est toujours pas remis des commentaires. Je dirais que ce goût pour l'écriture m’est venu grâce à la lecture.
Comment abordez-vous la création d’un texte ? Comment vient l’inspiration ?
Quand l'inspiration ne vient-elle pas ? Plus sérieusement, des idées me viennent à des moments impromptus, en me couchant, en faisant la vaisselle ou durant un instant d'ennui. Si je commence un texte, c'est que je suis inspirée, l'histoire m'a séduite et me motive.
Quel est votre endroit favori pour écrire ? Avez-vous des rituels ?
Généralement je suis à mon bureau, mais puisque les temps froids arrivent, je vais me poser plus souvent sur un matelas pliant juste en face d'un radiateur… pour chauffer mes pieds. Une fois installée, j'écris par sprint de 30 minutes, mais je n'ai pas de rituel particulier.
Quels sont vos auteurs préférés ? Influencent-ils vos écrits ?
Mes auteurs préférés sont Mercedes Lackey et Robin Hobb, mais je ne dirais pas qu'elles m'ont influencée plus que d'autres auteurs. Ceux que j'ai détestés m'apportent aussi quelque chose, à savoir : ce que je ne veux absolument pas écrire.
Quelles sont vos autres passions ?
Je me suis remise au dessin cette année. Vu le nombre de vidéos d'anatomie que je regarde, je pense pouvoir tenir une conversation éclairée avec un médecin sur ce sujet.
Peut-on suivre votre actualité sur un blog, un site ou un réseau social ?
Non, malheureusement après de mauvaises expériences avec certains réseaux sociaux, je m’en suis éloignée. En attendant que je trouve un bon site, il y a plus de chance de me contacter par planche Ouija.
Vous pouvez retrouver la nouvelle de J. A. Reeves dans notre anthologie Chevaliers Errants, disponible sur notre boutique ou sur Amazon.
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